Des idées concrètes sur Toulouse et sa Métropole. C’est la vocation d’un nouveau cercle de réflexion. Il regroupe une cinquantaine de personnes, venues d’horizon professionnels et politiques différents.
La prochaine réunion est prévue pour le 20 novembre prochain. Elle doit permettre de trouver un nom. Mais, s’agissant de la vocation, elle est déjà sur la table: proposer des idées. Des chefs d’entreprises, des étudiants, des journalistes et des comptables souhaitent alimenter le débat toulousain.
Pour éviter toute interférence avec les municipales, le groupe de réflexion a programmé son auto-dissolution. « La durée de vie est limitée entre maintenant et la rentrée prochaine, en septembre 2019. C’est pour permettre aux uns et aux autres de faire campagne » déclare Philippe Joachim. L’ancien communicant de Ségolène Royal et de Martin Malvy, « souhaite être un lanceur d’idées ». Avec une cinquantaine d’autres personnalités, Philippe Joachim va ouvrir une page Facebook. Pas de structure associative et aucun budget. « Nous avons juste besoin de nous retrouver » et d’opérer « comme un réseau social » estime Philippe Joachim.
Un « réseau social » composé de socialistes, de Marcheurs, de membres du parti Les Républicains mais « dont la majorité », selon Philippe Joachin, « sont des citoyens, sans appartenance politique ».
Tous les sujets ne seront forcément aborder. « On ne fait pas un programme. On va avancer des propositions concrètes. Mais nous ne sommes pas obliger de tout couvrir » précise Philippe Joachim. La première réunion, le 17 novembre, a notamment permis de dégager un thème : la propreté.
Philippe Joachim insiste sur un point : « on ne va pas faire un bilan ». Jean-Luc Moudenc appréciera certainement cette précision. Le but affiché est de mettre en adéquation un sujet et une personne qui est intéressée pour travailler dessus. S’agissant de la propreté, un des participants a soulevé la question et a proposé de le traiter. Les autres membres du groupe viendront épauler cette bonne volonté avant que la contribution ne soit rendue publique sur Facebook et Twitter.
Il ne reste plus qu’à attendre.
Laurent Dubois (@laurentdub)