Nouvelle saison. Nouveau climat. Le printemps arrive. L’atmosphère politique change. Jean-Jacques Bolzan tire les leçons d’un « hiver » électoral. Soutien actif de Christine de Veyrac, le leader du Parti Radical trouve la pré-campagne de la députée européenne trop frileuse. Il est refroidi par une absence de « dynamisme ». Pour lui, « une municipale, c’est le terrain. C’est travailler sur le fond. Il faut écouter, proposer, décider. Ce n’est pas une élection qui se fait avec une simple étiquette, comme pour une législative ou une européenne ». Jean-Jacques Bolzan revendique un travail de terrain, auprès des toulousains. Il souhaite un « vrai projet pour la ville Rose et ses habitants ». Or, « ça n’avance pas ». Jean-Jacques Bolzan déplore une « absence d’esprit d’équipe, de perspective et de leadership ».Décidemment, rude semaine pour Christine de Veyrac, elle vient de perdre l’architecte de son programme, Claude Doussiet. Ce proche de Jean-Louis Borloo lui reproche un manque de constance et de rigueur. Jean-Jacques Bolzan, quant à lui, ressent surtout « une immense frustration ». A la tête de son association, « Agir pour l’avenir des toulousains », il « souhaite apporter des solutions concrètes aux problèmes des toulousains ». Il aimerait « tout simplement travailler au meilleur projet possible » pour 2014. A l’heure actuelle, « ce n’est pas le cas ». Des commissions existent. Mercredi, par exemple, une trentaine de personnes ont débattu sur les questions de transports. Jean-Jacques Bolzan reconnait « le travail et le dévouement des militants » ; Mais, il « regrette une absence cruelle et réelle de leadership ». Pour le leader radical, le temps presse. « Il faut boucler un projet avant l’été et partir en campagne en septembre ». Dans son esprit, « cela repose sur l’unité ». Pour le moment, « c’est la désunion totale ». « On peut s’entendre à Ramonville avec une liste unique UDI-UMP. C’est possible à 10 km de la place du Capitole. A Toulouse, pour des raisons de personnes, c’est OK Corral ». Jean-Jacques Bolzan a suivi de près les dernières législatives partielles. Il en tire une conclusion sans appel : «sans unité, pas de victoire ».Il est convaincu que « les leçons nationales sont applicables au niveau local ». Sur le terrain, il constate que « les toulousains aspirent à un changement ». Pour lui « il est possible de battre Pierre Cohen ». Cette victoire passe par « une unité de la droite, du Centre et de la société civile ». Jean-Jacques Bolzan est catégorique. « A ce jour, l’unité passe par un travail commun avec Jean-Luc Moudenc ».
LD