Le forum censé faire participer et débattre les citoyens pour plus de nature en ville débute aujourd’hui, avec notamment des tables-rondes. Mais plusieurs associations de défense de l’environnement bien implantées à Toulouse n’y sont pas invitées selon le mouvement Action Non-Violente COP 21.
« Avons-nous vraiment affaire à une réelle démarche démocrate et citoyenne de concertation en faveur de l’environnement ou sommes-nous face à une énième campagne de communication au service de l’image verte qu’essaie de se donner Moudenc ?». Le communiqué d’ANV Cop 21 pose d’emblée la polémique.
Des associations absentes
Plus précisément le mouvement regrette le fait que seul WWF « acteur emblématique de l’écologie » mais qui « n’a pas d’antenne à Toulouse » est « l’unique partenaire et principal intervenant de tous les débats et tables-rondes » de « Toulouse + Verte ». ANV COP21 dénonce notamment l’absence d’associations comme 2Pieds 2Roues, Toulouse en transition ou encore Le Collectif du Ramier.
Pour la mairie, « la diversité des acteurs présents dans les tables-rondes et stands (Nature en Occitanie, le conservatoire des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées, DIRE, la ferme Bio, le FReDD, Sens Actifs, France Nature Environnement…) témoigne de la volonté de co-construire des réponses innovantes, adaptées à l’ampleur du défi écologique ».
Un débat ouvert à tous sans exclusive
Autre acteurs non conviés aux débat selon ANV Cop21 : « Collectif pour Le Climat ou Alternatiba qui rassemblent des milliers de personnes lors des marches pour le climat ». A noter d’ailleurs que ce vendredi sera encore une journée d’action en ce sens avec une troisième grève pour le climat dans laquelle de nombreux jeunes devraient à nouveau s’investir.
Pour la Ville de Toulouse, le débat « reste ouvert à tous, sans exclusive ». « Toutes les voix qui veulent participer sont les bienvenues : leurs contributions seront entendues, débattues et prises en compte ».
Ça tombe bien puisqu’ANV COP21 souhaite tout de même s’investir dans « Toulouse + verte ». Le mouvement espère y remettre ses propositions notamment à Jean-Luc Moudenc. Parmi elles : un investissement de 40 millions d’euros par an sur 10 ans pour la mise en place de 1000 km de pistes cyclables.
Patrick Noviello (@patnoviello)