19 Nov

Elus locaux à l’Elysée : le maire d’Eauze appelle au boycott par solidarité aux « gilets jaunes »

Emmanuel Macron invite les élus locaux à l’Elysée. Cette invitation remplace le traditionnel déplacement présidentiel au congrès des maires. Le maire d’Eauze appelle au boycott de cette rencontre.

Michel Gabas. Maire d’Eauze. Photo : MaxPPP

Emmanuel Macron ne participera pas au prochain congrès des maires, porte de Versailles. Le chef de l’Etat s’est engagé à revenir tous les ans. Mais l’édition 2018 va se réduire, côté Elysée, à une invitation rue du Faubourg Saint-Honoré. 1000 élus sont conviés. Mais le maire d’Eauze, dans le Gers, décline l’invitation et « invite tous (ses) collègues à en faire de même ».

Michel Gabas estime qu’Emmanuel Macron « n’écoute pas le peuple ». Il « doit s’exprimer devant (ndlr les maires invités). C’est à notre tour de rester sourd à ses déclarations ». Le maire d’Eauze pointe l’absence de dialogue s’agissant de la taxation de l’essence et du diesel. Michel Gabas se fait le porte-parole des départements ruraux et considère que « l’augmentation du carburant est vécu comme une punition et la colère gronde ».

Pour Michel Gabas, « les automobilistes ne ne sont pas des pollueurs et des irresponsables. Il n’ont pas le choix et avoir une voiture est une nécessité vitale. Ils n’ont pas le choix ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Suite à la publication de l’article, le maire (LR) de Lavaur, Bernard Carayon, annonce qu’il ne participera pas à la rencontre organisée par l’Elysée.

 

Gilets Jaunes : deux députées En Marche dénoncent une « manipulation » de La Dépêche du Midi

La Dépêche du Midi met à la Une « le coup de force des gilets jaunes » et, sur la même page, les actions du conseil régional en faveur de la mobilité. Les députées En Marche de la Haute-Garonne et du Tarn estiment que le quotidien régional surfe sur la vague des « gilets jaunes » pour faire la promotion du conseil régional.

Monique Iborra. Photo : Facebook

Ce dimanche 18 novembre, la Dépêche du Midi a titré sur « le coup de force des gilets jaunes ». Un jour après la mobilisation de quasiment 300 000 manifestants dans toute la France, rien de surprenant. Mais, sur la même page, le quotidien régional a inséré un encart, en rouge et jaune, intitulé « La région agit pour les mobilités et le pouvoir d’achat !« .  Un bandeau « 2,5 millions de billets de train à petits prix » et le logo du conseil régional d’Occitanie complètent le « visuel ».

Cette Une (mixant « actu chaude » et publicité) n’est pas passée inaperçue. Elle est même restée en travers de la gorge de deux députés En Marche. La proximité politique entre le quotidien et le conseil régional socialiste est évidente. La Dépêche du Midi est la propriété d’une famille Baylet encartée chez les Radicaux depuis les années 30 et les Radicaux appartiennent à la majorité de Carole Delga. Les rapports commerciaux entre le conseil régional et le quotidien sont également réels. Comme de nombreuses autres collectivités, la Région achète des espaces publicitaires dans les colonnes du quotidien et fait imprimer son journal sur les rotatives de l’entreprise Baylet.

Tous ces faits sont parfaitement connus et appartiennent au domaine public.

Les députés En Marche auraient pu jouer l’indifférence. Mais Monique Iborra et Marie-Christine Verdier-Jouclas ont décidé de marquer le coup et réagir publiquement.

La députée de la Haute-Garonne a choisi comme « angle d’attaque » Carole Delga. Monique Iborra estime que la présidente de Région « se fait payer » une « page de pub » dans les colonnes du quotidien régional. Une page payée « grâce à la taxe sur les produits pétroliers que lui verse le gouvernement ».

 

Marie-Christine Verdier-Jouclas reprend les arguments de sa collègue toulousaine. Mais elle les reformule différemment.

 

Dans l’entourage de Carole Delga, un seul commentaire, en forme de question : « les députées sont-elles contre des tarifs réduits sur le TER ? ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

15 Nov

Municipales à Toulouse : « pas forcément une liste France Insoumise pure » pour Manuel Bompard

La France Insoumise (LFI) aura une liste pour les prochaines élections municipales. L’affiche pourrait intégrer des personnalités extérieures au parti de Jean-Luc Mélenchon.

Manuel Bompard. France Inoumise. Photo : MaxPPP

La France Insoumise a réalisé un score important aux dernières élections législatives. Mais, pour Manuel Bompard, le vrai test sera les prochaines Européennes. « Le résultat des Européennes aura un impact direct sur les municipales à Toulouse. Plus le score sera important et plus notre ambition municipale sera grande » estime le proche de Jean-Luc Mélenchon.

Pour le moment, la France Insoumise planche sur un programme pour Toulouse. « S’agissant de l’incarnation (ndlr la tête de liste), ce n’est pas la question du moment » précise Manuel Bompard. La future tête de liste aux Européennes reconnait qu’il existe « une hypothèse Claire Dujardin mais c’est une hypothèse. Il peut en exister d’autre ».

« Il n’y aura pas forcément de liste LFI pure » selon Manuel Bompard. Mais une chose est certaine. « LFI aura un rôle moteur et il y aura une liste autour de LFI », annonce Manuel Bompard. L’homme de confiance de Jean-Luc Mélenchon dresse un constat : « la clé n’est pas un cartel » de partis politiques.

Manuel Bompard a plutôt en tête des personnalités syndicales ou associatives, des citoyens. Des personnalités politiques ? « Pourquoi pas » répond Manuel Bompard. Le responsable de LFI pose une seule condition : « elle devra également nous soutenir au moment des Européennes ».

L’hypothèse d’un contact et de rencontres avec Nadia Pellefigue circule. Manuel Bompard ne confirme pas et ne commente pas. Il se contente de préciser que la socialiste pourrait (éventuellement) être une des « personnalités politiques » sur la liste autour de LFI.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Gilets jaunes : le maire (LR) de Lavaur appelle au blocage

Le maire (LR) de Lavaur, Bernard Carayon, appelle à rejoindre le mouvement des Gilets jaunes et à rejoindre le mouvement de blocage de routes.

Bernard Carayon, maire de Lavaur.

Ce mercredi 14 novembre, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français. Un peu plus de 48 heures avant la manifestation du 17 novembre, le chef de l’Etat a essayé de désamorcer la colère des automobilistes. Cette séquence fait suite à l’annonce de mesures par le gouvernement. Pour le maire (LR) de Lavaur, rien n’y fait. « Les Français en gilets jaunes ne sont pas entendus par Macron ».

Pour Bernard Carayon « sur tout le quinquennat, ce sont 15 milliards…qui vont ponctionner le pouvoir d’achat des automobilistes ». L’élu tarnais considère qu’Emmanuel Macron « que l’on appelait jusqu’à présent le « Président des riches » est devenu de surcroît « le Président des taxes ».

L’élu, proche de Laurent Wauquiez, estime « qu’il n’y a pas d’autre choix que de manifester, samedi, dans la paix, mais dans la détermination ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Gilets jaunes : les écolos favorable au blocage et pour…la hausse des carburants

Les Écologistes d’Occitanie comprennent la colère des « gilets jaunes » et des automobilistes. Mais le conseiller régional, Gérard Onesta, et l’élu toulousain, Antoine Maurice, sont favorables à une augmentation de la fiscalité des carburants.

Photo : MaxPPP

« Pour éviter la catastrophe de l’augmentation de deux degrés de la température, il faut bien augmenter de deux centimes et même plus, le prix des carburants qui détruisent le climat et font, via la pollution, des dizaines de milliers de victimes chaque année ». L’argumentaire pourrait émaner d’Edouard Philippe ou d’Emmanuel Macron, mais il émane du chef de file régional des écologistes, Gérard Onesta.

Le président du Bureau de l’Assemblée du conseil régional est sur la même ligne que le gouvernement : la hausse de la fiscalité des carburants est nécessaire. Gérard Onesta est d’accord sur le fond avec l’Elysée et Matignon, mais il condamne la méthode :

Cela se fait dans une improvisation pathétique sans remise à plat complète de la fiscalité, équilibrée, négociée donc acceptable. C’est une faute lourde du gouvernement qui, s’il se souciait vraiment du climat, n’aurait pas octroyé « en même temps » à Total le droit de forage au large de la Guyane.

Gérard Onesta ne va pas revêtir un gilet jaune et il n’appelle pas au blocage des routes. L’élu dénonce « celles et ceux qui se contentent d’instrumentaliser les aigreurs et les détresses ». Mais l’élu écologiste demande des « mesures d’accompagnement pour aider les populations les plus faibles dans cette indispensable transition » écologique.

L’élu (EELV) toulousain, Antoine Maurice, est sur la même ligne : « la fiscalité carbone est utile et nécessaire à condition d’être juste. Il n’y a pas d’écologie sans justice sociale ». Le conseiller municipal à la mairie de Toulouse, « refuse d’opposer la menace de la fin du monde et la crainte de la fin du mois ».

Pour Antoine Maurice, « les colères sont légitimes donc (il) comprend la mobilisation du 17 novembre ». Un soutien et une compréhension mais une nuance : « il ne faut pas que ce mouvement ne reste qu’une coalition de rejet ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

13 Nov

Municipales à Toulouse : rappel à l’ordre au PS

Le « patron » des socialistes la Haute-Garonne rappelle à l’ordre ses camarades. Sébastien Vincini dénonce des « initiatives à l’extérieur du parti » au sujet des Municipales à Toulouse.

Sébastien Vincini, 1er secrétaire de la Fédération du PS 31

Le 1er Fédéral de la Haute-Garonne tape du poing sur la table. Il a adressé, ce lundi 12 novembre, une lettre aux militants et cadres de son parti. Et, Sébastien Vincini, n’apprécie pas du tout « des initiatives qui fleurissent à l’extérieur (du) parti ». Le patron du PS31 ne donne pas de nom mais dresse une liste de ces « initiatives » : « organisation d’un rendez-vous public ouvert aux toulousains et toulousaines invitation faite à des représentants d’autres forces politiques ».

Sébastien Vincini ne donne pas de nom et ne personnalise pas le recadrage. Mais l’allusion est transparente. « Le rendez-vous ouvert aux toulousains et aux toulousaines » correspond parfaitement à un évènement organisé par Romain Cujives, à l’occasion de la parution de son livre-programme.

Sébastien Vincini estime que le débat doit être interne et que la seule échéance est la prochaine investiture d’un candidat par les militants socialistes. « La désignation de la/du premier-e des socialistes pour Toulouse n’est pas une primaire ouverte à l’ensemble des toulousain-e-s. Nous connaissons tous les limites d’une telle primaire, la précédente, à l’échelle nationale, a démontré les risques et les dégâts pour notre formation politique » écrit Sébastien Vincini.

Pour le 1er Fédéral, les échappées extérieures au PS « ne (lui) paraissent pas garantir la qualité d’un débat interne serein mais surtout elles lui paraissent en totale contradiction avec la volonté de porter un message commun ».

Un socialiste a sa propre lecture du rappel à l’ordre du patron du PS31 : « Traduction évidente. Raynal (NDLR : qui bénéficie du soutien affiché du président PS du conseil départemental) est largué par ses petits camarades engagés dans la compétition. Tout particulièrement Cujives, de plus en plus l’homme à abattre ! L’allusion est à peine voilée ».

Ambiance

Laurent Dubois (@laurentdub)

12 Nov

Gilets jaunes : récupération politique ou « populisme » pour les députés En Marche !

Les appels au blocage se multiplient. Pour les députés En Marche de la Haute-Garonne, du Gers et des Hautes-Garonne, le mouvement est politique.

Photo : MaxPPP/Charmeux

Les gilets jaunes occupent massivement les réseaux sociaux. Mais la vraie étape et l’heure de vérité, c’est ce samedi 17 novembre. Les chiffres diront si la grogne contre la hausse des carburants est une vague de fond. En attendant, pour plusieurs députés En Marche ! de notre région, le mouvement révèle d’abord d’une récupération politique. Pour la députée de la Haute-Garonne, Corinne Vignon, il s’agit d’une « initiative de la société civile (qui) pourrait être compréhensible si elle n’avait pas été reprise par les partis politiques nationalistes qui font de ce mécontentement une manifestation anti-Macron ».

Le député « macroniste » des Hautes-Pyrénées, Jean-Bernard Sempastous, est sur la même ligne que sa collègue toulousaine : « normal qu’il y ait de la grogne !!! les oppositions jouent seulement sur les restrictions (ndlr : les hausses de taxe) et non pas les compensations qui sont proposées, sans parler des avancées environnementales ».

Pour le député du Gers, « de plus en plus le mouvement apparaît comme « populiste » : RN et LFI en soutien ». Jean-René Cazeneuve reconnaît toutefois que que des gilets jaunes viennent d’horizons « très partagés ». Sur l’éventuel succès du mouvement, le parlementaire gersois estime qu’on « va avoir du mal à mesurer car peu de voitures suffisent à bloquer » Jean-René Cazeneuve s’interroge sur la méthode « bloquer un pays est-ce un succès ? ». Mais le député En Marche est certain du résultat. Cela ne changera « nos objectifs, ni notre trajectoire » même si « le gouvernement va faire quelques annonces ».

Laurent Dubois (laurentdub)

Haute-Garonne : débarquement (programmé) du référent d’En Marche !

Les jours du référent départemental d’En Marche ! en Haute-Garonne sont comptés. Son remplacement est programmé.

Photo : MaxPPP/Tanguy

En Marche ! va élire un nouveau Délégué Général début décembre. Cette élection nationale risque d’avoir des répercutions au niveau de la Haute-Garonne. Selon nos informations, le mouvement d’Emmanuel Macron va organiser, à cette occasion, une « exfiltration » en douceur du référent départemental.

Pierre Castéras affirme qu’il « sera toujours là dans les prochains mois et qu’il participera à la préparation des municipales ». Mais un récent épisode à Toulouse Métropole doit précipiter son départ. Le référent d’En Marche s’est exprimé dans la presse locale afin d’annoncer que les élus En Marche n’allaient pas participer à un vote. Cette prise de position publique, doublée par une intervention auprès des élus métropolitains, a suscité la désapprobation et l’intervention des instances nationales d’En Marche.

Pour Pierre Castéras, le bilan est positif. Interrogé par France 3 Occitanie, le responsable départemental affirme avoir agi « en accord avec Matignon et l’Elysée ». Pierre Castéras estime que « l’opération n’a pas fait pschitt puisque En Marche a obtenu un amendement de la part de Jean-Luc Moudenc ».

Visiblement, ce n’est pas le ressenti des instances nationales d’En Marche. France 3 Occitanie a eu accès à un échange entre Toulouse et Paris et dans lequel il est précisé que Pierre Castéras n’aura bientôt plus de responsabilités au sein de LREM31. Une échéance est fixée : début décembre et les élections internes. Une méthode est également indiquée : « en douceur ».

Bien évidemment, tout cela reste encore un simple scénario. Mais la volonté et les intentions des instances nationales d’En Marche sont claires. En attendant une clarification, Pierre Castéras continue à exercer ses fonctions. Le référent départemental vient d’envoyer un document sur la méthodologie pour les prochaines municipales.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

09 Nov

Toulouse Métropole : le putsch qui fait « pschitt » d’En Marche !

De élus En Marche qui boycottent une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. C’est le scénario qui a manqué se produire à Toulouse Métropole. Il a fallu une intervention de Matignon et du secrétariat d’Etat en charge des Relations avec le Parlement pour remettre de l’ordre dans les rangs.

Photo : MaxPPP/Tanguy

Jean-Luc Moudenc a organisé un vote sur la fusion entre Toulouse Métropole et le conseil départemental. Le président de la collectivité toulousaine est favorable au projet. Un projet issu d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron et défendu par le gouvernement. La délibération a été adoptée avec une large majorité : 75 « Pour » sur les 79 votants.

Le vote s’est déroulé à « bulletin secret ». Mais les 75 « Pour » intègrent les 7 voix Modem et LaRem. Ce n’était pas gagné.

La veille du scrutin le référent départemental d’En Marche ! a appelé à un boycott du vote. Dans la presse régionale, Pierre Castéras a annoncé que les élus « macronistes » ne participeront pas au scrutin. Une déclaration surprenante. En Marche ne soutenant pas une réforme directement portée par…Emmanuel Macron, ce n’est pas banal

La manœuvre était bien « jouée » localement. Une fissure dans la majorité métropolitaine aurait affaibl Jean-Luc Moudenc. Visiblement, le maire de Toulouse ne s’attendait pas à ce coup de Trafalgar. Mais le président de Toulouse Métropole a pu compter sur l’aide involontaire du référent En Marche. La sortie médiatique de Pierre Castéras a permis de préparer une contre-attaque.

Matignon et le secrétariat en charge des relations avec le Parlement sont intervenus. Les 7 « Frondeurs » ont été contactés les uns après les autres. Le conseiller politique d’Emmanuel Macron, Stéphane Séjourné, a également été mis dans la boucle.

Les coups de téléphone ont pris la forme d’un recadrage. Ce mercredi, en fin d’après midi, Pierre Castéras a du rentre les armes. Selon une source, quelques heures avant le vote, il contacte les élus métropolitains pour leur demander de voter le vœux présenté par Jean-Luc Moudenc. Une heure avant le vote, élus En Marche et Modem rentrent dans le rang. Le président de Toulouse Métropole est passé très près d’un sérieux accident politique.

L’incident n’est pas clos. Jean-Luc Moudenc a fait un geste en direction du Modem, en amendant la délibération adoptée. Mais, du côté d’En Marche, il reste un goût amer. Le référent départemental ressort affaibli de l’épisode. Désavoué par Paris, Pierre Castéras a du corriger le tir sous la contrainte. La (fausse) manœuvre de l’ex élu PS est perçue comme une alliance objective avec le conseil départemental présidé par le socialiste, Georges Méric.

Pierre Castéras était déjà contesté en interne, s’agissant notamment de sa gestion de la législative (partielle) dans le Comminges. Selon nos informations, il y a plusieurs mois, sa tête a été demandée auprès du nouveau ministre de l’Intérieur et ancien patron d’En Marche, Christophe Castaner.

La mésaventure à Toulouse Métropole ne va pas arranger la situation.

Laurent Dubois (@laurentdub)