28 Mar

Conseil Régional : le Brexit en débat lors de l’assemblée plénière

Les élus d’Occitanie réunis ce jour à Montpellier avaient à l’ordre du jour un plan d’action face à la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Difficile toutefois de savoir comment agir tant la situation est floue de l’autre côté de la Manche.

Assemblée plénière du 28 mars à Montpellier. Crédit Photo : Laurent Boutonnet Région Occitanie

« Je ne comprends pas pourquoi ce plan d’action » est soumis au vote sachant qu’il est impossible de dire ce qu’il va se passer et quelle forme ce Brexit peut prendre » indiquait déjà deux jours avant cette plénière un élu régional proche du dossier. Et pourtant la sortie des britanniques de l’UE a occupé les discussions cet après-midi au parc des expositions de Montpellier.

Dès son discours introductif, Carole Delga a tenu à préciser que le rapport présenté ce jour sur les conséquences du Brexit sur notre économie régionale « démontre que notre destin est intrinsèquement lié à l’Europe ». 8000 entreprises régionales dont un quart n’ont jamais exporté au-delà de l’Union Européenne représentant pour 1,6 milliards d’euros : voilà de quoi poser le problème.

Une bouteille de vin sur quatre exportée au Royaume-Uni provient d’Occitanie

Un repère plus que symbolique pour simplifier : presque une bouteille de vin sur quatre exportée au Royaume-Uni provient d’Occitanie. « A celles et ceux qui ont présenté le Brexit comme la Panacée ou comme une formalité, voilà une réalité brutale pour nos entreprises et leurs salariés : formalités douanières à revoir, chaîne logistique entravée, nouvelles règles de certification et danger pour nos produits sous indication géographique » a énoncé sentencieusement la président socialiste de région.

Du côté des douanes, on n’est pas plus serein sachant que parmi ces 8000 entreprises commerçant avec la Grande-Bretagne, moins de 250 ont demandé des conseils pour l’instant. Dans les autres secteurs que ceux de l’industrie ou de l’agro-alimentaire, n’oublions pas le tourisme. Les britanniques représentent la 4ème clientèle étrangère de l’Occitanie en nuitées marchandes, hôtels et campings.

Un constat clair, des solutions plus floues

Au-delà du secteur économique, la Région rappelle dans un communiqué que le Brexit « aura également des conséquences pour les étudiants d’Occitanie, les résidents britanniques, les aéroports desservis par des compagnies britanniques, les touristes britanniques et les laboratoires de recherche ». De son côté, dès lundi dernier, la Commission Européenne avait toutefois tenu à rassurer, notamment sur ces domaines, en rappelant ses « mesures d’urgence en cas d’absence d’accord ».

Voilà pour le constat certes édifiant mais qui, lui, ne bougera pas. En revanche, côté solutions, tout est mouvant en fonction des prochaines tractations à la chambre des députés britanniques. Le plan d’action présenté ce jeudi en plénière par la majorité régionale reste donc flou malgré l’annonce de «mesures d’accompagnement spécifiques pour les filières concernées ».

Ainsi pour aider aux futures nouvelles formalités douanières des «Pass et contrats Export » sont évoqués. La Région annonce également déjà avoir mis en place « des actions ciblant spécifiquement le Royaume-Uni en 2019 » avec notamment le recours à des consultants spécialisés ou un séminaire à Londres « via son agence de développement économique AD’OCC ».

« Brexit : quelles conséquences pour notre région ? » Ce sera le thème de Dimanche en Politique cette semaine.

Patrick Noviello (@patnoviello)

Le député de l’Aveyron Arnaud Viala veut couper le RSA aux manifestants auteurs de dégradations

En plein mouvement des Gilets jaunes, le député a déposé une proposition de loi en ce sens à l’Assemblée nationale.

Arnaud Viala (Photo : Ch. Morin / MaxPPP)

Faut-il appliquer une sorte de « double peine » aux manifestants qui sont condamnés par la justice après des exactions sur des biens publics ou privés en leur supprimant des prestations sociales, notamment le revenu de solidarité active (RSA) pour ceux qui en bénéficient ?

C’est en tout cas l’idée du député Les Républicains de l’Aveyron Arnaud Viala qui a déposé une proposition de loi en ce sens le 20 février dernier. Une proposition qu’ont signé un vingtaine de députés et dont l’examen a été renvoyé devant la commission des loi.

En présentation du cette proposition de loi, qui ne comprend qu’un seul article, le député présente ainsi son argumentaire :

Si les personnes qui se livrent, lors d’une manifestation, à des dégradations sur la voie publique et/ou dans des locaux publics ou privés, encourent d’ores et déjà des peines d’amende et/ou d’emprisonnement ainsi que diverses peines complémentaires, il est concevable de compléter cet arsenal répressif par une suspension de leurs droits au RSA.

Il faut priver du revenu de solidarité active (RSA), prévu à l’article L. 262-1 du code de l’action sociale et des familles, des « casseurs » qui en sont bénéficiaires, et ce, en raison de leur participation (armée ou non) à un attroupement, de leur participation armée à une manifestation ou réunion publique autorisée ou de la provocation directe à un attroupement armé.

En d’autres termes, ceux qui seraient condamnés par la justice pour des exactions commises pendant des manifestations sociales et qui sont bénéficiaires du RSA pourraient se voir suspendre cette aide sociale.

La proposition de loi a été déposée le 20 mars dernier, soit quelques jours après les graves incidents sur les Champs-Elysées à Paris.

La notion de « double peine » n’est pas nouvelle : régulièrement, le législateur souhaite ajouter à la sentence de la justice une peine administrative. Arnaud Viala propose dans le cas du RSA qu’il ne s’agisse, au regard de la constitution, que d’une suspension, d’un an maximum, et pas une suppression définitive.

FV (@fabvalery)

27 Mar

Européennes 2019 : deux Toulousains et un Narbonnais sur la liste (nationale) du PS

Le parti socialiste vient d’arrêter sa liste (national) pour les Européennes 2019. Deux toulousains sont sélectionnés et le député (sortant) de l’Aude, Eric Andrieu, est en tête d’affiche.

Photo MaxPPP

Le bureau national du parti socialiste a adopté son casting pour les élections Européennes. La liste devra être validée par un vote militant le 2 avril prochain. 40  candidat(e)s sont sélectionné(e)s. Le député (sortant), originaire de l’Aude, Eric Andrieu est en tête de la liste pour les hommes. Ce n’est pas le seul « représentant » de l’Occitanie. Le conseiller régional et patron des socialistes de l’Hérault, Hussein Bourgi.

Deux toulousains sont également retenus : Fabrice de Comarmond et Mireille Murawski. Une présence symbolique puisqu’ils sont positionnés en 18éme et 15éme places. Des places non éligibles. Dans le dernier sondage disponible le PS est crédité de 6 points. Pour obtenir des sièges, les listes en compétition doivent franchir la barre des 5% des suffrages exprimés. 

Liste du PS pour les Européennes :

Femmes : 1 Sylvie Guillaume 2 Nora Mebarek 3 Pernelle Richardot 4 Karine Gloanec-Maurin 5 Fourough Salami 6 Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy 7 Béatrice Bellay 8 Pascale Bousquet Pitt 9 Gabrielle Siry 10 Cécilia Gondard 11 Charlotte Picard 12 Julie Lesage 13 Myriam El Yassa 14 Athénais Kouaidri 15 Mireille Murawski 16 Nathalie De Oliveira 17 Maryline Chatelon 18 Béatrice Hakni Robin 19 Elisabeth Humbert-Dorfmüller 20 Chantal Jeoffroy

Hommes : 1 Eric Andrieu 2 Christophe Clergeau 3 Jean-Marc Germain 4 Roger Vicot 5 Vincent Le Meaux 6 Philippe Naillet 7 Laurent Baumel 8 Hussein Bourgi 9 François Kalfon 10 Arnaud Hadrys 11 Rémi Cardon 12 Mickaël Vincent 13 Eric Sargiacomo 14 Christophe Fouillère 15 Flavien Cartier 16 François Chemin 17 Cyril Fonrose 18 Fabrice De Comarmond 19 Aleksander Glogowski 20 Frédéric Engelmann

 

26 Mar

Des tracts et du « sang » sur la façade de la permanence parlementaire de Monique Iborra : signé Act Up

Act Up a mené une action la permanence de la députée (En Marche) de la Haute-Garonne, Monique Iborra. Une action pour dénoncer l’expulsion de séropositifs par le gouvernement Macron.

Photo : Act Up

L’action s’est déroulée ce mardi 26 mars, à 9 heures 30. L’association de lutte contre le sida, Act Up, a placardé des tracts sur la façade de la permanence parlementaire de Monique Iborra. Un des militants, Maximilien Guy, justifie le choix du site : « Monique Iborra est députée En Marche et elle représente le gouvernement Macron ».

Act Up Sud Ouest dénonce l’expulsion de malades séropositifs, notamment vers le Brésil. Maximilien Guy parle d’une « mise en danger des malades avec une remise en cause des traitements mais aussi de risques physiques s’agissant du Brésil en raison de l’élection d’un nouveau président homophobe ».

Monique Iborra était absente au moment des faits. La députée assistait à une réunion de groupe à l’Assemblée. Elle a appris l’action d’Act Up par…France 3 Occitanie.

Monique Iborra déclare ne pas « être au courant de cas d’expulsions ». La députée va se renseigner auprès du ministère de l’Intérieur. Mais elle déplore la méthode : « j’aurai préféré qu’ils me contactent et qu’ils expriment leurs arguments. Ils n’ont pas choisi le dialogue ».

Martin Vanlaton (@mvanlaton) et Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

Des enseignants grévistes délogés de force par la police : le député Sébastien Nadot interpelle le ministre de l’Education

Le 19 mars dernier la police a débloqué le Rectorat de Toulouse. Des enseignants (grévistes) ont été aspergés de gaz lacrymogène et jetés au sol. Le député toulousain Sébastien Nadot interpelle le ministre de l’Education et demande si l’usage de la force était nécessaire.

Sébastien Nadot. Photo : MaxPPP

Ce mardi 19 mars, lors d’une journée de grève dans la fonction publique, des enseignants ont bloqué l’entrée du Rectorat de Toulouse. Les forces de l’ordre sont intervenues. Le député de Toulouse, Sébastien Nadot, demande des explications au ministre de l’Education. Le parlementaire s’est ému de la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’images montrant l’utilisation de gaz lacrymogènes contre les enseignants. Le député, désormais Non Inscrit après son exclusion du groupe En Marche, a décidé d’interpeller Jean-Michel Blanquer.

Sébastien Nadot estime que l’évacuation policière du Rectorat « a été vécue avec beaucoup d’amertume dans les rangs de la communauté éducative toulousaine ». Le député précise au ministre que son « propos n’est pas celui d’un juriste qui chercherait à avoir s’il y a eu abus du droit de grève des uns ou utilisation disproportionnée de la force des autres ».Sébastien Nadot évoque le contexte. « Le pays connaît un moment de manifestations avec son lot de débordements et de violences qui commandent parfois des réponses d’extrême fermeté » déclare le parlementaire.

Mais il ajoute : « peut-on croire à une voie constructive qui oppose la violence à des instits ou à des profs en colère quand on connaît leur quotidien, quand on sait leur parcours, quand on en doute pas de leur dévouement et de leur professionnalisme ? »

Sébastien Nadot demande au ministre « si…tous les possibles du dialogue ont été épuisé pour en arriver là ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

25 Mar

Conférence Citoyenne : les 3 thèmes qui ressortent en Haute-Garonne

La seconde étape du Grand débat national s’est déroulée du vendredi 22 au samedi 23 mars en Haute-Garonne. Trois thèmes ressortent de la Conférence Citoyenne : la lutte contre les gaspillages, l’accès au numérique et une fiscalité alliant « éthique et fiscalité ».

Photo : AFP/Clément Mahoudeau

Pendant 2 jours, 109 citoyens ont participé à une Conférence Citoyenne  dans les locaux de Supaéro à Toulouse. Une Conférence régionale, organisée par le gouvernement, dans le cadre du Grand débat national. Une synthèse doit être publiée. Mais, selon nos informations, 3 axes ressortent s’agissant de l’Occitanie.

Les citoyens, tirés au sort, mettent en avant les thèmes suivants : la lutte contre le gaspillage et la question des emballages, l’accès au numérique et la fracture « ville/campagne » et une loi fiscale devant permettre de conjuguer écologie et éthique.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Européennes : la fondatrice de « L214 » à Toulouse sur la liste de la France Insoumise

« L 214 » occupe le devant de la scène (médiatique) avec des vidéos chocs dénonçant la souffrance animale. Une des représentantes de l’association, Carole Mare, est sur la liste de La France Insoumise (LFI) pour les Européennes.

Photo : Facebook

L’association L214 lance (régulièrement) des alertes sur la souffrance animale. Des vidéos, prises dans les abattoirs ou des élevages industriels, dénoncent (images chocs à l’appui) la maltraitance des poulets élevés en batterie ou des animaux de boucherie. La fondatrice de l’antenne toulousaine de L214 est candidate aux Européennes. Carole Mare porte les couleurs de LFI.

La militante de la cause animale entre dans l’arène électorale. Mais elle ne change pas de combat.

 

Carole Mare  « souhaite porter la voix des animaux, victimes invisibles et silencieuses du capitalisme. Parce que leur exploitation acharnée est institutionnelle et légale alors même que plus personne ne peut douter de leurs ressentis. Parce qu’ils n’ont aucun droit et sont exploités jusque dans leur chair pour des raisons de tradition et de profit, et traqués jusque dans les derniers espaces que ne nous ne leur avons pas encore volés ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

22 Mar

Parité : le faux-procès et le coup de communication de Mickael Nogal

Dans un tweet et une vidéo relayés notamment par la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, le député LREM de Haute-Garonne Mickael Nogal nous reproche de n’avoir invité que des hommes sur le plateau de notre émission du 24 mars. Nous avons choisi de lui répondre et de vous expliquer pourquoi nous estimions que ce procès d’intention est nul et non avenu.

Mickael Nogal. Député de la Haute-Garonne. Photo MaxPPP/Isorel

Tout d’abord, nous n’avons de leçon de parité à recevoir de qui que ce soit. Nous n’allons pas faire ici la liste des élues ou personnalités de la société civile invitées à participer à nos débats, pas plus que celle des émissions consacrées à cette même thématique de la parité. Nos fidèles téléspectateurs, et les autres, se feront eux-mêmes leur opinion. Et elle ne nous sera pas défavorable, je n’en doute pas.

La constitution d’un plateau d’invités en télévision n’est pas chose simple. Ce faux-procès qui nous est aujourd’hui  fait est l’occasion de vous en parler. Ce qui prévaut dans nos choix est avant tout la cohérence éditoriale par rapport à un thème de débat de réserver une place à une telle ou un tel. Il est évident que face à la réflexion sur la place des femmes dans notre société qui s’est légitimement instaurée ces dernières années, nous ne restons indifférents et ce depuis longtemps déjà.

Faut-il pour autant enfreindre les principes déontologiques qui nous guident ? Je ne le pense pas. Quels sont ces principes ? Priorité à la légitimité et aux compétences de l’invité par rapport au thème abordé, priorité à son implantation sur notre zone de diffusion, respect de l’équilibre de l’échiquier des formations politiques sur notre territoire et surtout indépendance dans les choix que nous faisons.

Alors reprenons une par une les accusations qui sont portées à notre encontre par le député Nogal. « Aucune femme n’a été invitée ». C’est faux. Nous avions convié notamment Brigitte Barèges, la maire Les Républicains de Montauban qui n’a pu être parmi nous pour des raisons d’agenda. Qui mieux qu’elle dont sa ville d’élection a été frappée de plein fouet par le terrorisme pouvait débattre, à nos côtés, dans cette émission consacrée aux mesures mises en place après les attentats qu’a connu notre région ?

Mickael Nogal explique ensuite que nous n’avons pas accepté qu’il soit remplacé par une autre élue. C’est vrai. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas aux femmes et hommes politiques, quels qu’ils soient et quelles qu’en soient les raisons, de composer nos plateaux d’émission. De plus, l’élue qu’il nous « proposait » ne l’est pas sur notre zone de diffusion. Là encore autre principe que nous essayons de ne pas enfreindre sauf raison éditoriale majeure.

De son côté, Monique Iborra, députée En Marche de Haute-Garonne, habituée de notre émission, a également été sollicitée par Mickael Nogal « mais trop tardivement » dit-elle. Nous l’avons eu au téléphone avant l’enregistrement de l’émission. Elle n’était plus disponible, comme elle l’explique également sur twitter. Elle dénonce d’ailleurs sur ces mêmes réseaux sociaux « une polémique inutile ».

 

Le député de Haute-Garonne met également en avant notre responsabilité parce que dit-il « la parité, et plus globalement la question de l’égalité entre les femmes et les hommes, ce n’est plus une option, ce n’est plus un sujet secondaire et que l’on peut tous agir, et que l’on peut faire de cette égalité entre les femmes et les hommes une réalité ». Nous sommes bien d’accord avec lui. Mais à l’heure actuelle il y a également une autre responsabilité qui est la nôtre, celle de notre indépendance en tant que média, notamment de service public, qui est de ne pas se laisser dicter nos choix.

Comme nous n’avons pas l’habitude ici de mâcher nos mots, et comme notre parole est libre, nous nous permettons donc aujourd’hui de qualifier cette fausse polémique de « coup de com’ » du député Nogal dont ni la classe politique ni la parité ne sortent grandies. Pour notre part nous continuerons à faire vivre le débat, la liberté de la presse ainsi que la parité, en toute indépendance.

Léo Lemberton (@leolemberton) et Patrick Noviello (@patnoviello)

Européennes : le politologue Dominique Reynié tacle la candidature du « gilet jaune » Benjamin Cauchy

Le gilet jaune Benjamin Cauchy figure sur la liste de Debout La France pour les Européennes. Le politologue Dominique Reynié qualifie l’opération de « farce ».

Benjamin Cauchy. Photo : MaxPPP

Plusieurs gilets jaunes en ont parlé. Benjamin Cauchy l’a fait. Des figures du mouvement ont évoqué la création d’une liste ou une candidature pour les Européennes. Ces projets restent de simples intentions. Mais, s’agissant du toulousain, c’est réussi. Benjamin Cauchy participera au scrutin de mai prochain.

Lundi prochain, ce 25 mars, Debout La France doit dévoiler le « classement » de sa liste et on connaîtra la place de Benjamin Cauchy. Mais c’est acté par un communiqué de presse du parti de Nicolas Dupont-Aignan. Adhérent de Debout La France en Haute-Garonne, le gilet jaune retrouve une famille politique qu’il n’a jamais quitté.

Ce retour au « bercail », après une tentative chez Les Républicains, n’a pas échappé à un observateur assidu de la vie politique. Le politologue Dominique Reynié qualifie l’entrée en scène électorale de gilet jaune, de tour de force ou plutôt de « tour de farce ».

 

Le président de la Fondation pour l’Innovation Politique (Fondapol) ironise et rappelle que Benjamin Cauchy a tenu un discours anti-establishment et finit sur la liste d’un énarque de formation, Nicolas Dupont-Aignan.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

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