22 Mar

Imam de la Mosquée du Mirail : le Rassemblement National interpelle Christophe Castaner

Le Rassemblement National (RN) de la Haute-Garonne interpelle le ministre de l’Intérieur au sujet de l’Imam de la Mosquée du Mirail, Mamadou Daffé.

Mosquée du Mirail.

La nouvelle Mosquée devait être terminée fin 2017. Mais c’est un simple retard. Dans quelques mois, le Mirail, à Toulouse, accueillera la plus grande Mosquée de la région.Une inauguration pourrait intervenir au début de l’automne 2019.  Mamadou Daffé en sera l’imam. Le responsable du Rassemblement National de la Haute-Garonne, Julien Léonardelli, demande au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, mais aussi aux élus locaux de se positionner.

 

Pour justifier sa demande, le conseiller régional invoque une enquête publiée par le magazine Marianne en mai 2015. Une enquête qui repose sur des enregistrements fournis par des « lanceurs d’alerte » qui s’inquiètent des prêches de Mamadou Daffé. L’hebdomadaire mentionnait également une intervention de la sénatrice (PRG) Françoise Laborde auprès du ministre de l’intérieur de l’époque, Manuel Valls. La parlementaire dénonçait « le contenu inadmissible de certains prêches de l’Imam du Mirail » et elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir au motif « que la laïcité proscrit par principe l’intrusion de l’Etat dans l’exercice du culte ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Affaire Benalla : le sénateur (Centriste) du Tarn, Philippe Bonnecarrère, contre une saisine du Parquet

Le Sénat a décidé de saisir la justice dans le cadre de l’affaire Benalla.  Trois proches d’Emmanuel Macron sont visés. Le sénateur du Tarn, Philippe Bonnecarrère , désapprouve la démarche judiciaire de ses collègues.

Philippe Bonnecarrère. Sénateur du Tarn

Le Sénat monte le ton et franchit un cap dans l’affaire Benalla. Les sénateurs saisissent le Parquet pour « faux témoignage«  devant la commission d’enquête (sénatoriale) de l’été dernier. L’ex homme de confiance d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, est visé. Mais des collaborateurs de l’Elysée sont également concernés.

Le sénateur du Tarn, Philippe Bonnecarrère, n’approuve pas l’initiative du bureau du Sénat. Le parlementaire tarnais estime que le Sénat a été dans son rôle en menant une commission d’enquête sur l’affaire Benalla. Philippe Bonnecarrère souligne, d’ailleurs, qu’il a « participé activement à cette commission » et qu’il a « approuvé ses conclusions ».

Philippe Bonnecarrère est « farouchement favorable à la logique de contre- pouvoir et d’indépendance  du Sénat ». En revanche, pour le sénateur du Tarn, la « saisine de la justice est « un coup trop loin ». Le Sénat n’est plus garant des libertés mais devient juge . Ce n’était  pas le moment alors que notre pays  cherche sa sortie de crise ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

20 Mar

Municipales à Toulouse : grandes manoeuvres autour d’un tandem « Raynal-Pellefigue »

Nadia Pellefigue et Claude Raynal en tandem pour les Municipales à Toulouse. C’est le scénario mis sur la table lors d’une réunion des socialistes de la Haute-Garonne.

Siège du PS de la Haute-Garonne à Toulouse; Photo : MaxPPP

Deux candidats (socialistes) pour une même élection (municipale). Un homme et un femme. Un candidat à la Métropole et une candidate pour la mairie.  Ce scénario (en forme de tandem) était à l’ordre  du jour d’une réunion. Selon plusieurs sources,  elle s’est déroulée, ce mercredi 13 mars, à Portet-sur-Garonne.  La présidente de Région, Carole Delga, le patron du département de la Haute-Garonne, Georges Méric et le 1er Fédéral du PS, Sébastien Vincini, se sont retrouvés autour d’une table. Les principaux intéressés, Nadia Pellefigue et Claude Rayna, étaient également présents.

Contactés par France 3 Occitanie, Sébastien Vincini et Nadia Pellefigue ne confirment pas la tenue du « sommet » et (donc) ne donnent aucun détail.

Mais, selon nos informations, la rencontre n’a pas débouché sur un résultat. Nadia Pellefigue aurait réservé sa réponse et surtout soulevé une objection : sa candidature hors PS. Difficile de revenir en arrière. Face à ce refus de principe, un seul point s’est dégagé. Un échéancier a été fixé. Nadia Pellefigue doit donner une réponse début avril.

En toute hypothèse, un protagoniste reste à l’écart. Romain Cujives est le premier socialiste a s’être lancé dans la course aux Municipales. Mais il n’est pas concerné par les grandes manœuvres en cours.  Romain Cujives se content de préciser : « je n’étais pas présent à cette réunion. Et je ne sais pas si elle a eu lieu. Les discussions d’appareil ne me concernent pas. J’agis en transparence vis-à-vis des Toulousains et des militants de mon parti. Je travaille. Je m’oppose et je propose avec détermination des idées novatrices pour Toulouse ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

18 Mar

Interdiction de manifester à Toulouse : le « oui mais » du maire de la ville, Jean-Luc Moudenc

Le Premier ministre, Edouard Philippe, annonce une interdiction de manifester sur la place du Capitole, à Toulouse. Le maire de la ville est satisfait. Mais Jean-Luc Moudenc rappelle que d’autres quartiers sont touchés par les violences.

Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et Président de « France urbaine » (Crédit : MaxPPP)

Face aux violences de samedi dernier, le Premier ministre durcit le ton et annonce qu’une interdiction de manifester va s’appliquer dans plusieurs villes françaises. Toulouse et sa place du Capitole sont concernées.

Le maire de la ville estime « positif que le gouvernement ait compris que les Français sont exaspérés ». Il est « heureux de l’attention portée à la ville de Toulouse. Une ville martyrisée par les épisodes de ces derniers mois ».  Jean-Luc Moudenc juge que « la symbolique (ndlr de l’interdiction de manifester) est bonne »

Mais le maire de Toulouse ajoute : « il ne faut pas que les aspects pratiques remettent en cause la symbolique ».

Le maire de Toulouse ne veut pas « que les effectifs de police se concentrent place du Capitole ». Jean-Luc Moudenc souligne un point : « le Capitole n’est pas l’épicentre des violences commises le samedi. D’autres quartiers subissent de fortes dégradations, par exemple Saint-Cyprien ». Dans ce contexte, une interdiction ciblant la Place du Capitole, « ne doit pas déshabiller les effectifs de police ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Municipales : le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, dénonce le chantage d’En Marche

La République En Marche (LaRem) propose un deal à Jean-Luc Moudenc. Un soutien aux Européennes contre un soutien aux Municipales. Le maire de Toulouse qualifie la méthode de « chantage ».

Jean-Luc Moudenc Photo MaxPPP

C’est du « donnant-donnant ». Si Jean-Luc Moudenc s’affiche aux cotés de la liste Macron pour les Européennes, il n’aura pas de liste En Marche en face de lui aux Municipales. Cet échange de bons procédés a été défini lors d’une réunion des instances nationales de La République En Marche.

En Haute-Garonne, le référent départemental d’En Marche, Pierre Castéras, a plusieurs fois martelé le leitmotiv dans les colonnes de la presse locale. Un soutien de Jean-Luc Moudenc aux Européennes conditionne l’attitude du parti « macroniste » pour les Municipales. Jean-Luc Moudenc n’apprécie pas le marchandage. « Me faire du chantage, de surcroît public, n’est pas la bonne méthode pour me convaincre. Bien au contraire » estime le maire de la 4ème ville de France.

« Ma position sur les élections européennes sera déterminée selon mes convictions et non en fonction  de considérations politiciennes ou de petits calculs en vue d’autres scrutins, totalement différents de la désignation du Parlement Européen. L’Europe est un sujet trop important pour faire l’objet d’une instrumentalisation à des fins partisanes.  Les Toulousains attendent de leur maire qu’il s’occupe de la ville et non du scrutin européen  » déclare Jean-Luc Moudenc.

« C’est en fonction de la composition des listes et en présence du projet européen qu’elles porteront » que Jean-Luc Moudenc « décider(a) de (son) vote du 26 mai ».

15 Mar

Municipales : le soutien d’En Marche à Jean-Luc Moudenc passe par les Européennes

Le parti d’Emmanuel Macron est prêt à soutenir Jean-Luc Moudenc pour les Municipales. Mais il existe une condition : un soutien du maire de Toulouse à la liste En Marche pour les Européennes. Un timing est fixé pour cette clarification : avant la fin du mois de juin et la désignation des têtes de liste « macronistes » pour les Municipales.

Jean-Luc Moudenc (Photo : Vincent Isore / MaxPPP)

Ce jeudi 14 mars, une réunion s’est déroulée au siège national d’En Marche. L’état-major, en charge de la stratégie pour les Municipales, s’est réuni et a procédé à des auditions. La situation de Toulouse a été évoquée. Selon nos informations, un point décisif ressort. Les instances « macronistes » attendent une clarification de Jean-Luc Moudenc au sujet des Européennes.

Un responsable d’En Marche est catégorique. « On ne pourra rien faire si Jean-Luc Moudenc ne se positionne pas en faveur de la liste LaRem pour les Européennes. Ce sera vrai partout, pour tous les sortants en France. C’est la condition. Il n’y a pas d’exception ».

Le maire Les Républicains de Toulouse a déjà exprimé son alignement sur la conception européenne d’Emmanuel Macron. Mais ce n’est pas suffisant. En Marche demande un soutien électoral pour les échéances de mai prochain. Jean-Luc Moudenc se retrouve « coincé » entre son appartenance au parti de Laurent Wauquiez et les exigences d’En Marche.

Selon nos informations, une rencontre doit avoir lieu (prochainement) entre le maire de la 4ème ville de France et l’état-major d’En Marche. Mais les termes du « contrat » sont clairs : un soutien affiché aux Européennes de 2019 ou une liste autonome En Marche face à Jean-Luc Moudenc aux prochaines municipales.

D’ailleurs, localement, ce scénario est non seulement souhaité. Il est activement préparé. Selon nos informations, le député (LaRem) Jean-François Portarrieu offre ses services et a évoqué (ouvertement) l’hypothèse avec…Jean-Michel Baylet. Une autre piste (plus que surprenante) circule. Une figure de la société civile. En soi, rien de très original. Ce qui est beaucoup plus décoiffant, c’est le nom de celle-ci. Selon plusieurs « marcheurs », Marie-France Marchand-Baylet ferait une bonne candidate pour En Marche.

La compagne de Laurent Fabius et présidente du groupe La Dépêche est perçue comme un atout. Cette recherche de casting démontre une évidence. Si Jean-Luc Moudenc ne cède pas au marchandage d’En Marche, le parti d’Emmanuel Macron devra relever un vrai défi : trouver une tête de liste.

Laurent Dubois (@laurentdub)

14 Mar

Christophe Castaner à Toulouse pour la commémoration des attentats de Mohamed Merah

Info France 3 Occitanie. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, participera à la commémoration des attentats de 2012.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Photo : Tanguy/MaxPPP

Le ministre de l’Intérieur se rendra, ce mardi 19 mars, à l‘école Ozar Hatorah. Le 19 mars 2012, pour la première fois en France, un attentat est perpétré dans un établissement scolaire. Mohamed Merah pénètre dans l’école juive et assassine froidement un enseignant, Johnatan Sandler et ses 2 enfants, âgés de 4 et 5 ans. Casqué, le terroriste poursuit ensuite la petite Myriam Monsonego, 7 ans, dans la cour et l’exécute.

7 ans, jour pour jour, après les faits, Christophe Castaner assistera, à 10 heures 30, à une cérémonie dans l’école toulousaine. Le ministre de l’Intérieur se rendra ensuite au square de Gaulle, derrière la place du Capitole.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Europe : le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, « vote » Macron

Emmanuel Macron a signé une tribune sur l’Europe. Le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, est (totalement) sur la ligne du chef de l’Etat.

Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron. Photo : AFP/Pavadi

La campagne des Européennes est lancée. Et, du côté de l’Elysée, le lancement a pris la forme d’une tribune. Emmanuel Macron a pris sa plume pour développer sa vision de l’Europe. Le président Français a convaincu au moins un lecteur : le maire de Toulouse.

L’ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, s’engage aux côtés du chef de l’Etat pour les Européennes. Cela lui vaut d’ailleurs un rappel à l’ordre de la part de Laurent Wauquiez. Jean-Luc Moudenc (membre comme Jean-Pierre Raffarin de LR) est plus subtil que l’ex locataire de Matignon. Le maire Les Républicains de Toulouse se « contente » d’un soutien sur l’Europe.

Mais c’est un soutien sans faille. Jean-Luc Moudenc se « reconnai(t) tout à fait dans (l’)approche à la fois réaliste et volontariste » d’Emmanuel Macron. L’élu toulousain estime que ‘la tribune du président Macron est en phase avec l’idéal européen auquel j’ai toujours adhéré, et qui est celui de ma famille politique ».

Laurent Dubois (@laurendub)

 

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