18 Sep

Fin de la réserve parlementaire : les « regrets » d’un député En Marche !

La fin de la réserve parlementaire a un effet « positif ». Moins de temps à consacrer aux ex-bénéficiaires. Le député (LREM) de la Haute-Garonne Jean-François Portarrieu l’a annoncé à des associations.

Photo : JFPortarrieu, député de la Haute-Garonne

Photo : JFPortarrieu, député de la Haute-Garonne

En Haute-Garonne, les députés sont « cash » au sujet de la réserve parlementaire. Avant sa suppression, la députée de la 3ème circonscription affichait, dans ses documents de campagne, le nombre de bénéficiaires. Laurence Arribagé « vendait » et vantait la réserve parlementaire. Après le vote du 28 juillet et la fin des enveloppes, le représentant de la 5ème circonscription participe à un Forum des Associations, sur le commune de Fonbeauzard. Le 9 septembre dernier, face au milieu associatif, Jean-François Portarrieu déclare : « Vu que la réserve parlementaire a été supprimée, mon temps de parole est limité« . Autrement dit, inutile de s’étendre puisque il n’y a plus d’argent à distribuer.

La franchise de Jean-François Portarrieu a heurté des participants. Des commentaires sont apparus sur Facebook. Les propos de Jean-François Portarrieu ont été perçus comme un aveu. Un aveu de « clientélisme » contrarié. Pas de subvention à distribuer. Inutile de s’appesantir. Faute d’argent sur la table, les relations entre un député et le tissus associatif sont limités au minimum.

Contacté par France 3 Occitanie, Jean-François Portarrieu n’a pas souhaité s’exprimer.

Le député (LREM) de la Haute-Garonne ne brille pas par son « activisme ». Il est classé parmi les 150 députés les moins actifs de l’Assemblée . Trois semaines de présence lors de la précédente session, 4 présences en commission, aucune intervention dans l’hémicycle, aucune question écrite ou orale. En revanche, Jean-François Portarrieu a voté la suppression de la réserve parlementaire. Son aveu (plus de réserve, moins de temps) était peut-être un regret rétrospectif.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Séminaire de rentrée des député(e)s LREM : charcuterie de Lacaune et management collectif

Les député(e)s LREM sont en séminaire de rentrée ce lundi. Au menu, méthode de travail et…spécialités régionales.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Les deux prochains jours, les 18 et 19 septembre, les député(e)s La République En Marche se réunissent en Seine-Saint-Denis. Le président du groupe majoritaire à l’Assemblée, Richard Ferrand, insiste sur un point. Ce n’est pas un recadrage. Après une série de couacs et de flops, les député(e)s Macronistes sont « simplement » en formation. RIchard Ferrand livre le programme. Il s’agit « de continuer à construire une culture commune, de partager les méthodes de travail, de continuer à annoncer mais nous voulons travailler différemment que dans le passé ». 

Ce mardi, les parlementaires vont bénéficier des conseils de spécialistes en management collectif. Une séance au titre évocateur est prévue : « se rencontrer et commencer à construire« . LREM assume parfaitement une culture d’entreprise. CoWorking. Coaching. Team Building. De nombreux députés de la majorité viennent du secteur privé. Ils ne vont pas être perturbés.

Malgré une ambiance digne du quartier d’affaires de La Défense, il existe une pointe exotique. Lundi 18 septembre, après le Team Bulding et avant un dîner, un apéritif est prévu. Les député(e)s sont prié(e)s d’amener des produits régionaux. Un peu de terroir au milieu des anglicismes.

La député de la Haute-Garonne, Monique iborra, a choisi une véritable institution pâtissière. Le Fénétra existe depuis l’époque romaine. Ce gâteau à base d’abricots et d’amandes était consommé au moment de la fête des morts, au mois de mars. Le Fénétra a quasiment disparu des tables toulousaines dans les années 40. Mais il revient en force et on le trouve désormais, sans difficulté, dans les patisseries de la Ville Rose.

La Tarnaise Marie-Christine Verdier-Jouclas fait également dans les valeurs sures et les traditions gastronomiques du Sud-Ouest : charcuterie de Lacaune et croquants de Cordes. Le tout arrosé d’un vin de Gaillac.

Laurent Dubois (@laurentdub)

13 Sep

Privatisation Aéroport Toulouse-Blagnac : un groupe d’opposition à la Métropole dénonce « une spoliation »

 

Photo : Rémy Gabalda / AFP)

Photo : Rémy Gabalda / AFP)

« Métropole Citoyenne » présentera une motion lors de la séance du 3 octobre prochain en conseil communautaire. Le groupe veut que Toulouse Métropole (actionnaire à hauteur de 5%) prenne position pour « la gestion de l’aéroport au service du développement économique » du territoire « et non au service d’intérêts financiers qui menacent son avenir ».

Le communiqué de « Métropole Citoyenne » n’y va pas par quatre chemins en étant titré « Aéroport de Toulouse-Blagnac : histoire d’une spoliation ». Le groupe d’opposition emmené par le maire Divers Gauche de l’Union, Marc Péré, dénonce les près de 30 millions de dividendes qui auraient été perçus par les actionnaires ces deux dernières années, soit « l’équivalent de 14 années de dividendes du temps où la puissance publique dirigeait la société ». Et les élus de poursuivre leur argumentation : « Aucune société ne pratique de tels niveaux de prélèvement sur les bénéfices pour le versement de dividendes ».

Que le pacte d’actionnaire soit publié

Alors que réclament-ils ? Que l’Etat renonce à exercer son option de vente en avril 2018. Autrement dit qu’avec ses 10% de parts et celles des quatre autres acteurs publics (Métropole, Département, Région, CCI), ils continuent à rester majoritaires dans l’actionnariat. « Métropole Citoyenne » souhaite également que ces quatre actionnaires publics locaux prennent la même position qu’eux pour que les bénéfices soient réinvestis dans l’aéroport. Enfin, les élus métropolitains d’opposition demandent, comme le collectif anti-privatisation, la publication du pacte des actionnaires.

Et voilà que resurgit  la polémique selon laquelle l’Etat s’est, au moment de la signature de ce pacte, engager à voter automatiquement toutes les propositions de distribution de dividendes de l’actionnaire chinois CASIL. Le dossier est donc hautement politique puisqu’à l’époque de la conclusion de ce pacte d’actionnaire Emmanuel Macron était Ministre de l’Economie. Ce qui n’a pas manqué avant même l’élection de poser questions.

L’Etat va-t-il vendre ses parts ?

A aucun moment dans son communiqué, « Métropole Citoyenne » ne formule le nom d’Emmanuel Macron mais quand le groupe d’élu demande à l’Etat de ne pas vendre ses parts, on sait très bien à qui il s’adresse probablement sans grand espoir, en ayant en tête que les caisses de l’Etat sont encore à renflouer notamment en vue des futures réformes à mettre en place.

Quoi qu’il en soit une motion reprenant ces différents points sera présentée le 3 octobre prochain en conseil communautaire.

Patrick Noviello (@patnoviello)

08 Sep

L’enquête sur les activités de voyance de la députée Corinne Vignon classée sans suite

Le parquet classe sans suite l’enquête préliminaire visant la députée (LREM) Corinne Vignon pour « absence d’infraction ». C’est l’épilogue d’une affaire hors norme.

Corinne Vignon (Photo : Vincent Isore/MaxPPP)

Corinne Vignon (Photo : Vincent Isore/MaxPPP)

L’enquête aura duré un peu moins de 3 mois. Le SRPJ a mené des auditions et examiné des comptes. Sur la base de ces investigations, le procureur de la République de Toulouse vient de prononcer un classement sans suite. Le  dossier Vignon est atypique en raison des faits en cause : une activité de voyance. Mais c’est également un dossier sensible, politique, en raison de la personnalité de Corinne Vignon : une candidate en campagne devenue députée de la majorité. Les particularités de l’affaire ne s’arrêtent pas là. Le timing de l’ouverture de la procédure et les conditions de la clôture du dossier posent questions.

Une enquête ouverte 3 jours avant une élection

Le parquet de Toulouse rédige rarement des communiqués de presse. Mais le 15 juin dernier, les rédactions reçoivent un texte indiquant qu’une enquête préliminaire est ouverte à l’encontre de Corinne Vignon. La date de cet envoi est en soi remarquable. Une candidate aux législatives est visée par une procédure 72 heures avant un second tour. Ce télescopage entre le calendrier judiciaire et l’agenda politique est, en soi, remarquable. Généralement, la Justice ne veut pas donner l’impression d’interférer avec un scrutin. L’ouverture d’une enquête influence forcement les électeurs. Bref, les magistrats évitent d’entrer dans l’arène électorale.

Mais, visiblement, ce principe de précaution n’a pas joué dans l’affaire Vignon. C’est d’autant plus étonnant que les faits « incriminés » ne constituaient pas un trouble à l’ordre public. Ils remontaient à la période 2012-2014. Où était l’urgence ? De plus, dans la hiérarchie des infractions, le dossier Vignon n’est pas au sommet. La gravité des soupçons ne justifiait pas de frapper vite et fort. Dans son communiqué de presse, le parquet mentionnait un « travail dissimulé lié à une activité de voyance ». Ce n’est pas du « stup » ou de « la bande organisée ». Dans ces domaines, pour préserver les preuves et les témoins, il est souvent nécessaire de lancer rapidement la machine judiciaire.

S’agissant de Corinne Vignon, il s’agissait d’un signalement du fisc au sujet de sommes liées à une activité de voyance. Le parquet pouvait attendre, sans compromettre l’efficacité de l’enquête.

Un choix a été fait. C’est celui de confier, de manière express, une enquête au SRPJ. Evidemment, ce qui était prévisible s’est produit. Les derniers jours de campagne de Corinne Vignon se sont transformés en « tsunami » médiatique. La candidate LREM a dénoncé une « machination politique ». Elle peut, en tout cas, éprouver un légitime sentiment de gâchis. Tout ce « tohu-bohu », pour un classement sans suite. Bien évidemment, seule une enquête pouvait lever les soupçons. Mais le bilan est sombre si on met en proportion la rapidité de l’intervention de la justice et le résultat de l’action judiciaire.

Un résultat qui prend la forme d’un non lieu au motif que l’infraction n’est pas constituée. Un non lieu qui intervient aussi rapidement que l’enquête a été lancée.

Un classement sans suite express

Le dossier Vignon arrive sur le bureau du Procureur par les services fiscaux. En amont de l’enquête judiciaire, la direction des Finances Publiques de la Haute-Garonne a déjà « scanné » les revenus de la future députée. Le « fisc » s’est livré à une expertise. Il a estimé que les soupçons étaient suffisamment lourds pour justifier la saisine de la justice. Le classement sans suite est, d’ailleurs, un camouflet pour les « impôts ». Leur analyse n’est donc pas suivie par le parquet.

Mais, surtout, cela signifie que les enquêteurs du SRPJ ne partaient pas complètement de zéro. Un certain balisage pouvait accélérer le mouvement et l’enquête. Néanmoins, la période n’était pas vraiment propice. L’ouverture de l’enquête date du mois de juin. En juillet et surtout au mois d’août difficile de mener des auditions. Les témoins éventuels sont à la plage ou à l’autre bout de la France.

Mais, selon nos informations, mercredi 6 septembre, les enquêteurs cherchaient toujours à contacter des témoins. 48 heures avant le classement sans suite, le SRPJ continuait donc ses investigations. Cela laisse peu de temps pour faire la synthèse des procès-verbaux, les transmettre au Parquet, que ce dernier prenne connaissance du rapport et se prononce.

Les magistrats sont les premiers à déplorer la lenteur de la Justice. Dans l’affaire Vignon, cela n’a pas traîné.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Louis Aliot et la LGV : « la gauche régionale se couche »

Pour le député (FN) des Pyrénées-Orientales, la gauche régionale capitule sur le dossier de la LGV. Louis Aliot lance un appel pour relancer le projet.

Louis Aliot, député (FN) des Pyrénées-Orientales; Photo : MaxPPP

Louis Aliot, député (FN) des Pyrénées-Orientales; Photo : MaxPPP

Cela n’arrive pas tous les jours. Louis Aliot, Jean-Luc Moudenc et Carole Delga sont sur la même ligne. Pas question de lâcher le projet LGV. Le maire (LR) de Toulouse et la présidence (PS) d’Occitanie refusent d’enterrer un dossier vieux de plus de 20 ans.ce mardi 5 septembre, les élus d’Occitanie ont défendu, auprès de la ministre des Transports, un modèle de financement calqué sur celui du Grand Paris.

Pour le maire de Toulouse et la présidente de Région, l’annonce estivale de Nicolas Hulot (« on n’a pas les moyens ») ne signe pas un arrêt de mort. Louis Aliot est sur le même registre. Le député des Pyrénées-Orientales estime que la déclaration du ministre de la Transition Ecologique se résume à un abandon de la LGV : « Adieu la ligne Toulouse-Bordeaux. Mais aussi à l’axe majeur européen Madrid-Barcelone-Perpignan-Montpellier-Paris ! Et Toulouse-Madrid« .

Mais le représentant du Front National affirme ne pas « tolérer cet abandon car c’est un déclassement territorial qui accentuera notre retard en matière de création d’emplois et de dynamisme européen« .

Louis Aliot n’aborde pas la question centrale du financement. Le député des PO se contente de poser une question : « où sont passés les fameux crédits européens auxquels la France contribue pourtant largement, très largement ? ». La gauche régionale propose des solutions alternatives et se projette dans l’après-TGV. La France Insoumise propose un doublement des lignes et l’écologiste Gérard Onesta plaide pour un abandon du fétiche des 320 km/h.

Mais, pour Louis Aliot, « les rouges-verts imaginent déjà des scénarios qui ne verront pas plus le jour que le reste« .

Laurent Dubois (@laurentdub)

LREM évalue ses référents départementaux : vent de contestation en Haute-Garonne

Les référents territoriaux de LREM sont installés depuis deux mois. Mais ils sont déjà évalués et certains peuvent « sauter ». C’est le cas en Haute-Garonne où Pierre Casteras au centre d’une contestation par les animateurs locaux du mouvement.

Siège national de LREM à Paris. Photo : MaxPPP

Siège national de LREM à Paris. Photo : MaxPPP

Les responsables territoriaux du parti d’Emmanuel Macron ont été nommés en juillet dernier. Ces nominations font l’objet d’une évaluation nationale. Tous les départements sont concernés. Les animateurs locaux doivent jauger et juger l’activité des référents et faire remonter deux noms à Paris. Un questionnaire est mis à disposition. Il suffit, aux animateurs locaux, de cliquer sur le lien mis en place par le mouvement du Président de la République.

Le process a débuté le 6 septembre et sera clôturé le 20 septembre. En Haute-Garonne, cette évaluation rend certains dubitatifs. Un animateur local écrit à ses camarades :

Le siège relance la procédure sans explication alors que le même siège a installé des référents, il y a 2 mois. Voilà bien une valse hésitation qui ne va pas faciliter le fonctionnement du mouvement. Certes on va parler de démocratie quoique le dernier mot reviendra au siège

Un autre cadre du mouvement relativise l’impact et l’importance des responsables départementaux. Tout en soulignant, l’enjeu politique des nominations :

Les militants ne savent rien du Référent et s’en moquent pour la plupart. Par contre nous en connaissons l’importance, il y a mille choses à faire pour organiser et consolider les bases d’un mouvement qui est TRES fragile de mon point de vue… C’est un mouvement qui n’a ni histoire ni légitimité historique. Tout est à faire et il nous faut des bons

Un « évaluateur » plaide pour la stabilité et il s’interroge sur l’opportunité de changer le Référent en place, Pierre Casteras :

Changer de référent apporterait, selon moi, de la confusion

En revanche, plusieurs animateurs de la Haute-Garonne souhaitent le départ de leur actuel responsable départemental :

Si Casteras est confirmé, je décroche, c’est certain. Je n’ai pas de temps à perdre avec ces gens. Il ne fera rien de plus que ce qu’il a toujours fait : du vent !

Un autre cadre du mouvement est encore plus « cash » :

Il suffit de laisser traîner ses grandes oreilles dans Toulouse et de jauger deux minutes la personne (ndlr : Pierre Casteras) pour savoir que nous allons au casse pipe !

Avant de rallier LREM, Pierre Casteras  a été un élu socialiste et il a géré un satellite du Conseil Régional de l’ex-Midi-Pyrénées, la Confédération Pyrénéenne du Tourisme. Cette dernière expérience s’est soldée par la quasi-faillite de la structure et a  laissé des traces dans la mémoire locale. Des traces qui, visiblement, sont également présentes chez les animateurs locaux. Pour un cadre du mouvement, ce n’est pas le passé de Pierre Casteras qui pose problème. C’est plutôt le présent et son bilan :

Si vous trouvez Casteras formidable confirmez le mais pour le moment il a fait une seule réunion et à part faire le beau devant les caméras je n’ai strictement rien vu. Son comité a disparu dans les oubliettes. Il était délégué politique de circo et il n’a jamais mis les pieds dans un bureau de vote et quand on parle avec des gens sérieux ou qui font de la politique, tout le monde rigole de savoir que c’est le boss d’En Marche à Toulouse.

Ces opinions négatives ne vont pas forcément scellé le sort de Pierre Casteras. Les animateurs de la Haute-Garonne ont bien compris et intègrent les règles du jeu : « dans le processus engagé par le siège, il n’est pas question d’élection mais de permettre là ou c’est nécessaire d’ajuster le tir ». Les voix hostiles à Pierre Casteras ne sont pas des « suffrages ». Paris va désigner, pour les très prochaines années, le référent de la Haute-Garonne et, dans la balance, les animateurs locaux ont un poids relatif.

C’est la procédure centralisée qui veut cela. Mais il existe également une raison locale : Pierre Casteras est présenté comme l’éminence grise du nouveau député et ancien référent, Michaël Nogal. Il peut compter sur la force de lobbying de son prédécesseur.

Laurent Dubois (@laurentdub)

07 Sep

Emmanuel Macron en visite à Toulouse, lundi 11 septembre, sur le thème du logement

Le président de la République sera à Toulouse lundi 11 septembre.

Emmanuel Macron lors de sa visite en région toulousaine. avril 2017; Photo : Max PPP

Emmanuel Macron. Visite en région toulousaine. avril 2017 (Photo : MaxPPP)

La dernière visite remonte à avril 2017. A l’époque, Emmanuel Macron était un candidat en campagne. Lundi 11 septembre, ce sera dans le costume de président de la République que le nouveau locataire de l’Elysée reviendra en région toulousaine. Le contenu du déplacement n’a pas été encore communiqué aux député(e)s LREM de la Haute-Garonne. Mais, selon nos informations, cette visite se déroulera de 9 heures à 15 heures et sera consacrée à la thématique du logement.

Trois rendez-vous sont à l’agenda. Un centre d’accueil de femmes. Une réunion au Capitole et une autre à la Préfecture de Région.

En pleine polémique sur la baisse de 5 euros des APL et suite à l’appel du Président de la République aux propriétaires de baisser en compensation leurs loyers de 5 euros également, le thème du logement ne manquera pas de faire réagir.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

L’épouse de Jean-Luc Moudenc va quitter son poste à Toulouse Métropole

Blandine Moudenc, cheffe de cabinet de son mari à Toulouse Métropole, est touchée par la nouvelle loi Belloubet de moralisation de la vie publique qui interdit les emplois familiaux. Elle va démissionner.

Blandine et Jean-Luc Moudenc (Photo : Xavier de Fenoyl / MaxPPP)

Blandine et Jean-Luc Moudenc (Photo : Xavier de Fenoyl / MaxPPP)

L’affaire Pénélope Fillon a des effets jusqu’à Toulouse. A la suite de l’affaire Fillon, nombre de candidats à l’élection présidentielle avaient promis de légiférer sur le sujet. Emmanuel Macron élu, c’est l’éphémère garde des Sceaux François Bayrou qui s’est attelé à l’écriture du texte. Après son départ du ministère de la Justice, le texte de loi a échu à la Toulousaine Nicole Belloubet. Après les aller-retours de l’été entre Assemblée Nationale et Sénat, la loi organique « pour la confiance dans la vie politique » a été adoptée le 9 août dernier. Dans la foulée, le Conseil constitutionnel a été saisi par le groupe Les Républicains. La haute-juridiction, dont est d’ailleurs issue Nicole Belloubet, doit se prononcer dans les jours qui viennent.

Si les juges suprêmes ne voient pas d’inconstitutionnalité dans cette loi, elle sera rapidement promulguée. Dès lors, la partie du texte de loi organique sur les emplois « familiaux » s’appliquera : interdiction des emplois familiaux de collaborateurs « pour la famille proche » (c’est à dire conjoints, partenaires de Pacs, concubins, parents et enfants mais aussi ceux du conjoint, partenaire de Pacs ou concubin) pour les ministres, parlementaires et  exécutifs locaux, sous peine de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende, avec restitution des sommes versées.

Avant d’être élu maire LR de Toulouse en 2014, Jean-Luc Moudenc avait déjà embauché son épouse comme collaboratrice parlementaire. Arrivé au Capitole, il l’a d’abord nommée cheffe de cabinet adjointe à la Métropole puis cheffe de cabinet.

Dans l’entourage de Jean-Luc Moudenc on fait savoir que la nouvelle loi sera « bien évidemment respectée et appliquée par Blandine Moudenc ».

Une démission de son épouse qui va imposer une réorganisation de ses services à Jean-Luc Moudenc.

FV (@fabvalery)

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