13 Mai

Européennes : le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ne soutient pas la liste Macron

INFO FRANCE 3 – Le maire (LR) de Toulouse a fait son choix. Jean-Luc Moudenc reste fidèle aux Républicains et ne soutient pas la liste Macron aux Européennes.

Jean-Luc Moudenc Photo MaxPPP

Le maire Les Républicains de Toulouse soutient la liste des Républicains pour les élections européennes. Cette évidence n’était pas évidente. Jean-Luc Moudenc est macron-compatible et, surtout, La République En Marche (LREM) a mis dans la balance les élections municipales. Un soutien aux Européennes de mai 2019 était une condition pour décrocher une alliance aux élections de mars 2020.

Bellamy plutôt que Loiseau

Jean-Luc Moudenc dénonçait un chantage. Le maire de Toulouse en tire les conséquences et confirme à France 3 Occitanie son intention de ne pas soutenir la liste « macroniste ». Le maire de Toulouse devrait donc voter pour la liste conduite par le candidat de son camp François-Xavier Bellamy.

« La conséquence d’un chantage »

L’entourage du maire de Toulouse justifie sa décision par l’attitude d’En Marche et évoque « la conséquence du chantage » des « Macronistes ». Le Premier ministre, Edouard Philippe, a été personnellement informé de la position de Jean-Luc Moudenc.

Selon nos informations, le maire de Toulouse doit rencontrer, le 20 mai, le délégué général d’En Marche, Stanislas Guerini. La réunion, à laquelle doit également participer le député (LaRem) Pierre Pierson, ne ne semble plus vraiment d’actualité. Elle devait porter sur les municipales. La décision de Jean-Luc Moudenc s’agissant des Européennes risque de clore la discussion avant même le début des négociations.

La prise de risque est relative. Jean-Luc Moudenc est le favori des sondages. Une liste En Marche est créditée de 9% des intentions de vote.

En Marche prend acte et le Modem « tacle »

Du côté des instances départementales d’En Marche, la décision de Jean-Luc Moudenc est perçue comme une clarification. « On prend acte; Les choses sont claires. Jean-Luc Moudenc défend un projet européen qui n’est pas le notre. Le maire de Toulouse ne pourra plus revendiquer un alignement sur les valeurs de la majorité présidentielle. C’est parfaitement respectable. Mais les Toulousains doivent le savoir » déclare le responsable de LaRem en Haute-Garonne.

S’agissant de l’impact sur les prochaines municipales, Pierre Castéras précise « être mobilisé à 100% sur l’échéance des Européennes ».

C’est du côté du Modem que la réaction est la plus vive. « Un aller-retour qui manque de constance et d’ambition pour Toulouse ! Comment dire un jour que la position d’Emmanuel Macron sur l’Europe est la bonne, critiquer le choix très tranché de la tête de liste LR et de ses positions européennes, trouver un prétexte pour ne pas l’accueillir à Toulouse, puis se rallier finalement à lui. On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens » déclare le député Jean-Luc Lagleize.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Privatisation d’ADP : deux députés d’Occitanie fer de lance de l’opposition

Le conseil constitutionnel ouvre la porte à un référendum sur la privatisation d’Aéroport  de Paris (ADP). Deux députés d’Occitanie sont à l’origine de cette décision historique.

Photo : MaxPPP/Piermont

Le conseil constitutionnel donne son feu vert pour un référendum sur la privatisation d’ADP. Ce n’est qu’une première étape. Pour parvenir à une consultation référendaire, la proposition, lancée par l’opposition, devra obtenir 4,7 millions de signatures. Mais la décision du juge constitutionnel est historique, unique sous la Ve République.

Deux députés d’Occitanie sont à l’origine de ce coup d’éclat. Un coup d’éclat et un coup d’arrêt à la privatisation voulue par le gouvernement. L’exécutif a dû suspendre la procédure de vente des actifs. 248 députés et sénateurs, issus de tous les rangs de l’opposition (LR, LFI, PS, PCF), ont déposé la proposition de la loi à l’origine de cette (spectaculaire) reculade. Mais un noyau dur de parlementaires a été particulièrement actif et deux sont élus à Toulouse et Montauban.

La Tarn-et-Garonnaise, Valérie Rabault a été une force motrice sur le dossier.

 

Le poids et la détermination de la présidente du groupe PS à l’Assemblée sont connus et reconnus. Mais un autre acteur « régional » a également joué un rôle déterminant. Le député de la Haute-Garonne a déposé des observations devant le conseil constitutionnel. Sébastien Nadot a plaidé en faveur d’un référendum en s’appuyant sur l’exemple toulousain.  » Il existe un retour d’expérience malheureux s’agissant de la privatisation partielle de Toulouse-Blagnac et on veut faire pire et à plus grande échelle » précise le parlementaire, récemment « viré » du groupe En Marche à l’Assemblée.

Sébastien Nadot ne préjuge pas de la suite des opérations. « On avance sur quelque chose d’inédit et on crée un précédent » estime le député de la Haute-Garonne.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

09 Mai

Cafouillage à la Région : la socialiste Carole Delga remplacée (officiellement) par un élu du…Rassemblement National

Aucun élu de la majorité ne s’est déplacé. Au final, c’est un élu du Rassemblement National qui a manqué représenter la présidente de Région lors d’un hommage aux policiers morts pour la France.

Carole Delga, ancienne ministre et présidente de la Région Occitanie. Photo : MaxPPP

Les relations entre la présidente du conseil régional et le Rassemblement National sont houleuses. Dépôts de plaintes, micro arraché en pleine Assemblée Plénière. Ce n’est plus de la tension. C’est carrément une guerre ouverte. Mais, le lendemain du 8 mai, une armistice est intervenue. Un conseiller régional RN, Quentin Lamotte, a manqué représenter Carole Delga.

Ce jeudi, un hommage a été rendu aux policiers morts pour la France ou victimes du service. Plusieurs députés, un élu municipal et un représentant du conseil départemental et des anciens combattants ont participé à un dépôt de gerbe. Habituellement, la vice-présidente (PS) du conseil régional, Nadia Pellefigue, est préposée aux manifestations toulousaines. Selon plusieurs sources, présentes à la cérémonie, c’est bien l’élue régionale et candidate aux Municipales qui était attendue. Mais, selon d’autres sources, c’était son « suppléant », Thierry Cotelle, qui devait se déplacer. En toute hypothèse, le conseil régional ne disposait pas de représentant officiel. En raison de cette absence, les organisateurs de la cérémonie se tournent vers un membre de l’assemblée qui porte l’écharpe du conseil régional d’Occitanie.

Quentin Lamotte, élu RN

L’élu du Rassemblement National est « réquisitionné ». Il est propulsé représentant du conseil régional et donc de sa présidente, Carole Delga. Mais la mission ne va pas durer longtemps. Les autorités préfectorales, présentes sur site, s’aperçoivent de l’étiquette politique du conseiller régional . Quentin Lamotte est renvoyé dans les rangs.

Les règles protocolaires sont sauves. Mais une « victime » reste sur le carreau : la gerbe du conseil régional ne sera jamais déposée.

La trêve entre Carole Delga et le Rassemblement National n’aura même pas duré le temps d’un hommage aux policiers. L’épisode se solde par une nouvelle escarmouche sur les réseaux sociaux.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Suite à la publication de l’article, Nadia Pellefigue précise : « Très respectueuse du souvenir, des morts pour la France et des engagements pris auprès des institutions invitantes, je n’aurais jamais manqué à ce type de cérémonie. Je n’ai pas été sollicitée ni informée de ce dépôt de gerbe ». De son côté, Thierry Cotelle précise avoir informé le cabinet de Carole Delga de son indisponibilité en raison d’un déplacement professionnel. Selon le conseiller régional, il n’a donc jamais été prévu qu’il représente la Région à la cérémonie du 9 mai.

30 Avr

Européennes : Virginie Rozière dénonce des pressions de Jean-Michel Baylet et quitte la liste de Raphaël Glucksmann

La députée européenne Virginie Rozière quitte la liste « PS-Place Publique ». Une liste menée par le philosophe Raphaël Glucksmann, avec le soutien du parti socialiste. La Radicale de Gauche dénonce des pressions exercées par le patron de la Dépêche du Midi sur le patron du PS et Raphaël Glucksmann.

Virginie Rozière, députée européenne (PRG). Photo : MaxPPP

Virginie Rozière claque la porte de la liste « Place Publique ». La députée européenne (Radicale de Gauche) a rompu les négociations avec ses partenaires. « On avait un accord en début de semaine dernière et puis des conditions inacceptables ont été posées » déclare la montpelliéraine. Les conditions en question concernent « l’abandon de l’étiquette Radicale de Gauche (sous laquelle elle souhaitait se présenter et qui est la sienne depuis plusieurs mois) pour celle du PRG (le parti de Jean-Michel Baylet) ».

La députée (sortante) ne veut pas « renier ses convictions et en plus pour une place inéligible ». Pour Virginie Rozière, la manœuvre est signée. Jean-Michel Baylet aurait exercé des pressions sur Raphaël Glucksmann et le premier des socialistes, Olivier Faure. La Radicale de Gauche affirme disposer d’une preuve formelle : les aveux de Raphaël Glucksmann et Olivier Faure.

Selon la parlementaire, l’ancien ministre PRG, Jean-Michel Baylet, ne l’entend pas de cette oreille. Virginie Rozière attend une assignation pour diffamation. L’affaire pourrait prendre une tournure judiciaire.

En attendant, la députée sortante prononce un verdict politique : « Place Publique et Raphaël Glucksmann sont censés renouveler la manière de faire de la politique, ce n’est pas un bon signal de commencer en cédant aux pressions ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

Valery Giscard d’Estaing (royalement) subventionné par le département de l’Aveyron

Valery Giscard d’Estaing est propriétaire d’un château dans l’Aveyron. L’entretien de la bâtisse est onéreux. Mais l’ancien chef de l’Etat peut compter sur les subventions publiques.

Valéry Giscard d’Estaing. Photo : AFP/GSouvant

Le Canard Enchaîné lance un pavé dans la mare. Les éclaboussures frappent un « patrimoine » historique : Giscard d’Estaing. L’ancien chef de l’Etat disposait d’une bâtisse d’origine médiévale, avec chapelle et jardin à la Française sur ses terres auvergnates. Mais, en 2005, la famille étend ses propriétés à un château aveyronnais, situé sur la commune d’Estaing.

 

L’ex président a bénéficié pour l’entretien et le fonctionnement de la bâtisse d’abondantes subventions publiques. Des subventions versées, sur une douzaine d’années, par l’Etat mais aussi le département de l’Aveyron. La facture s’élève à 225 000 euros. Selon le Canard Enchaîné, la collectivité aveyronnaise a versé 120 000 euros dont 20 000 euros pour financer une exposition au titre évocateur : « Valéry Giscard d’Estaing, un homme au service de la France et de l’Europe ».

 

L’hebdomadaire (satirique) rajoute une couche en précisant que  » de tous les anciens présidents de la République, Valéry Giscard d’Estaing est celui qui coûte le plus cher, 3,9 millions d’euros par an pour son secrétariat, sa voiture, ses gardes du corps et 15 gendarmes chargés de surveiller ses logis ».

S’agissant de cette belle facture, le département de l’Aveyron n’est pas comptable. En revanche, les Aveyronnais versent, comme tous les contribuables de France et de Navarre, leur obole. Une fois par an, lors de la journée du Patrimoine, ils ont droit à un retour sur investissement : un accueil au château par le propriétaire des lieux.

Laurent Dubois (@laurentdub)

29 Avr

Municipales – Investitures : Romain Cujives lance un ultimatum au patron du PS, Sébastien Vincini

Candidat (déclaré) aux Municipales, le socialiste Romain Cujives demande à son parti d’accélérer la procédure d’investiture.

Romain Cujives. Candidat (PS) aux municipales à Toulouse. Photo : RCujives/Facebook

Le ton est ferme. Dans un courrier adressé aux militants, Romain Cujives estime que le PS doit « sans tarder engager une dynamique qui passe nécessairement par une incarnation et le choix d’un leader ». Pour le jeune élu socialiste, « le maire actuel a beaucoup d’avance sur ses concurrents » et les socialistes n’ont plus le temps d’attendre. « Les modalités (d’investiture) doivent être « fix(ées) dans les jours qui viennent » demande Romain Cujives.

Romain Cujives pointe « une longue période de flottement…et de nombreux reports ». Le candidat à la candidature (socialiste) considère que ces atermoiements doivent cesser et il met la pression sur Sébastien Vincini. « J’invite notre premier fédéral à réunir les secrétaires de section, comme il s’y était engagé » écrit aux militants le conseiller municipal de Toulouse. L’invitation est teintée de menace. « Si d’aventure un nouveau report était envisagé, je considérerais que la fédération manque à son devoir d’impartialité ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

26 Avr

Référendum (local) sur la tour Occitanie : la proposition de Romain Cujives « flinguée » par la mairie de Toulouse

Un des candidats (socialistes) aux Municipales souhaite un référendum local sur le projet de la Tour Occitanie. L’adjoint au maire en charge du dossier, Jean–Michel Lattes, réplique sèchement.

Projet Tour Occitanie à Toulouse @France3Occitanie

150 mètres de haut. Des bureaux et des commerces sur une surface totale de 30 000 m2. La Tour Occitanie est un projet gigantesque qui doit sortir de terre à l’horizon 2022. Romain Cujives, ne  » conteste pas l’opportunité d’un geste architectural « . Mais le socialiste, candidat aux prochaines municipales, estime que  » les conditions dans lesquelles le projet a pu émerger n’ont pas garanti l’expression de l’avis de tous les Toulousains ».

Pour remédier à ce déficit de démocratique, le conseiller municipal d’opposition propose d’organiser un référendum local. Ce type de consultation doit être activé par l’exécutif municipal et validé en conseil municipal. Bref, seuls Jean-Luc Moudenc et sa majorité peuvent actionner le levier.

Et, visiblement, ce n’est pas prêt d’arriver. Contacté par France 3 Occitanie, l’adjoint au maire en charge du dossier recadre sèchement le socialiste. « Cette demande de référendum fait suite au long silence assourdissant de Romain Cujives depuis la présentation du projet en mars 2017. Il se réveille bien tard ».

Pour l’adjoint de Jean-Luc Moudenc la proposition de Romain Cujives est une posture politique : « Il est en difficulté pour obtenir l’investiture du PS aux Municipales, Claude Raynal ayant clairement pris l’avantage en la matière ». Pour Jean-Michel Lattes l’idée du jeune socialiste se résume « à un impérieux besoin d’exister médiatiquement ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

24 Avr

De Cohen 2014 à Moudenc 2020 : le grand écart de la sénatrice Françoise Laborde aux municipales à Toulouse

Soutien du socialiste Pierre Cohen en 2014, la sénatrice (ex-PRG) appartient désormais au Mouvement radical qui vient d’apporter son soutien au maire sortant LR Jean-Luc Moudenc pour 2020. Elle s’explique.

François Laborde, sénatrice de la Haute-Garonne

« C’est une petite bombe d’ailleurs mes « amis » me rappellent depuis quelques jours sur quelle liste j’ai été élue sénatrice en 2014″, confie d’emblée Françoise Laborde quand on l’interroge, après l’annonce du soutien de son mouvement à Jean-Luc Moudenc pour les municipales de 2020.

Elue sénatrice sur une liste PS-PRG en 2014, la sénatrice de la Haute-Garonne se trouve désormais dans une posture très particulière : le 16 avril dernier, le Mouvement radical social-libéral (MRSL) de Haute-Garonne auquel elle appartient a en effet apporté son soutien à Jean-Luc Moudenc pour mars 2020 ! Alors, d’ailleurs, que le maire sortant LR de Toulouse n’est toujours pas officiellement candidat !

 

« Je ne suis pas une girouette moi »

Pour mémoire, le mouvement radical est né du (re)mariage du Parti radical de gauche (PRG) avec les Radicaux Valoisiens, plutôt de centre-droit. Mais la noce a fait long-feu ! Les radicaux de gauche, dont leur cheffe la députée du Tarn-et-Garonne Sylvia Pinel, ont repris leur bagages et leur indépendance. Sauf Françoise Laborde : « Je ne suis pas une girouette, qui change de camp tous les ans. J’ai choisi de rester au mouvement radical mais je n’y occupe aucune fonction, je suis une simple membre, sénatrice mais sans rôle national ou local ». 

Un soutien sans faille à Jean-Jacques Bolzan

Problème : le mouvement radical de Haute-Garonne est présidé par Jean-Jacques Bolzan, proche de Jean-Luc Moudenc et adjoint au maire. Si Françoise Laborde refuse d’être une girouette, la voilà cependant embarquée dans un mouvement qui soutient celui qui a battu Pierre Cohen en 2014, qu’elle soutenait à l’époque. La girouette aurait-elle était emportée par le vent d’Autan qui souffle sur Toulouse ?

A titre personnel, je préférerai Nadia Pellefigue*. Mais je soutiens Jean-Jacques Bolzan. Il fait du bon boulot et mérite d’être réélu. Tout le monde sait sur quelle liste il sera en 2020, sur celle de Jean-Luc Moudenc. Il sera alors temps pour moi de décider quelle liste je soutiens » (Françoise Laborde)

Selon nos informations, les instances nationales du Mouvement Radical ont reproché à Jean-Jacques Bolzan son empressement à soutenir Jean-Luc Moudenc, alors que les élections européennes ne sont pas encore passées. Un empressement qui met mal à l’aise Françoise Laborde, notamment vis à vis de ses « amis » de gauche ui ne manqueront pas de lui rappeler, le moment venu, grâce à qui elle est devenue sénatrice en 2008 et a été réélue en 2014…

FV (@fabvalery)

*Vice-présidente de la région Occitanie, la socialiste Nadia Pellefigue s’est lancée dans la course aux municipales à Toulouse mais ne souhaite pas passer par la primaire mise en place par son parti.

23 Avr

Le maire de Toulouse délaisse le costard cravate pour un costume de chef africain

Jean-Luc Moudenc a tombé le costume ce week-end. Le maire de Toulouse a enfilé les parures d’un chef africain et tant pis pour l’image.

Jean-Luc Moudenc Photo : Twitter/JLMoudenc

Ce n’est pas un photo montage. Le maire de Toulouse sans cravate mais en costume traditionnel ivoirien. Et ce n’est pas une blague. Ce dimanche, Jean-Luc Moudenc a été invité par 300 représentants de la communauté africaine. L’édile toulousain ne s’est pas contenté de partager un verre de l’amitié ou d’une rencontre autour d’un plat traditionnel. Jean-Luc Moudenc s’est carrément glissé dans la tenue d’un chef coutumier, avec bagues, bracelet et collier.

Les politiques retournent parfois leur veste. Il leur arrive de tourner casaque. Jean-Luc Moudenc a choisi de changer d’univers vestimentaire.

Depuis cette incursion dans une autre dimension (textile), la photo de Jean-Luc Moudenc fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Le maire de Toulouse avait conscience du caractère « périlleux » de l’exercice. Mais il a « accepté malgré » (ce qu’il qualifie lui même) de « risque d’image ». Jean-Luc Moudenc retient surtout une marque d’honneur et « un moment sympathique ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

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