La République En Marche (LaRem) propose un deal à Jean-Luc Moudenc. Un soutien aux Européennes contre un soutien aux Municipales. Le maire de Toulouse qualifie la méthode de « chantage ».
C’est du « donnant-donnant ». Si Jean-Luc Moudenc s’affiche aux cotés de la liste Macron pour les Européennes, il n’aura pas de liste En Marche en face de lui aux Municipales. Cet échange de bons procédés a été défini lors d’une réunion des instances nationales de La République En Marche.
En Haute-Garonne, le référent départemental d’En Marche, Pierre Castéras, a plusieurs fois martelé le leitmotiv dans les colonnes de la presse locale. Un soutien de Jean-Luc Moudenc aux Européennes conditionne l’attitude du parti « macroniste » pour les Municipales. Jean-Luc Moudenc n’apprécie pas le marchandage. « Me faire du chantage, de surcroît public, n’est pas la bonne méthode pour me convaincre. Bien au contraire » estime le maire de la 4ème ville de France.
« Ma position sur les élections européennes sera déterminée selon mes convictions et non en fonction de considérations politiciennes ou de petits calculs en vue d’autres scrutins, totalement différents de la désignation du Parlement Européen. L’Europe est un sujet trop important pour faire l’objet d’une instrumentalisation à des fins partisanes. Les Toulousains attendent de leur maire qu’il s’occupe de la ville et non du scrutin européen » déclare Jean-Luc Moudenc.
« C’est en fonction de la composition des listes et en présence du projet européen qu’elles porteront » que Jean-Luc Moudenc « décider(a) de (son) vote du 26 mai ».