05 Avr

Forum « Toulouse + Verte » : « véritable démarche citoyenne » ou « campagne de communication » ?

Le forum censé faire participer et débattre les citoyens pour plus de nature en ville débute aujourd’hui, avec notamment des tables-rondes. Mais plusieurs associations de défense de l’environnement bien implantées à Toulouse n’y sont pas invitées selon le mouvement Action Non-Violente COP 21.

Marche pour le climat du 15 mars dernier à Toulouse. Photo Frédéric Charmeux Max PPP

« Avons-nous vraiment affaire à une réelle démarche démocrate et citoyenne de concertation en faveur de l’environnement ou sommes-nous face à une énième campagne de communication au service de l’image verte qu’essaie de se donner Moudenc ?». Le communiqué d’ANV Cop 21 pose d’emblée la polémique.

Des associations absentes

Plus précisément le mouvement regrette le fait que seul WWF « acteur emblématique de l’écologie » mais qui « n’a pas d’antenne à Toulouse » est « l’unique partenaire et principal intervenant de tous les débats et tables-rondes » de « Toulouse + Verte ». ANV COP21 dénonce notamment l’absence d’associations comme 2Pieds 2Roues, Toulouse en transition ou encore Le Collectif du Ramier.

Pour la mairie, « la diversité des acteurs présents dans les tables-rondes et stands (Nature en Occitanie, le conservatoire des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées, DIRE, la ferme Bio, le FReDD, Sens Actifs, France Nature Environnement…) témoigne de la volonté de co-construire des réponses innovantes, adaptées à l’ampleur du défi écologique ».

Un débat ouvert à tous sans exclusive

Autre acteurs non conviés aux débat selon ANV Cop21 : « Collectif pour Le Climat ou Alternatiba qui rassemblent des milliers de personnes lors des marches pour le climat ». A noter d’ailleurs que ce vendredi sera encore une journée d’action en ce sens avec une troisième grève pour le climat dans laquelle de nombreux jeunes devraient à nouveau s’investir.

Pour la Ville de Toulouse, le débat « reste ouvert à tous, sans exclusive ». « Toutes les voix qui veulent participer sont les bienvenues : leurs contributions seront entendues, débattues et prises en compte ».

Ça tombe bien puisqu’ANV COP21 souhaite tout de même s’investir dans « Toulouse + verte ». Le mouvement espère y remettre ses propositions notamment à Jean-Luc Moudenc. Parmi elles : un investissement de 40 millions d’euros par an sur 10 ans pour la mise en place de 1000 km de pistes cyclables.

Patrick Noviello (@patnoviello)

 

Retraite à 62 ans : une députée (En Marche) de la Haute-Garonne « censurée » par son (propre) groupe parlementaire

La députée (En Marche) de la Haute-Garonne, Corinne Vignon, devait publier une tribune pour défendre la retraite à 62 ans.  Le texte  n’est jamais sorti dans la presse. Motif : une interdiction venue du président groupe majoritaire.

Corinne Vignon (Photo : Vincent Isore/MaxPPP)

La réforme des retraites agite les rangs de la majorité. Plusieurs députés sont (ouvertement) hostiles à une remise en cause de l’âge légal de départ à la retraite : 62 ans. La députée (En Marche) de la Haute-Garonne, Corinne Vignon, est sur cette ligne. Et elle comptait bien le faire savoir.

La députée a décidé de prendre sa plume et de s’exprimer dans les colonnes du Parisien. Mais, selon le quotidien, le président du groupe En Marche est intervenu et a « débranché » Corinne Vignon. La tribune qui bénéficiait d’ailleurs de la signature de 35 députés n’est jamais paru. Le Parisien avance une explication. Le patron des « marcheurs » à l’Assemblée aurait invoqué « l’unité du groupe LaRem ».

Une unité qui, visiblement, n’est pas évidente s’agissant des parlementaires de la Haute-Garonne. En décembre dernier, le député toulousain Sébastien Nadot a été exclu du groupe En Marche.

Laurent Dubois (@laurentdub)

04 Avr

Edito : Européennes, l’impossible débat ?

Combien seront-ils ce soir en plateau sur France 2 ? Qui aura gagné ou pas devant la justice le droit d’être là ? Impensable de se poser ce type de question et pourtant… Sous couvert de pertinence éditoriale ou de démocratie, l’exercice du débat devient de plus en plus difficile face à un échiquier politique éclaté.

Les journalistes Thomas Sotto et Alexandra Bensaïd, le 3 avril 2019, pendant les répétitions du débat qui se tiendra le 4 avril 2019 sur France 2. (FRANCE TELEVISIONS)

Pour ceux à qui cela aurait échappé, les Européennes constituent désormais un scrutin de liste nationale. Ne vous étonnez donc pas de ne pas voir de débat ou de soirée électorale organisée sur notre chaîne régionale. Aux confrontations d’idées et de programmes directes, nous avons donc choisi de vous proposer, depuis un mois, des émissions « thématiques » sur la PAC, le Brexit et la politique migratoire au regard de notre territoire.

Plus de dix candidats et 2 h d’antenne

Mais revenons au débat sur le débat. France2, avec 12, 13 ou 15 candidats, n’aura pas assez de 2h30 pour aller au fond des choses, sans parler de la forme et du rythme. Alors imaginez notre « Dimanche en Politique » régional sur 27 minutes (créneau qui nous est octroyé au milieu d’une grille de programme nationale). Prenons un exemple. Nous avons longtemps envisagé de proposer un débat « Européennes » entre les différentes forces politiques de gauche.

Ainsi nous aurions pu envisager d’inviter à minima des représentants des listes suivantes : PS/Place Publique, Génération(s), le PC (avec une députée européenne sortante), E.E.L.V, La France Insoumise. Soit 5 candidats en plateau qui auraient dû confronter leurs idées en moins de 30 minutes, et ce uniquement pour les forces de gauche. Sans évoquer les autres listes, plus modestes, en cours de constitution, qui auraient pu, elles aussi, nous attaquer devant des tribunaux pour participer. Bref une équation impossible que nous avons renoncé à résoudre.

A qui donner raison ?

Alors à qui donner raison ? A ceux qui se lancent dans la campagne sous une étiquette que le CSA n’oblige pas à prendre en compte, puisque vierge de tout scrutin précédent, et qui souhaitent participer au débat démocratique comme les autres ? Aux journalistes qui défendent le droit de choisir librement leurs invités ? A ceux qui disent que le modèle du débat télévisé est éculé et n’intéresse plus personne ?

Selon moi cet exercice est encore vivant et reste un bon moyen d’opposer un programme à un autre et d’argumenter sur des idées. Mais il reste clairement de plus en plus difficile à organiser, et ce bien évidemment à condition qu’il garde du sens et que tous les critères soient réunis pour le rendre intelligible. Une question qui ne va pas tarder à se poser à nouveau. Les Municipales arrivent dans un an.

Patrick Noviello (@patnoviello)

03 Avr

Municipales à Toulouse : « la droite est divisée et ça change la donne » pour Pierre Cohen

Pour l’ancien maire de Toulouse, il est encore trop tôt pour plonger dans les Municipales. Mais Pierre Cohen observe et dresse un constat : « la droite est divisée ».

Pierre Cohen (Photo : MaxPPP)

Pierre Cohen attend les Européennes pour parler des Municipales. L’ancien maire de Toulouse observe les grandes manœuvres au PS et du côté d’En Marche. Mais Pierre Cohen estime que cette « agitation ressemble à de la fébrilité ». Pour le leader de Génération-s en Haute-Garonne; « c’est compliqué de se projeter dans les Municipales alors que l’on ne « connaît pas le résultat des Européennes ».

Cette prudence n’empêche pas Pierre Cohen de suivre de près les grandes manœuvres. S’agissant de son ancien parti, le PS, l’ancien maire de la ville Rose s’interroge sur la préparation d’un tandem entre une  élue régionale et le sénateur de la Haute-Garonne.  « C’est un peu désobligeant pour Claude Raynal et que va-t-il se passer si Nadia Pellefigue refuse ? Georges Méric va l’exclure du parti socialiste ? »

Mais c’est surtout l’actualité du côté d’En Marche et du Modem qui aiguise la curiosité de Pierre Cohen. Ce lundi 1 avril, les deux partis ont créé une club de réflexion afin de préparer les Municipales.

Pierre Cohen estime que cela « change la donne ». « Si la gauche est divisée. La bonne nouvelle, c’est que la droite est également divisée. Emmanuel Macron est clairement de droite ». Cela « complique la situation pour Jean-Luc Moudenc. Il y a quelques mois, on l’impression qu’il marchait sur l’eau et avançait sereinement. Ce n’est plus le cas ».

Les velléités (locales) des « marcheurs » reposent sur les épaules de plusieurs ex-socialistes.  Mais ce que retient surtout Pierre Cohen c’est la concurrence (ouverte) entre En Marche et le maire (sortant) de Toulouse. Pierre Cohen insiste sur une leçon de l’histoire (municipale). « En 2008, la gauche était unie et elle a gagné. En 2014, Jean-Luc Moudenc a gagné parce que la droite était unie » rappelle l’ancien maire.

Mais là encore, Pierre Cohen se montre prudent : « une municipale ça se fait dans les 4 ou 5 derniers mois » avant l’élection.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

Sortie du Grand débat : pour la députée (En Marche) du Tarn « il y aura des mesures pour tout le monde »

Le Grand débat touche à sa fin et l’heure de vérité approche : la traduction en actes. La députée (En Marche) du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas est confiante et estime que des mesures vont intervenir.

Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée LaRem du Tarn. Photo : MaxPPP/Tanguy

Le Grand débat se termine. Emmanuel Macron boucle l’opération cette semaine en se rendant en Bretagne puis en Corse. Dans les rangs de la majorité, la tension monte. Le président du groupe En Marche à l’Assemblée, Gilles Legendre, et plusieurs ministres s’inquiètent de l’atterrissage. Pas évident de traduire en mesures concrètes les heures de débat dans les gymnases ou les salles municipales.

La députée du Tarn est confiante. Sur le plateau de La Chaîne Parlementaire, Marie-Christine Verdier-Jouclas a déclaré : « il y aura des mesures pour tout le monde ». La parlementaire a conscience que le rendez-vous ne peut pas être manqué. « il faut qu’il y ait des mesures phares » estime Marie-Christine Verdier-Jouclas. Mais, visiblement, la députée tarnaise considère que tous les Français vont bénéficier du Grand débat.

 

Ce mardi 2 avril, le groupe majoritaire à l’Assemblée a rendu ses propositions. Beaucoup de constats et quelques pistes portant sur la fiscalité.

Laurent Dubois (@laurentdub)

02 Avr

Européennes : Sébastien Nadot rejoint la liste « Urgence Ecologie » de Batho et Waechter

Le porte-parole du Mouvement des Progressistes, désormais député Non-Inscrit (et non plus majorité présidentielle) rejoint Delphine Batho (Génération Ecologie) et Antoine Waechter (Mouvement Ecologiste Indépendant ». L’objectif : expliquer qu’écologie et justice sociale sont liées autrement dit si la catastrophe climatique n’est pas évitée ce sont les plus fragiles socialement qui seront les premiers touchés.

Sébastien Nadot, député de Haute-Garonne. Photo : MaxPPP

Le Blog Politique : Pourquoi rejoindre cette liste « Urgence Ecologie » ?

Sébastien Nadot : Je suis désormais assis aux côtés de Delphine Batho à l’Assemblée. Cela fait maintenant un moment que nous discutons et travaillons ensemble. On a également travaillé avec Antoine Waechter. Et puis nous avons une géographie qui se recoupe assez bien aux regards de nos implantations. Par exemple, Génération Ecologie n’est pas représentée à Toulouse alors que le Mouvement des Progressistes oui.

Le Blog Politique : Rappelez-nous ce qu’est le Mouvement des Progressistes ?

Sébastien Nadot : Historiquement emmenés par Robert Hue nous sommes positionnés sur les questions sociales et la lutte contre les inégalités. Aujourd’hui, on s’oriente plus vers l’écologie avec une pensée simple : les dégâts liés à l’environnement vont d’abord toucher les plus modestes.

Le Premier Ministre n’est pas convaincu que l’écologie est une priorité

Le Blog Politique : Cette candidature et ce ralliement de votre mouvement marque une rupture définitive avec LREM. Le gouvernement vous a-t-il déçu sur la question environnementale ?

Sébastien Nadot : Hulot a fait une tentative sur l’eau. J’ai essayé de travailler avec lui mais c’était trop tard. Il pensait déjà à partir. Il n’a pas été suffisamment politique pour faire passer ses idées. De Rugy, lui, est un Ministre d’Etat. Il a des ambitions de carrière. Il n’y a donc pas de grand coup de volant prévu, sachant que le Premier Ministre n’est pas convaincu que l’écologie est une priorité. Sauf à changer le gouvernement, ça ne bougera pas. J’ai voulu construire autre chose à gauche de LREM où la question centrale serait celle du rapport de l’Homme à la terre ou de l’Homme au climat.

Le Blog Politique : Avez-vous discuté avec les autres listes de gauche ou écologistes aux Européennes ?

Sébastien Nadot : J’ai discuté avec Olivier Faure (Liste Place Publique/PS), j’ai aussi discuté avec les communistes.

Jadot ne souhaite discuter avec personne

Le Blog Politique : Et avec Yannick Jadot ou Benoît Hamon ?

Sébastien Nadot : Jadot ne souhaite discuter avec personne. Lui c’est « ne m’embêtez pas ! Moi j’ai mon siège et on va en placer dix ». Hamon, lui, fait croire qu’il veut discuter avec tout le monde alors qu’il ne discute avec personne. Moi ce qui m’intéresse, c’est d’être sur un programme politique plus large. En discutant avec Delphine Batho, on se retrouve sur le fait qu’on ne veut pas de concession. Il y a une reconfiguration politique où on ne va pas assez vite et il y a l’urgence climatique. Ce matin, j’étais avec le directeur de recherche de Météo France. Or on se rend bien compte que politiquement, personne ne tient compte des recommandations de ces spécialistes. On va à la catastrophe.

Le Blog Politique : Serez-vous sur cette liste « urgence Ecologie »?

Sébastien Nadot : Je serai sur la liste. On se réunit ce week-end pour la constituer. Nous avons d’ores et déjà placé en 1 le philosophe Dominique Bourg parce quelqu’un capable de tenir un discours plus complexe à l’heure où nous demande de faire trop simpliste, c’est bien. Après, peut-être arrivons-nous trop tôt pour ces Européennes ? Mais dans nos trois mouvements, il y a beaucoup de jeunes, de très jeunes même. Moi-même, en réunion de coordination, j’ai l’impression d’être un grand-père. La réponse traditionnelle ne leur correspond pas. On va notamment essayer de traduire politiquement les marches pour le climat.

Avec LREM, ça a donné ce que ça a donné

Le Blog Politique : Comment va s’organiser concrètement votre campagne ?

Sébastien Nadot : Des meetings sont à venir. J’ai de mon côté quelques télés de prévues. L’image de Delphine Batho est également intéressante. Elle a su claquer la porte du gouvernement quand elle était Ministre.

Et vous de LREM…

Sébastien Nadot : (Rires) On construit cette candidature comme une alternative dans un panorama politique tristounet. On essaie de faire quelque chose de différent comme avec le Mouvement Des Progressistes. C’est ce qui a valu que je tente l’expérience avec La République En Marche. Ça a donné ce que ça a donné.

Propos recueillis par Patrick Noviello (@patnoviello)

 

29 Mar

Européennes 2019 : le PS tiendra sa convention d’investiture au stade Ernest Wallon à Toulouse

Le parti socialiste a choisi Toulouse et le stade Ernest Wallon pour sa convention d’investiture des candidats aux Européennes.

Photo MaxPPP

Les sondages ne sont pas excellents et la composition du casting suscite des tensions internes. Les Européennes sont « sportives » pour le PS.

 

C’est peut-être pour cela que le parti socialiste a choisi un haut-lieu du rugby pour tenir sa convention d’investiture. Ce 5 avril, les socialistes se réuniront au stade Ernest Wallon. L’événement se déroulera au Pavillon des Ponts jumeaux.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Municipales à Toulouse : En Marche et le Modem lancent un club de réflexion « Toulouse&Moi »

Le député (Modem-Majorité présidentielle) de la Haute-Garonne, Jean-Luc Lagleize, lance un club de réflexion afin de préparer les municipales à Toulouse. En Marche est associé à cette initiative.

 

Jean-Luc Lagleize, député (LREM) de la Haute-Garonne. Photo : MaxPPP

Toulouse&Moi. C’est le nom d’un nouveau club de réflexion toulousain. L’annonce doit être faite ce lundi 1 avril lors d’une conférence de presse. Le choix du lieu, un café face au Capitole, n’est pas neutre. Le fondateur du Think Tank, le député Jean-Luc Lagleize, précise clairement l’objectif : préparer les Municipales à Toulouse.

Jean-Luc Lagleize précise que « symboliquement l’association sera présidée par la présidente du Modem 31 et le référent départemental d’En Marche ».

Toulouse&Moi va rejoindre la liste des Think Tank crée ces dernières semaines. La socialiste Nadia Pellefigue a constitué le sien mi février. En novembre 2018, un groupe de ‘ »lanceurs d’idées » (réunissant des personnalités venues de différents horizons politiques) a également vu le jour.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Conseil Régional : alliance (inédite) « France Insoumise/PS » autour de l’aéroport Toulouse-Blagnac

Un contrôle public de l’aéroport Toulouse-Blagnac. C’est le vœux adopté par la France Insoumise et le PS au conseil régional. Une alliance (inédite) après une série d’escarmouches.

Assemblée Plénière du conseil régional d’Occitanie. Photo MaxPPP

C’est un simple vœux. Mais il revêt une dimension politique. Ce jeudi 28 mars, le parti socialiste et la France Insoumise ont adopté une position commune. Depuis le début du mandat régional, on ne compte plus les points de friction. Mais l’aéroport de Toulouse-Blagnac a permis la constitution d’une alliance autour d’une cause : le contrôle public de la structure aéroportuaire.

La France Insoumise, un conseil régional MRC et deux élus socialistes ont déposé, avant la « plénière » du 28 mars, un texte. Le vœux était plus ambitieux que celui (finalement) voté par la majorité socialiste. La France Insoumise et ses co-signataires souhaitaient que le conseil régional soutienne l’action judiciaire d’un collectif. Une action intenté devant le juge administratif par 3 syndicats et visant à obtenir la nullité de la privatisation (partielle) de Toulouse-Blagnac.

C’est une version « light » qui, finalement, a été adoptée. La présidente (socialiste) du conseil régional s’est alignée sur la France Insoumise.  Mais le volet « judiciaire » est passé à la trappe. Face à ce retrait, les élus France Insoumis se sont abstenus.

Malgré une (nouvelle) divergence, Toulouse-Blagnac aura tout de même réussi une (petite) prouesse :  réunir les deux « frères ennemis » de la gauche régionale.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

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