Le 19 mars dernier la police a débloqué le Rectorat de Toulouse. Des enseignants (grévistes) ont été aspergés de gaz lacrymogène et jetés au sol. Le député toulousain Sébastien Nadot interpelle le ministre de l’Education et demande si l’usage de la force était nécessaire.
Ce mardi 19 mars, lors d’une journée de grève dans la fonction publique, des enseignants ont bloqué l’entrée du Rectorat de Toulouse. Les forces de l’ordre sont intervenues. Le député de Toulouse, Sébastien Nadot, demande des explications au ministre de l’Education. Le parlementaire s’est ému de la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’images montrant l’utilisation de gaz lacrymogènes contre les enseignants. Le député, désormais Non Inscrit après son exclusion du groupe En Marche, a décidé d’interpeller Jean-Michel Blanquer.
Sébastien Nadot estime que l’évacuation policière du Rectorat « a été vécue avec beaucoup d’amertume dans les rangs de la communauté éducative toulousaine ». Le député précise au ministre que son « propos n’est pas celui d’un juriste qui chercherait à avoir s’il y a eu abus du droit de grève des uns ou utilisation disproportionnée de la force des autres ».Sébastien Nadot évoque le contexte. « Le pays connaît un moment de manifestations avec son lot de débordements et de violences qui commandent parfois des réponses d’extrême fermeté » déclare le parlementaire.
Mais il ajoute : « peut-on croire à une voie constructive qui oppose la violence à des instits ou à des profs en colère quand on connaît leur quotidien, quand on sait leur parcours, quand on en doute pas de leur dévouement et de leur professionnalisme ? »
Sébastien Nadot demande au ministre « si…tous les possibles du dialogue ont été épuisé pour en arriver là ».
Laurent Dubois (@laurentdub)