La députée européenne Virginie Rozière quitte la liste « PS-Place Publique ». Une liste menée par le philosophe Raphaël Glucksmann, avec le soutien du parti socialiste. La Radicale de Gauche dénonce des pressions exercées par le patron de la Dépêche du Midi sur le patron du PS et Raphaël Glucksmann.
Virginie Rozière claque la porte de la liste « Place Publique ». La députée européenne (Radicale de Gauche) a rompu les négociations avec ses partenaires. « On avait un accord en début de semaine dernière et puis des conditions inacceptables ont été posées » déclare la montpelliéraine. Les conditions en question concernent « l’abandon de l’étiquette Radicale de Gauche (sous laquelle elle souhaitait se présenter et qui est la sienne depuis plusieurs mois) pour celle du PRG (le parti de Jean-Michel Baylet) ».
La députée (sortante) ne veut pas « renier ses convictions et en plus pour une place inéligible ». Pour Virginie Rozière, la manœuvre est signée. Jean-Michel Baylet aurait exercé des pressions sur Raphaël Glucksmann et le premier des socialistes, Olivier Faure. La Radicale de Gauche affirme disposer d’une preuve formelle : les aveux de Raphaël Glucksmann et Olivier Faure.
Selon la parlementaire, l’ancien ministre PRG, Jean-Michel Baylet, ne l’entend pas de cette oreille. Virginie Rozière attend une assignation pour diffamation. L’affaire pourrait prendre une tournure judiciaire.
En attendant, la députée sortante prononce un verdict politique : « Place Publique et Raphaël Glucksmann sont censés renouveler la manière de faire de la politique, ce n’est pas un bon signal de commencer en cédant aux pressions ».
Laurent Dubois (@laurentdub)