29 Oct

François Hollande revient sur la scène « électorale » et c’est dans le Gers

François Hollande est de retour dans une élection gersoise. L’ancien chef de l’Etat n’est pas candidat. Mais il participe à une votation citoyenne organisée par le conseil départemental du Gers.

François Hollande. Photo : MaxPPP

Le retour de François Hollande. Le jeune retraité alimente lui même la chronique. On ne compte plus les piques et les remarques sur son successeur à l’Elysée. Un ancien conseiller de François Hollande affirme qu’il n’y a pas de doute, « François Hollande veut revenir ».

Dans le Gers, la question ne se pose plus. L’ancien président a retrouvé le chemin des urnes. Le conseil départemental organise une votation s’agissant d’un budget participatif. Les Gersois doivent voter pour départager des projets. Les « heureux élus » bénéficieront d’un financement. Le scrutin sera clos le 31 octobre. Les « Gersois de Paris » peuvent participer en se rendant dans un établissement gastronomique à l’accent du Sud Ouest. François Hollande doit participer à cet événement. Il a confirmé sa venue auprès de l’autorité organisatrice, le département du Gers. Rien de surprenant.

François Hollande a une terre d’élection, Tulle et la Corrèze. Mais il a également un « terroir de cœur » : le Gers. L’ancien chef de l’Etat a récemment étoffé son patrimoine immobilier. Il a notamment acquis; en famille, une maison dans le XXe arrondissement de Paris. Mais, dans le Gers, François Hollande n’a pas besoin de prendre rendez-vous chez le notaire pour se sentir chez lui.

Les parents de sa compagne ont un bien dans le département de d’Artagnan. François Hollande et Julie Gayet viennent fréquemment dans le Gers. Et, évidemment, la tournée de dédicace du dernier livre ( à succés) de l’ex président est passée par Auch.

Pour François Hollande, cette proximité affective se double d’une proximité politique. Le Gers est présidé par son ex ministre de l’Ecologie, Philippe Martin

Bien sur, tout cela ne permet pas à François Hollande de participer au vote pour le budget participatif du Gers.  Mais le Gersois devrait, ce lundi 29 octobre, se déplacer et se retrouver au milieu des votants.

Ce n’est pas un acte de candidature. Mais cela montre que François Hollande est toujours partant pour une soirée électorale. Même (ou surtout) s’il s’agit du Gers.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Municipales à Toulouse : des « lanceurs d’idées » pour alimenter le débat

Des idées concrètes sur Toulouse et sa Métropole. C’est la vocation d’un nouveau cercle de réflexion. Il regroupe une cinquantaine de personnes, venues d’horizon professionnels et politiques différents.

MaxPPP

La prochaine réunion est prévue pour le 20 novembre prochain. Elle doit permettre de trouver un nom. Mais, s’agissant de la vocation, elle est déjà sur la table: proposer des idées. Des chefs d’entreprises, des étudiants, des journalistes et des comptables souhaitent alimenter le débat toulousain.

Pour éviter toute interférence avec les municipales, le groupe de réflexion a programmé son auto-dissolution. « La durée de vie est limitée entre maintenant et la rentrée prochaine, en septembre 2019. C’est pour permettre aux uns et aux autres de faire campagne » déclare Philippe Joachim. L’ancien communicant de Ségolène Royal et de Martin Malvy, « souhaite être un lanceur d’idées ». Avec une cinquantaine d’autres personnalités, Philippe Joachim va ouvrir une page Facebook. Pas de structure associative et aucun budget. « Nous avons juste besoin de nous retrouver » et d’opérer « comme un réseau social » estime Philippe Joachim.

Un « réseau social » composé de socialistes, de Marcheurs, de membres du parti Les Républicains mais « dont la majorité », selon Philippe Joachin, « sont des citoyens, sans appartenance politique ».

Tous les sujets ne seront forcément aborder. « On ne fait pas un programme. On va avancer des propositions concrètes. Mais nous ne sommes pas obliger de tout couvrir » précise Philippe Joachim. La première réunion, le 17 novembre, a notamment permis de dégager un thème : la propreté.

Philippe Joachim insiste sur un point : « on ne va pas faire un bilan ». Jean-Luc Moudenc appréciera certainement cette précision. Le but affiché est de mettre en adéquation un sujet et une personne qui est intéressée pour travailler dessus. S’agissant de la propreté, un des participants a soulevé la question et a proposé de le traiter. Les autres membres du groupe viendront épauler cette bonne volonté avant que la contribution ne soit rendue publique sur Facebook et Twitter.

Il ne reste plus qu’à attendre.

Laurent Dubois (@laurentdub)

26 Oct

Tarn-et-Garonne : le maire de Beaumont-de-Lomagne poursuivi en justice pour « braconnage »

Le maire de Beaumont-de-Lomagne a été présenté devant le tribunal correctionnel de Tarbes pour avoir abattu une biche « sans bracelet ». Un promeneur a assisté à la scène et accuse l’élu local d’avoir essayé de le renverser avec sa voiture.

Photo : MaxPPP

Jean-Luc Deprince n’est pas « simplement » le maire d’une commune importante du Tarn-et-Garonne. C’est le suppléant de la députée du Tarn-et-Garonne, Sylvia Pinel. Le maire de Beaumont-de-Lomagne est également un proche de l’ancien président du département, Jean-Michel Baylet. Mais Jean-Luc Deprince est surtout un grand chasseur devant l’éternel. Sur les réseaux sociaux, l’élu local affiche certains de ses trophées et posent en tenue camouflage, un fusil sur l’épaule.

Jean-Luc Deprince a un terrain de chasse privilégié : les Hautes-Pyrénées. Mais sa dernière sortie s’est soldée par une comparution en justice. Selon une source judiciaire, Jean-Luc Deprince a « tiré » une biche « sans bracelet ». C’est un contravention de 5ème classe prévue et réprimée par l’article R 428-13. Une amende de 1500 euros est prévue.

Selon une source proche du dossier, Jean-Luc Deprince aurait été condamné à cette sanction par le juge.

En revanche, l’avocat de l’élu, Maître Thierry Deville, a obtenu une relaxe s’agissant de l’incident avec un promeneur ayant assisté à la scène. Ce dernier est intervenu et accusait Jean-Luc Deprince d’avoir essayé de le renverser avec son véhicule. L’incident se serait produit après que l’élu local ait chargé l’animal abattu dans le coffre de sa voiture.

Contacté par France 3 Occitanie, Maître Thierry Deville précise qu’il obtenu « un abandon des poursuites » et que « le parquet ne fait pas appel de la décision ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

Tarn-et-Garonne – Hausse des Carburants : un cadre de Debout La France appelle au blocage des routes

La hausse du prix des carburants soulève une vague de mécontentement. Le représentant de Debout La France dans le Tarn-et-Garonne exploite le mouvement et appelle au blocage des routes.

Photo MaxPPP

« Vous voulez de l’action. Le moment est venu« . La première phrase de la vidéo donne le ton. Le secrétaire départemental de Debout La France appelle à rejoindre le mouvement national du 17 novembre. Un mouvement né de la flambée du prix des carburants et qui milite pour un blocage des routes. Frank Buhler « a vu passer sur (son) fil d’actualité Facebook un message appelant à manifester ». Sa réaction a été immédiate : « après tout pourquoi ne pas relayer ».

Frank Buhler ne revendique pas l’idée d’une manifestation le 17 novembre prochain. Il se présente « comme une caisse de résonance ». L’écho est important. La vidéo de Frank Buhler affiche plus de 3 millions de vues. Le Tarn-et-Garonnais a un parcours politique. Il est passé par l’UMP et le Front National. Depuis quelques semaines, il est secrétaire départemental de Debout La France.

Frank Buhler précise toutefois que son action n’est pas liée à ses responsabilités au sein du parti de Nicolas Dupont-Aignan.  « C’est une démarche a-politique. Faut pas y mêler les partis » déclare la nouvelle « star » des réseaux sociaux. « J’ai été contacté par la France Insoumise alors qu’ils ne partagent pas mes idées » souligne Franck Buhler. Pour le représentant de Debout La France « l’enjeu c’est que le peuple de France se lève, se mobilise et dise non à l’oppression fiscale ».

Frank Buhler réfute tout rôle dans l’organisation des futures actions de blocages :  » on m’a demandé ce qui devait se passer le 17 novembre et notamment si on devait rester sur place et maintenir le blocage. Je ne suis pas là dedans. Je suis pour l’auto-organisation. Chacun doit être un auto-manifestants, alimenter sa page Facebook ou prendre sa voiture et aller bloquer ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

24 Oct

Quand les députés En Marche se plaignent du manque d’objectivité de la presse régionale

Un ex-journaliste et nouveau député a formé ses collègues En Marche sur les relations avec les médias régionaux. Plusieurs parlementaires se sont plaints du manque d’objectivité de la presse.

Photo MaxPPP

Jean-François Portarrieu est député de la Haute-Garonne. Mais il n’a pas oublié son premier métier : journaliste local. Le parlementaire a fait profiter ses collègues de la majorité de son expérience. La séance s’est déroulée ce mercredi 24 octobre dans les locaux de l’Assemblée. Cette formation, prévue dans le cadre d’un cycle, se justifie parfaitement.

Le groupe En Marche est largement peuplé de nouveaux visages. Ils découvrent l’univers politique mais aussi médiatique. Quelques conseils ne peuvent pas faire de mal. Jean-François Portarrieu a un bon profil pour briefer ses camarades. Il a travaillé pour un titre régional, propriété d’une lignée d’élus locaux et actuellement entre les mains d’un ancien ministre de François Hollande. Un passage à la rédaction de La Dépêche du Midi est une garantie (absolue) en matière de cuisine politico-médiatique.

Une des participantes, Corinne Vignon, est satisfaite de la formation dispensée. « Une réunion intéressante avec majoritairement des retours d’expériences de plusieurs députés dans leurs territoires ».

Des retours qui sont loin d’être positifs. Plusieurs députés présents se sont plaints du traitement de l’information par les médias régionaux. Un consensus s’est dégagé sur un point noir : le manque d’objectivité des journalistes.

Rien de bien neuf. Le constat du Nouveau Monde (parlementaire) est un classique. Il est dressé depuis qu’il existe des élus et une presse.

Laurent Dubois (@laurentdub)

23 Oct

Les nouveaux amis (nationalistes) corses de Sylvia Pinel sèment la « zizanie » chez les Radicaux

La députée du Tarn-et-Garonne, Sylvia Pinel, intègre un nouveau groupe parlementaire. Un groupe constitué grâce à la présence de députés nationalistes Corses. La proximité politique entre la présidente du Mouvement Radical et des Indépendantistes suscite de vives réactions dans son parti.

Sylvia Pinel. Photo : MaxPPP

La députée du Tarn-et-Garonne a (enfin) retrouvé un groupe parlementaire. Après des semaines de tractations, Sylvia Pinel quitte les rangs des « non inscrits » grâce à un rassemblement avec 14 autres député(e)s. Parmi ces nouveaux compagnons de route, la Radicale peut compter sur une seule camarade de parti, Jeanine Dubié. Tous les autres membres du groupe viennent d’horizons différents.

Dans cette « auberge espagnole », 3 députés nationalistes ne passent pas inaperçu. La cohabitation entre la présidente du Mouvement Radical et des Indépendantistes suscite des remous chez les Radicaux.

L’ex ministre, Emile Zuccarelli, estime que « c’est totalement contraire à (sa) conception de la République ». L’ancien maire de Bastia réfute l’idée d’un simple groupe technique : « c’est un groupe politique. Il repose d’ailleurs sur une déclaration dans laquelle il est fait référence à une vraie autonomie politique ».

Cette revendication reflète parfaitement la ligne défendue, à l’Assemblée, par les 3 députés nationalistes. En Octobre dernier, lors de la séance des questions au gouvernement, Paul-André Colombani, a par exemple plaidé pour l’autonomie de l’île de Beauté.

Paul-André Colombani, Jean-Félix Acquaviva et Michel Castellani ne sont pas les seuls partisans de la Corse dans le groupe de Sylvia Pinel.

L’ex socialiste, François Pupponi n’est pas estampillé « nationaliste » et sa terre d’élection est le Val-d’Oise. Mais il n’a pas hésité à déposer un amendement pour défendre les intérêts hôteliers de l’île. Un amendement défendu contre le ministre (Radical) de la Cohésion des Territoires, Jacques Mézard, et afin d’obtenir une dérogation s’agissant de l’emblématique loi Littoral. Rien que ça.

Décidément, les nouveaux amis de la présidente du Mouvement Radical ont des relations électriques avec ses camarades de parti.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

20 Oct

Jean-Luc Mélenchon et l’accent toulousain : Nadia Pellefigue (PS) entre humour et condamnation

Jean-Luc Mélenchon s’est moqué de l’accent du Midi d’une journaliste. La Toulousaine Nadia Pellefigue trouve un point positif dans la polémique : la médiatisation d’un mot exprimant une discrimination en raison de l’accent.

Nadia Pellefigue

Le lendemain d’une série  de perquisitions (agitées), Jean-Luc Mélenchon s’est moqué, lors d’un point presse, de l’accent d’une journaliste. Le leader de la France Insoumise a justifié son attitude par un retour à l’envoyeur. Le député des Bouches-du-Rhône a cru que la journaliste d’origine toulousaine se moquait de l’accent…marseillais.

Cette défense n’a pas calmé la tempête médiatique. Pour la Toulousaine Nadia Pellefigue la polémique va profiter à une catégorie de la population (avec ou sans accent toulousain) : les amateurs de Scrabble. Pour la vice-présidente du conseil régional c’est « la semaine où tu augmente tes chances au Scrabble en découvrant la glottophobie ».

Nadia Pellefigue vient de publier un Abécédaire qui contient du vocabulaire « toulousain » (pur sucre) avec Chocolatine à la lettre C. La prochaine édition pourra intégrer le G de glottophobie avec un « spécial dédicace » à Jean-Luc Mélenchon. Sans la langue (fourchue) du leader de la France Insoumise, le vocable serait resté confiner au cercle des linguistes.

La conseillère régionale ne réagit pas seulement en amatrice de la langue de Molière.

Nadia Pellefigue est une Toulousaine qui a pris la plume. Mais c’est surtout une élue de Toulouse. Et pas n’importe laquelle. On prête une ambition municipale à Nadia Pellefigue Son chemin vers le Capitole croisera forcément la France Insoumise. Avant le 1er ou à la veille du  2nd Tour, sous forme d’une alliance ou d’une fusion de liste. Cela complique un peu les choses s’agissant des « sorties de route » de Jean-Luc Mélenchon. Impossible de ne pas condamner à l’image de la présidente de Région et d’autres élus « à accent ». Difficile de « taper » sur le leader d’alliés encore virtuels mais incontournables.

Aussi, s’agissant de l’aspect politique, Nadia Pellefigue se contente d’un « la démocratie n’a pas marqué de points ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

 

 

18 Oct

Campagne #Balance Ton Maire : le député (En Marche) du Gers, Jean-René Cazeneuve, dit STOP

La République En Marche (LaRem) a lancé une campagne #BalanceTonMaire et publie la liste des communes ayant augmenté leur fiscalité. Le député (En Marche) du Gers, Jean-René Cazeneuve prend ses distances et dénonce une dérive populiste.

Jean-René Cazeneuve, député En Marche du Gers. Photo : MaxPPP

Les contribuables bénéficient d’un abattement de 30% sur leur taxe d’habitation 2018. C’est un prélude à une disparition étalée sur 3 ans.  Cette réforme fiscale butte toutefois sur un obstacle. Des communes ont augmenté leur fiscalité locale. Dans certaines localités, cette hausse annule le cadeau fiscal du gouvernement.

Gérald Darmanin a réagi en publiant la liste des communes concernées.

LaRem est allée plus en loin. Le parti d’Emmanuel Macron a lancé un hastag #BalanceTonMaire. L’opposition pointe un parallèle avec la campagne #BalanceTonPorc. Une campagne lancée en octobre 2017 pour dénoncer les agressions sexuelles.

Le député du Gers, Jean-René Gers, est un Marcheur. Mais il n’apprécie pas non plus l’initiative de ses compagnons de parti. Le parlementaire « condamne fermement ». Jean-René Cazeneuve assimile #BalanceTonMaire » à du populisme.

 

Le parlementaire Gersois n’est pas le seul membre de la majorité à prendre ses distances. Le président du groupe LaRem à l’Assemblée, Gilles Legendre, parle d’une « erreur » et d’une initiative « de militants marginaux ».  La nouvelle ministre des Collectivités, Jacqueline Gourault, a également fait un mea culpa.

Les relations sont très tendues entre la « macronie » et les élus locaux. Le gouvernement et une partie de la majorité ont compris qu’il est inutile de jeter de l’huile sur le feu.

Laurent Dubois (@laurentdub)

17 Oct

Nouveau groupe politique à l’Assemblée : les explications de la députée Jeanine Dubié.

Un record dans l’histoire de la cinquième République,  un huitième groupe appelé « Libertés et Territoires » s’est constitué aujourd’hui. Il compte 16 députés dont deux PRG, la députée des Hautes-Pyrénées et l’élue de Tarn et Garonne Sylvia Pinel. Jeanine Dubié nous explique la genèse et l’objectif de ce groupe.

Jeanine Dubié, lors d’une séance de questions au gouvernement, le 19 juin dernier. Photo Thomas Padilla/MAXPPP –

Le Blog Politique : Comment se situe ce groupe sur l’échiquier politique ?

Jeanine Dubié : Ça c’est une question de l’ancien monde (rires) ! Nous sommes un groupe indépendant qui balaie tout le panel de l’échiquier politique. La liberté de vote en est le socle. On est inclassable. Personne ne pourra engager le groupe sauf si nous sommes tous d’accord.

La liberté de vote est notre socle »

Le Blog Politique : Comment vous situez-vous par rapport au groupe des marcheurs et à la majorité présidentielle ?

Jeanine Dubié : Si un projet de loi nous convient, nous le voterons. Si ce n’est pas le cas, nous nous y opposerons. C’est ce que chacun de nous a fait jusqu’à présent. Vous savez, au moment des Législatives, j’aurais pu choisir de rejoindre En Marche. Dans la nuit du 10 au 11 mai 2017, j’ai reçu un coup de fil. « Si tu t’inscris chez En Marche, tu n’auras pas de candidat en face » m’a-t-on annoncé. J’ai choisi de rester sous l’étiquette PRG et j’ai été élue.

Le Blog Politique : Sylvia Pinel n’a pas eu de candidat En Marche face à elle en Tarn et Garonne…

Jeanine Dubié : Manuel Valls non plus ! Il y a eu des exceptions comme celles-là et d’autres, notamment pour les anciens membres du gouvernement.

Ancrés dans nos territoires »

Le Blog Politique : Où en est le PRG aujourd’hui ?

Jeanine Dubié : Dans ce huitième groupe, il ne reste que Sylvia et moi issues du PRG historique. La réunification des deux familles radicales a créé des bouleversements. De toute façon, toutes les formations politiques ont été ébranlées après la Présidentielle. Et nous, avec une implantation concentrée dans le sud-ouest, encore plus.

Le Blog Politique : Comment est né ce groupe que vous avez donc intégré aujourd’hui ?

Jeanine Dubié : Cela fait neuf mois qu’on y travaille. Nous, radicaux, avions un groupe sous l’ancienne mandature, mais comme certains sont partis à En Marche, ça n’était plus possible. Le chemin a été long. Le fait d’être tous ancrés dans nos territoires face aux peu d’égards du pouvoir central nous a réunis. Il ne fallait pas s’unir pour s’unir. S’il n’y a pas de socle dans un groupe, il y a toujours la menace que certains s’en aillent. Il y a des dossiers qui nous tiennent à cœur comme celui de la fin de vie, la PMA, la justice sociale aujourd’hui oubliée ou encore l’objectif d’obtenir plus de libertés individuelles.

D’autres vont nous rejoindre ! »

Le Blog Politique : Mais comment comptez-vous peser à seize députés à l’assemblée nationale ?

Jeanine Dubié : Comme quand nous étions 17 dans notre groupe radical sous la précédente mandature. Nous sommes deux par commissions. Il faut travailler voilà tout. Mais je pense que nous ne resterons pas seize très longtemps. D’autres vont nous rejoindre. Il faut porter une voix différente sans être des aboyeurs permanents. Quand j’entends qu’on veut réduire le nombre de parlementaires, je dis « ok mais équitablement ! » Je  vois difficilement comment enlever un député dans les Hautes-Pyrénées.  Je le dis d’autant plus librement que je ne me représenterai pas. Aujourd’hui on entend dire qu’il faut recentrer le travail des députés sur le travail parlementaire plutôt que sur sa circonscription. Sauf que le mode d’élection, lui, n’a pas changé…

Propos recueillis par Patrick Noviello (@patnoviello)

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