Pour l’ancien maire de Toulouse, il est encore trop tôt pour plonger dans les Municipales. Mais Pierre Cohen observe et dresse un constat : « la droite est divisée ».
Pierre Cohen attend les Européennes pour parler des Municipales. L’ancien maire de Toulouse observe les grandes manœuvres au PS et du côté d’En Marche. Mais Pierre Cohen estime que cette « agitation ressemble à de la fébrilité ». Pour le leader de Génération-s en Haute-Garonne; « c’est compliqué de se projeter dans les Municipales alors que l’on ne « connaît pas le résultat des Européennes ».
Cette prudence n’empêche pas Pierre Cohen de suivre de près les grandes manœuvres. S’agissant de son ancien parti, le PS, l’ancien maire de la ville Rose s’interroge sur la préparation d’un tandem entre une élue régionale et le sénateur de la Haute-Garonne. « C’est un peu désobligeant pour Claude Raynal et que va-t-il se passer si Nadia Pellefigue refuse ? Georges Méric va l’exclure du parti socialiste ? »
Mais c’est surtout l’actualité du côté d’En Marche et du Modem qui aiguise la curiosité de Pierre Cohen. Ce lundi 1 avril, les deux partis ont créé une club de réflexion afin de préparer les Municipales.
Pierre Cohen estime que cela « change la donne ». « Si la gauche est divisée. La bonne nouvelle, c’est que la droite est également divisée. Emmanuel Macron est clairement de droite ». Cela « complique la situation pour Jean-Luc Moudenc. Il y a quelques mois, on l’impression qu’il marchait sur l’eau et avançait sereinement. Ce n’est plus le cas ».
Les velléités (locales) des « marcheurs » reposent sur les épaules de plusieurs ex-socialistes. Mais ce que retient surtout Pierre Cohen c’est la concurrence (ouverte) entre En Marche et le maire (sortant) de Toulouse. Pierre Cohen insiste sur une leçon de l’histoire (municipale). « En 2008, la gauche était unie et elle a gagné. En 2014, Jean-Luc Moudenc a gagné parce que la droite était unie » rappelle l’ancien maire.
Mais là encore, Pierre Cohen se montre prudent : « une municipale ça se fait dans les 4 ou 5 derniers mois » avant l’élection.
Laurent Dubois (@laurentdub)