26 Mai

Le premier ministre, Édouard Philippe, à Toulouse à l’invitation de Jean-Luc Moudenc

Le Premier ministre sera à Toulouse ce vendredi 1er juin. Édouard Philippe répond à l’invitation de Jean-Luc Moudenc. Le chef du gouvernement vient officialiser un pacte budgétaire entre Toulouse Métrople et l’Etat.

Edouard Philippe et Jean-Luc Moudenc. Photo : MaxPPP/Morin

Depuis mi-avril, l’hypothèse existait. Elle est désormais une réalité. Le Premier ministre va passer la journée du 1er juin à Toulouse. Ce déplacement fait suite à une proposition de Jean-Luc Moudenc.

Le maire de Toulouse entretient une relation privilégiée avec Edouard Philippe Le maire de Toulouse connaissait le premier ministre avant qu’il ne s’installe à Matignon. Issu du même parti, Les Républicains, Edouard Philippe et Jean-Luc Moudenc échangent régulièrement par téléphone.

Cette proximité joue, d’ailleurs, un rôle dans le dossier de la LGV. Jean-Luc Moudenc a pu mettre dans la « boucle » Matignon. Ce « booster »  facilite les tractations entre les collectivités  (maire de Toulouse, conseil départemental et régional) et les différents ministères impliqués dans le projet : Transports, Bercy.

S’agissant de la visite du 1er juin, c’est d’ailleurs un sujet financier qui est à l’ordre du jour.

Toulouse Métropole a inauguré le pacte budgétaire proposé par le gouvernement  aux collectivités : une maîtrise des dépenses de fonctionnement et, en contrepartie, une (légère) hausse ou du moins un maintien des dotations de l’État.

La métropole toulousaine est la première à s’être pronnoncée en faveur de ce dispositif. Il manquait la signature de l’Etat. Édouard Philippe va l’apporter dans ses bagages.

Son déplacement se décompose en deux séquences. Une réception au Capitole, len fin de mantinée, puis un déplacement sur la commune de Mondouzil.

Avec ses 236 habitants, Mondouzil est la plus petite commune de Toulouse Métropole. Le village est également le visage rural de la métropole toulousaine.

Laurent Dubois (@laurentdub)

25 Mai

Groupe France Insoumise au Conseil Régional : la justice dit « non »

Les élus France Insoumise du conseil régional sont « non inscrits » et vont le rester. Ils ont saisi la justice administrative afin d’obtenir le maintien de leur ancien groupe. Un groupe dissout après le départ des élus écologistes et communistes. Le juge des référés a rejeté le recours.

Assemblée Plénière du conseil régional d’Occitanie. Photo : MaxPPP

Fini les avantages matériels et humains. Après la dissolution du groupe « Nouveau Monde En Commun », les 4 élus France Insoumise du conseil régional se retrouvent « non inscrits ». En janvier 2018 leurs alliés communistes et écologistes ont décidé de créer un nouveau groupe. Les Insoumis conservent, comme tous les élus régionaux, un « bureau de passage », un espace de travail. Mais, sans groupe, ils ont perdu une ligne budgétaire permettant de recruter un collaborateur et surtout une certaine lisibilité politique.

Le règlement intérieur du conseil régional est formel. Les 4 « non inscrits » ne sont pas suffisamment nombreux pour constituer un autre groupe. Mais, pour les Insoumis, ce n’est pas le sujet.

Ils estiment que leur ancien groupe existe toujours.  A leurs yeux, ils ne sont pas « non inscrits », ils continuent à appartenir au « Nouveau Monde En Commun ».

Les insoumis ont donc saisi la justice. Plusieurs recours ont été déposés. Ce mardi 3 mai, vers 15 heures, le juge des référés a rejeté l’un d’entre eux. Il demandait « la suspension de la décision retirant aux élus France Insoumise le statut de groupe politique au sein du conseil régional d’Occitanie ». Le tribunal administratif de Toulouse a débouté les requérants au motif qu’il n’existe aucune décision prise en ce sens.

Le changement de statut des Insoumis n’est pas formalisé par une décision.  C’est la conséquence de l’application (mécanique) du règlement intérieur du conseil régional.

Cette décision n’est pas surprenante. Elle est dans la droite ligne d’une jurisprudence constante. La constitution d’un groupe (dans une assemblée locale, nationale ou européenne) suppose des formalités : dépôt d’un nom et identité des membres. En revanche, la dissolution est de facto (ou plutôt de jure). Une ou plusieurs démissions peuvent avoir un effet radical : la fin du groupe. Une seule chose compte :  le seuil fixé par le règlement intérieur. S’il n’est plus atteint le groupe est dissout. Peu importe que cela intervienne 3 jours, 6 mois ou 3 ans après la création du groupe. Peu importe que les départs concernent 3 personnes ou les 3/4 des élus. Le seul critère, c’est le quorum fixé par le règlement intérieur.

Parallèlement à une résistance juridique, les Insoumis mènent un combat politique.

Ils considèrent qu’ils sont victime d’une mesure de « relégation ». Les élus France Insoumise sont concentrés sur la préparation de la manifestation du samedi 26 mai, la  « Marée Humaine ».

Ils ne commentent pas la décision de la justice administrative. Mais une réaction est prévue pour le début de la semaine prochaine.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Un nouveau groupe « pro-Macron » au sein du conseil municipal de Toulouse

Les élus Modem de la mairie de Toulouse créent un nouveau groupe. Ils continuent à soutenir l’action municipale de Jean-Luc Moudenc. Mais les élus toulousains ont été échaudés par des critiques contre l’action d’Emmanuel Macron et prennent leur distance.

Photo : MaxPPP

Le conseil municipal de Toulouse compte un groupe de plus et « Toulouse Ensemble« , 3 élus de moins. Les représentants du Modem quittent la maison commune créée par Jean-Luc Moudenc. Ce départ est lié à deux incidents. Le maire de Toulouse a soutenu un vœu, déposé par le PS, condamnant la suppression d’emplois aidés par le gouvernement. Un autre vœu est également en cause. Celui-ci émane des rangs de la majorité municipale et critique la loi logement. Un texte qui est d’ailleurs porté, à l’Assemblée, par un député siégeant au conseil municipal, Jean-Luc Lagleize.

Face à ces divergences, les élus Modem ont fait le choix de l’autonomie. Des négociations ont été menées avec Jean-Luc Moudenc afin que les soutiens d’Emmanuel Macron puissent obtenir une liberté d’expression. Mais les tractations n’ont pas abouties. C’est donc un nouveau groupe, présidé par Marthe Marti, qui voit le jour.

Jean-Luc Lagleize insiste sur un point : « c’est un second groupe dans la majorité de Jean-Luc Moudenc; On continue à porter un projet commun. C’est normal puisque nous avons participé à son élaboration. Nous restons clairement dans la majorité municipale mais, sur les questions nationales, nous sommes tout aussi clairement dans la majorité présidentielle. Le nouveau groupe est un groupe technique, uniquement en terme de prise de parole ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

24 Mai

Haute-Garonne : En Marche ! dans la rue face aux anti-Macron

Samedi 26 mai, les anti-Macron vont défiler à Toulouse. En Marche ! ne veut pas le pavé aux manidestants et organise une opération de tractage.

Photo : MaxPPP/Tanguy

La France Insoumise, le PCF et les écologistes vont rejoindre, dans la rue, la CGT et des associations. Ce samedi 26 mai, des manifestations (baptisées « Marée Humaine ») vont se dérouler dans toute la France. Le mot d’ordre se résume à un mot d’ordre « faire reculer le gouvernement ». A Toulouse, comme dans d’autres villes d’Occitanie, un cortège est prévu.

Mais, dans la ville Rose, En Marche ! ne veut pas laisser le champs libre aux opposants à la politique d’Emmanuel Macron.

Le responsable départemental du mouvement, Pierre Castéras, organise une opération de tractage. La « Marée Humaine » épingle l’action  d’Emmanuel Macron. Les marcheurs veulent défendre « 1 an au service des français ». Ce « bilan contre bilan » ne tournera pas forcément au choc frontal.

Les tracts seront distribués le matin. Les manifestant se mettront…en marche à partir de 14 heures.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Le député (LR) du Lot, Aurélien Pradié, a exprimé son « impatience » face à Laurent Wauquiez

Le député du Lot, Aurélien Pradié, a rencontré le président des Les Républicains, Laurent Wauquiez. Avec 3 autres parlementaires, l’élu lotois voulait exprimer son « impatience » face au manque de visibilité de son parti.

Aurélien Pradié, député (LR) du Lot, Photo : MaxPPP/Isorel

La demande a été entendue. Quatre députés LR souhaitait rencontrer Laurent Wauquiez. La rencontre s’est déroulée ce mercredi 23 mai. Dans la délégation se trouvait le jeune parlementaire du Lot, Aurélien Pradié. Le quatuor voulait faire entendre leur voix. Selon Aurélien Pradié, ce n’est pas l’expression d’une « insatisfaction » mais d’une « impatience ». « Une impatience générale », partagée au sein de LR selon le jeune parlementaire. Mais « exprimée en face et ouvertement alors que certains se contentent de parler en coulisse » précise Aurélien Pradié.

Avec ses collègues du Pas-de-Calais, du Territoire de Belfort et de la Seine-et-Marne, le lotois estime que son parti doit passer à la vitesse supérieure « afin d’incarner des alternatives et une alternance ».

Aurélien Pradié réaffirme sa « totale loyauté à Laurent Wauquiez ». Le parlementaire est prêt à « remonter les manches » et à aider.

L’offre de service n’a pas simplement été entendue. Elle a été acceptée. Les modalités pratiques seront définies prochainement.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

23 Mai

Pour 1 euro vous pourrez contribuer au programme du PS

1 euro, c’est le prix à payer pour contribuer au programme du parti socialiste. Le nouveau patron du PS, Olivier Faure, veut associer les sympathisants de gauche au travail programmatique de son parti. Mais il faudra mettre la main au portefeuille.

Photo : MaxPPP

Moins cher qu’une baguette de pain ou un ticket de bus. Contribuer au programme du PS coûtera une pièce d’un euro. Le parti socialiste traverse des difficultés financières. Il a du licencier du personnel et vendre LE bijou de famille, l’immeuble de la rue de Solférino. Le prix (modique) du ticket d’entrée ne va pas renflouer les caisses. Mais, en période de vaches (ou d’éléphants) maigres, il n’y a pas de petites économies.

La contribution des volontaires permettra au moins une chose : une participation à la création d’un portail informatique.

En effet, comme le précise le 1er Fédéral du Tarn, »le but est de mettre en place une plateforme numérique ou n’importe quel citoyen pourra donner son avis sur chaque grande thématique du programme, en commençant par l’Europe ». Vincent Recoules précise :   » à terme ceux ayant participé pourront voter pour les différentes propositions retenues. Cela devrait s’étaler sur deux ou trois ans ».

« C’est un projet et une annonce du premier secrétaire » souligne le patron des socialistes héraultais, Hussein Bourgi. Des précisions doivent intervenir lors du conseil national du 9 juin.

Laurent Dubois (@laurentdub)

22 Mai

Castres, Tarbes, Toulouse, Albi, Nîmes, Perpignan, Narbonne, Montpellier : des « Marées Humaines » anti-Macron dans toute l’Occitanie

Ce samedi 26 mai, un collectif de syndicats, d’associations et de partis de gauche organise une « Marée Humaine » pour faire reculer le gouvernement. Plusieurs villes d’Occitanie sont concernées.

Toulouse. Photo : AFP/RGabalda

Le cortège principal défilera à Paris. Mais, en Occitanie, la « Marée Humaine » sera également présente dans plusieurs villes. Albi, Castres, Montauban, Tarbes, Toulouse, Montpellier, Nîmes, Béziers, Lodève, Narbonne, Carcassonne, Cahors doivent participer au mouvement. Un mouvement organisé par le mouvement altermondialiste Attac et la Fondation Copernic.

Il réunira plusieurs partis de gauche : la France Insoumise, Génération-s, les écologistes et le parti communiste. Le PS a annoncé qu’il ne participera pas aux manifestations.

Trois syndicats (Solidaires, Sud, CGT) répondent également à l’appel. Des associations comme le DAL  (Droit Au Logement) seront également dans la rue. La députée européenne (PCF-FDG), Marie Pierre Vieu, « le cadre unitaire est très large. Le mot d’ordre, c’est résistance et soutien aux mobilisations en cours, faire reculer Macron et son gouvernement, être porteurs d’alternatives, de solidarité, de justice et d’égalité ».

 

Pour la parlementaire européenne, un événement récent va jouer : « il y a eu un blessé grave sur Notre-Dame-des-Landes, ça va peser sur la mobilisation et la colère sociale ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

21 Mai

François Hollande à Toulouse : même Jean-Luc Moudenc y était

Le déplacement toulousain de François Hollande a déplacé les foules. Une centaine de personnes a fait la queue pour une dédicace de son dernier livre. L’ex-président a même eu droit à une visite du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.

Jean-Luc Moudenc et François Hollande. Photo : MaxPPP

François Hollande a fini son mandat sous une lourde impopularité. Mais, depuis sa retraite forcée, l’ex-président marche sur un tapi de rose : 50 000 livres vendus, une foule à chacun de ses déplacements. Depuis le 14 avril dernier, François Hollande fait la tournée des librairies et son périple prend un air de « revival« . A Toulouse, l’ancien chef de l’Etat a même eu droit à la présence inattendue du maire (LR) de la ville, Jean-Luc Moudenc.

Inattendue, il ne faut pas exagérer. Jean-Luc Moudenc respecte toujours la tradition de l’accueil républicain. A fortiori s’il s’agit d’un ex président de la République.

Mais Jean-Luc Moudenc a fait un peu plus que le service minimum. Le maire de Toulouse est allé aux devants de François Hollande. Il s’est rendu, rue des Arts, dans la librairie qui hébergeait la séance de dédicace de François Hollande. Jean-Luc Moudenc a été prévenu, avant l’annonce publique, de la venue de François Hollande. Il a donc souhaité, selon ses propres mots, « exprimer un salut de courtoisie républicaine à François Hollande ».

Un geste visiblement apprécie par une toulousaine, croisée dans la file d’attente, et qui a lancé : « monsieur le Maire, c’est élégant que vous soyez venu le saluer. C’est bien. Il y a en d’autres qui devraient être là et brillent par leur absence ».

Pour Jean-Luc Moucenc ce geste allait de soi : « j’ai toujours entretenu des rapports agréables avec François Hollande, indépendamment de nos divergences politiques ».

Après la librairie Privat, une autre séquence, s’est déroulée au stade Ernest Wallon.

 

François Hollande est arrivé après le début de la seconde mi-temps de Castres-Toulouse. En attendant l’ex-chef de l’Etat, Jean-Luc Moudenc a fait la connaissance de sa compagne, Julie Gayet.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Journée de Solidarité Supplémentaire : une augmentation d’impôt déguisée pour la députée (PS) du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault

Le gouvernement envisage de créer une seconde journée de solidarité. Une journée au cours de laquelle les salariés travaillent sans être rémunérés. Pour la députée du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabault, c’est une augmentation d’impôt déguisée.

Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne. Photo : MaxPPP

Depuis 2004, une fois par an, les salariés travaillent sans percevoir de rémunération. Les employeurs payent à l’Etat ce qu’ils auraient dû verser à leurs employés. Ce versement, appelé Contribution Solidarité Autonomie, est collecté par la caisse nationale de solidarité autonomie (CNSA) et sert principalement à financer la fameuse APA, l’Allocation d’Autonomie Personnalisée. Depuis 2004, 31 milliards ont ainsi été collectés et reversés.

Le gouvernement envisage une seconde journée de solidarité. La ministre de la Santé a évoqué cette éventualité. Emmanuel Macron trouve la piste intéressante.

La présidente du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée n’est pas du tout de cet avis.

 

L’ex-rapporteure du Budget dénonce « une manière cachée d’augmenter les impôts; C’est une hypocrisie fiscale de plus de la part d’Emmanuel Macron ». La députée du Tarn-et-Garonne que « le salarié ne travaille pas pour lui. Il donne l’argent qu’il aurait du percevoir à l’Etat ou à la sécurité sociale ».

Les syndicats et les entreprises sont également très réservés.

Voir le reportage de Frédéric Fraysse :

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

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