Un contrôle public de l’aéroport Toulouse-Blagnac. C’est le vœux adopté par la France Insoumise et le PS au conseil régional. Une alliance (inédite) après une série d’escarmouches.
C’est un simple vœux. Mais il revêt une dimension politique. Ce jeudi 28 mars, le parti socialiste et la France Insoumise ont adopté une position commune. Depuis le début du mandat régional, on ne compte plus les points de friction. Mais l’aéroport de Toulouse-Blagnac a permis la constitution d’une alliance autour d’une cause : le contrôle public de la structure aéroportuaire.
La France Insoumise, un conseil régional MRC et deux élus socialistes ont déposé, avant la « plénière » du 28 mars, un texte. Le vœux était plus ambitieux que celui (finalement) voté par la majorité socialiste. La France Insoumise et ses co-signataires souhaitaient que le conseil régional soutienne l’action judiciaire d’un collectif. Une action intenté devant le juge administratif par 3 syndicats et visant à obtenir la nullité de la privatisation (partielle) de Toulouse-Blagnac.
C’est une version « light » qui, finalement, a été adoptée. La présidente (socialiste) du conseil régional s’est alignée sur la France Insoumise. Mais le volet « judiciaire » est passé à la trappe. Face à ce retrait, les élus France Insoumis se sont abstenus.
Malgré une (nouvelle) divergence, Toulouse-Blagnac aura tout de même réussi une (petite) prouesse : réunir les deux « frères ennemis » de la gauche régionale.
Laurent Dubois (@laurentdub)