10 Juil

[Exclusif] Régionales : les listes adoptées par les militants en Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon

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Fin d’un suspens très relatif. Hier au soir, jeudi 9 juillet, les militants socialistes de Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon ont adopté  les listes départementales pour les prochaines régionales. Dans la quasi totalité des fédérations une seule liste était soumise au vote. Une liste composée par les instances fédérales et la tête de liste régionale, Carole Delga. Le résultat de la consultation était connu avant que le vote commence. C’était le cas, par exemple du PS 81 ou du PS 31. En revanche, dans l’Herault trois listes se sont affrontées. C’est la liste défendue par le 1er fédéral du département, Hussein Bourgi, qui a été finalement investie (69,82 %, 937 voix). Dans le Tarn-et-Garonne, deux listes étaient en piste. Une première était 100% socialiste et société civile. Elle a été validé par 74% des votants. Une seconde a été rejetée par 50,4% des suffrages. Elle intégrait des places « gelées »  en vue d’un éventuel accord avec des partenaires. A noter que les listes adoptées par les militants ne sont pas définitives. Elles seront complétées en fonction des accords avec les partenaires (notamment le PRG) et par l’introduction de personnalités de la société civile.

Laurent Dubois et Fabrice Valéry

LR Aude 1 F Hélène GIRAL
LR Aude 2 H Sébastien PLA
LR Aude 3 F Christine PUJOL
LR Aude 4 H Philippe ANDRIEU
LR Aude 5 F Sophie CALMON
LR Aude 6 H Gerard BARTHEZ
LR Aude 7 F Geraldine GAY
LR Aude 8 H Henzo LEFEVRE
LR Aude 9 F Claudie MEJEAN
LR Aude 10 H Thierry MASCARAQUE
LR Aude 11 F Nathalie GRANDJEAN
LR Aude 12 H Christophe CHALULEAU
LR Aude 13 F Emanuela BURA
LR Aude 14 H Paul GRIFFE

MP Haute-Garonne 1 F Carole DELGA
MP Haute-Garonne 2 H Bertrand MONTHUBERT
MP Haute-Garonne 3 F Nadia PELLEFIGUE
MP Haute-Garonne 4 H Thierry SUAUD
MP Haute-Garonne 5 F Nathalie MADER
MP Haute-Garonne 6 H Philippe BRIANCON
MP Haute-Garonne 7 F Sylvie BORIES
MP Haute-Garonne 8 H Alexandre BORDERIES
MP Haute-Garonne 9 F Aude LUMEAU-PRECEPTIS
MP Haute-Garonne 10 H Michel BOUSSATON
MP Haute-Garonne 11 F Rachida LUCAZEAU
MP Haute-Garonne 12 H John PALACIN
MP Haute-Garonne 13 F Marie-Caroline TEMPESTA
MP Haute-Garonne 14 H Nicolas TISSOT
MP Haute-Garonne 15 F Mireille MURAWSKI
MP Haute-Garonne 16 H Patrick PRODHON
MP Haute-Garonne 17 F Fabienne VITRICE
MP Haute-Garonne 18 H Marc SZTULMAN
MP Haute-Garonne 19 F Laure VIGNEAUX
MP Haute-Garonne 20 H Rémi DEMERSSEMAN-PRADEL
MP Haute-Garonne 21 F Nadia BAKIRI
MP Haute-Garonne 22 H Ousseynou DIAW
MP Haute-Garonne 23 F Julie TOSI
MP Haute-Garonne 24 H Guy DAVID
MP Haute-Garonne 25 F Régine LANGE
MP Haute-Garonne 26 H Rémi BRANCO
MP Haute-Garonne 27 F Brigitte NICOLAS-DUCROQ
MP Haute-Garonne 28 H Daniel REGIS
MP Haute-Garonne 29 F Sophie ADROIT
MP Haute-Garonne 30 H Laurent MERIC
MP Haute-Garonne 31 F Faustine RIVOAL
MP Haute-Garonne 32 H Hervé HIRIGOYEN
MP Haute-Garonne 33 F Marie-Agnès GANDRIAU
MP Haute-Garonne 34 H Yannick HONORAT
MP Haute-Garonne 35 F Saliha MIMAR
MP Haute-Garonne 36 H Julien CHAINET
MP Haute-Garonne 37 F Pierre Henri CADAUX

MP Tarn 1 F Claire FITA
MP Tarn 2 H Bernard GILABERT
MP Tarn 3 F Catherine PINOL
MP Tarn 4 H Jean TKACZUK
MP Tarn 5 F Linda GOURJADE
MP Tarn 6 H Gilles VIAULLE
MP Tarn 7 F Geneviève PARENT
MP Tarn 8 H Vincent RECOULES
MP Tarn 9 F Blandine THUEL
MP Tarn 10 H Fabrice CABRAL
MP Tarn 11 F Lysiane LOUIS
MP Tarn 12 H Bernard DELBRUEL
MP Tarn 13 F Martine MORON

MP Ariège 1 H Kamel CHIBLI
MP Ariège 2 F Martine FROGER
MP Ariège 3 H Jean-Christophe CID
MP Ariège 4 F Dominique SUBRA
MP Ariège 5 H Marc COLOMBANI
MP Ariège 6 F Delphine LITCHMAN

MP Lot 1 H Vincent LABARTHE
MP Lot 2 F Françoise FAUBERT
MP Lot 3 H Habib FENNI
MP Lot 4 F Marie-Odile DELCAMP
MP Lot 5 H Alexandre CHARPY
MP Lot 6 F Anne LAPORTERIE
MP Lot 7 H Alfred-Mathieu TERLIZI

MP Gers 1 H Jean-Louis GUILHAUMON
MP Gers 2 F Muriel ABADIE
MP Gers 3 H Jean-Claude PEYRECAVE
MP Gers 4 F Elisabeth DUPUY MITTERRAND
MP Gers 5 H David TAUPIAC
MP Gers 6 F Sameh FRITZ
MP Gers 7 H Alain SCUDELLARO

LR Lozère 1 F Aurélie MAILLOLS
LR Lozère 2 H Jean Pierre Barrère
LR Lozère 3 F Sophie PANTEL
LR Lozère 4 H Alain Bertrand

MP Hautes-Pyrénées 1 H Bernard PLANO
MP Hautes-Pyrénées 2 F Viviane ARTIGALAS
MP Hautes-Pyrénées 3 H Cédric HAUROU BEJOTTES
MP Hautes-Pyrénées 4 F Françoise TEILLAGORY
MP Hautes-Pyrénées 5 H Michaël PINAULT
MP Hautes-Pyrénées 6 F Sylvie MATHELIN
MP Hautes-Pyrénées 7 H Dominique ARBERET
MP Hautes-Pyrénées 8 F Géraldine DUTHEIL
MP Hautes-Pyrénées 9 H Eric DUPUY

MP Tarn et Garonne 1 F Valérie RABAULT
MP Tarn et Garonne 2 H Parice GUARRIGUES
MP Tarn et Garonne 3 F Rose CAMBON
MP Tarn et Garonne 4 H Michel BENAZET
MP Tarn et Garonne 5 F Isabelle LAVERON
MP Tarn et Garonne 6 H François CAZES
MP Tarn et Garonne 7 F Femme Sté civile
MP Tarn et Garonne 8 H Eric BESSOU
MP Tarn et Garonne 9 F Femme Sté civile

LR Gard 1 H Damien ALARY
LR Gard 2 F Société civile
LR Gard 3 H Fabrice VERDIER
LR Gard 4 F Nelly FRONTANEAU
LR Gard 5 H Jean DENAT
LR Gard 6 F Karine MARGUTTI
LR Gard 7 H Christophe GENEIX
LR Gard 8 F Catherine EYSSERIC
LR Gard 9 H Mathieu LEMAL
LR Gard 10 F Emily PAGES
LR Gard 11 H Roland CANAYER
LR Gard 12 F Fatima EL HADI
LR Gard 13 H
LR Gard 14 F Chrystelle JIMENEZ
LR Gard 15 H Anthony ALARCON
LR Gard 16 F Mireille DAVID
LR Gard 17 H Fabien CRUVEILLER
LR Gard 18 F
LR Gard 19 H Robert MICHENON
LR Gard 20 F Nathalie RIBES EL FASSY
LR Gard 21 H
LR Gard 22 F Réservé

MP Aveyron 1 H Stéphane BERARD
MP Aveyron 2 F Monique BULTEL HERMENT
MP Aveyron 3 H Eric FAUCONNIER
MP Aveyron 4 F Emmanuelle GAZEL
MP Aveyron 5 H Fabrice VEYSSEYRE
MP Aveyron 6 F Christine CADAUX
MP Aveyron 7 H Jérôme FERRAND
MP Aveyron 8 F Christine VERNEREY
MP Aveyron 9 H Jean-Louis DENOIT
MP Aveyron 10 F Chloé COUFFIN

LR Hérault 1 H Hussein BOURGI
LR Hérault 2 F Béatrice NEGRIER
LR Hérault 3 H Christian ASSAF
LR Hérault 4 F Dolorès ROQUE
LR Hérault 5 H Jean-Luc BERGEON
LR Hérault 6 F Marie MEUNIER POLGE
LR Hérault 7 H Eric FARGEAS
LR Hérault 8 F Danièle AZEMAR
LR Hérault 9 H Claude ZEMMOUR
LR Hérault 10 F Michèle VERDELHAN
LR Hérault 11 H André LUBRANO
LR Hérault 12 F Josiane RICARD
LR Hérault 13 H Jean Noël BADENAS
LR Hérault 14 F Najiha DADI
LR Hérault 15 H Loïc LINARES
LR Hérault 16 F Gaëlle LEVEQUE
LR Hérault 17 H Laurent PRADEILLE
LR Hérault 18 F Zolika BRAFMAN
LR Hérault 19 H Brahim ABBOU
LR Hérault 20 F Dominique FOUILHE
LR Hérault 21 H Geoffrey BOULADE
LR Hérault 22 F Elsa PEINTURIER
LR Hérault 23 H Philippe SALASC
LR Hérault 24 F Tatiana CAPUOZZI BOUALAM
LR Hérault 25 H Jérôme LOPEZ
LR Hérault 26 F Maryse FAYE
LR Hérault 27 H Romain BLANC
LR Hérault 28 F Véronique MAUROY
LR Hérault 29 H Jean ARCAS
LR Hérault 30 F Pénélope GUILBAUD GREFFIE
LR Hérault 31 H Kleber MESQUIDA
LR Hérault 32 F Réservé

08 Juil

Régionales, Philippe Saurel « la guerre peut commencer une fois l’armée levée »

Le 29 juin dernier, Philippe Saurel a présenté sa candidature lors d’une conférence de presse. Mais le maire de Montpellier n’est pas encore candidat. Il doit monter 13 listes départementales avant de franchir véritablement le pas. Philippe Saurel est très clair. Il veut prendre le départ. Mais il n’est pas certain de franchir la ligne d’arrivée. De passage à Toulouse, le maire de Montpellier fait un bilan d’étape.

Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier

Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier

Midi-Pyrénées Politiques – Vous devez trouver 158 candidats dont 79 femmes et 26 suppléants dans les 13 départements de la Grande Région. Ou en êtes-vous de votre campagne de recrutement ?

Philippe Saurel. « J’ai ouvert une adresse mail ou les personnes intéressées peuvent me contacter. Il y a aussi des gens qui m’appellent. A ce jour, j’ai reçu 120 candidatures. Mais je veux monter une liste citoyenne. Je ne suis donc intéressé que par des maires, qui sont directement élus par les électeurs ou des citoyens. Les partis recyclent. Je ne veux que des gens incontestables. Pas des mecs écornés par le fonctionnement partisan. La constitution des listes doit être terminée fin octobre. Comme le dit Podemos, « la guerre peut commencer une fois l’armée levée ».

Midi-Pyrénées Politiques – Avez-vous pris contact avec Gérard Poujade ? Cet ancien vice-président de Martin Malvy, démissionnaire du PS souhaite également incarner un mouvement citoyen.

Philippe Saurel. « Il a pris contact avec moi. Mais cela ne va pas aller plus loin. Beaucoup de personnes s’improvisent citoyens. Il se découvre citoyen six mois avant le scrutin ».

Midi-Pyrénées Politiques – Votre liste citoyenne va donc dépasser les clivages politiques.

Philippe Saurel.  « Oui. Elle peut aller du centre droit à la gauche de la gauche. Ce sera une liste d’union républicaine. D’ailleurs ce sera la seule à pouvoir faire face au FN en renouvelant le jeu politique. C’est ce que j’ai réussi à faire à Montpellier au moment des municipales mais également aux départementales. Montpellier est la seule grande ville française a avoir été conquise par une liste citoyenne et la Métropole (NDRL Montpelier Méditerranée Métropole) est la seule métropole vraiment démocratique avec Brest. D’ailleurs, comme je l’ai dit à Manuel Valls, ce n’est pas un tsunami mais une vaguelette démocratique s’est levée et je n’ai pas le droit de la briser ».

Midi-Pyrénées Politiques – Au delà des listes, le nerf de la guerre, c’est l’argent. La campagne des régionales va être très onéreuse. Le plafond de dépense est fixé à 1,6 million d’euros. Vous avez un budget ? Et quel est son montant ?

Philippe Saurel. « Je ferai un meeting par départements et j’utiliserai les réseaux sociaux. J’estime que je serai en dessous du demi-plafond (NDLR fixé à 750 000 euros et qui permet d’être remboursé si la liste dépasse les 5% des suffrages exprimés).

Midi-Pyrénées Politiques – Vous êtes le maire de Montpellier. Le fait de vous lancer dans l’aventure des régionales vous place en porte à faux vis-à-vis des montpelliérains ?

Philippe Saurel. « Non. Je suis favorable à ce que Toulouse soit la capitale régionale et, dans mon programme régional, j’ai tout un volet sur l’équilibre des territoires et notamment l’équilibre entre Toulouse et Montpellier ».

Midi-Pyrénées Politiques – Comment allez-vous mener campagne ? Vous avez un programme ?

Philippe Saurel. « Le moment fort de la présentation des têtes de listes départementales et de la présentation de la liste va être la campagne électorale. Mais j’ai également un programme régional. Il s’articule autour de trois axes : l’équité territoriale, entre l’urbain et le périurbain, entre le rural et l’hyper rural, le développement économique avec 7 piliers dont l’agro-alimentaire et les transports et, enfin l’international. Sur ce dernier point il va falloir renforcer la collaboration Toulouse-Montpellier-Barcelone. D’ailleurs j’y travaille déjà ».

 

Propos recueillis par Laurent Dubois

03 Juil

Régionales, Guillaume Cros coordonne la campagne d’Europe-Ecologie

Depuis début juin, date d’une Assemblée Générale, « Europe-Ecologie » a choisi son coordinateur de campagne pour les prochaines régionales. Il s’agit d’un vieux routier de 46 ans : Guillaume Cros. Conseiller régional sortant, il affiche 4 (grosses) campagnes au compteur : 2 Régionales (2010 et 2015) aux côtés de Gérard Onesta et 2 européennes dont la dernière (2014) avec José Bové.

Guillaume Cros conseil régional EELV et coordonateur de la campagne pour les régionales

Guillaume Cros conseil régional EELV et coordonateur de la campagne pour les régionales

Gérard Onesta justifie ce choix : « je lui ai dit, il y a certainement mieux que toi mais cela fait 20 ans que l’on cherche et on n’a toujours pas trouvé. Il est très carré et il a la confiance des militants et une excellente connaissance du terrain. Les deux campagnes européennes (NDLR la circonscription comprend l’Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon) lui assurent une parfaite connaissance du Languedoc. C’est un élu. Il a la fibre politique.En plus, c’est un ami. On peut se téléphoner à deux heures du matin ».

Concrètement, Guillaume Cros va coordonner les 4 pôles de la machine Verte : le pôle financier (gestion du compte de campagne, suivi des factures), le pôle communication (communiqués de presse, graphisme, web, stratégie), le pôle logistique (réservation de salle, location de matériel) et le pole programme (consultation d’experts).

Tous ces pôles sont composés une dizaine salariés et autant de bénévoles.

Laurent Dubois

 

 

Régionales : sondage en terre inconnue

Conseil Régional de Midi-Pyrénées Archives MaxPPP

Conseil Régional de Midi-Pyrénées Archives MaxPPP

 Comme presque toujours, ils auront dégainé les premiers. Nos confrères de la Presse Quotidienne Régionale (La Dépêche du Midi, Centre-Presse, L’Indépendant, Midi Libre) sortent avec Ifop le premier sondage élections Régionales. Résultat : à l’ouest (et à l’est) rien de nouveau. On agite la menace FN, on montre une gauche incapable de gagner désunie et entre les deux un Dominique Reynié perdant mais dignement.

 

27% pour la liste FN au premier tour ? Plausible si l’on se réfère aux résultats des dernières européennes sur un territoire Grand Sud-Ouest où Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées étaient déjà réunies. Quant à ce chiffre qui ne s’enrichirait que de deux points entre les deux tours, cela parait également vraisemblable. Mais la scission entre l’électeur Frontiste et celui de la droite dite « traditionnelle » sera-t-elle aussi franche en décembre prochain ?

 

Concernant les intentions de voix en direction de Dominique Reynié, le changement de territoire électoral et l’union avec l’UDI dès le premier tour semblent porter leurs fruits pour une droite régionale qui n’aurait jamais été aussi près du Graal. Mais la donnée FN met fin à tout espoir de bascule et aucun mariage de déraison n’est envisageable.

 

Du grand mystère des sondages… Comment attribuer 9% à un candidat de deux jours (Philippe Saurel), que la plupart des habitants de Midi-Pyrénées découvrent ? Un maire de Montpellier qui quoi qu’il arrive, selon ce sondage, ne l’emporterait pas, voire se hisserait limite au second tour. Mais bon, la campagne démarre à peine pour lui sans que l’on sache s’il ira à son terme.

 

Les Verts, eux, abandonnent peu à peu le capiton de leurs fauteuils de vice-présidents pour reprendre le chemin qui mène à l’électeur. Ils sont gratifiés d’un score-plancher de 7 loin de l’espoir d’un douze enivrant tel l’hydromel. Une sorte de classement ATP moyen, histoire de ne pas vendre la peau de l’ours des Pyrénées avant de l’avoir tué. Europe Ecologie nous a habitué à des surprises, bonnes comme mauvaises pour eux.

 

Plus surprenant c’est un 9% qui est attribué à la liste Front de Gauche soit autant qu’à celle de Saurel et plus que les cologistes. Les sondeurs surfent-ils sur la tendance « alternative » et « citoyenne » ? Une pincée de Syriza et un zest de « Podemos ». Une démocratie participative prônée à l’unisson à gauche qui aurait trouvé le chemin des urnes ? Je demande à voir…

 

Quoi qu’il en soit la socialiste Carole Delga est donnée gagnante dans tous les cas de figure, triangulaire ou quadrangulaire. Même si dans cette dernière hypothèse, la marge d’erreur de 2 points ne suffit pas à garantir l’issue du scrutin. Mais un Saurel au second tour, qui se maintiendrait alors qu’il ne décidera qu’en octobre s’il présente définitivement une liste. Avec des si…

 

En résumé, ce premier sondage juste avant la pause estivale donne des repères. Chacun y prêtera attention ou pas. La campagne s’annonce aussi vaste et riche que le territoire qu’elle va couvrir. Pour beaucoup de ses têtes de liste, elle constitue une première, avec une notoriété à se construire, des alliances à conclure et des électeurs à convaincre. Difficile pour ces élections plus que pour toutes autres de faire un pronostic. En tout cas, les régionales 2015 sont el et bien lancées sans lauriers sur lesquels s’endormir.

 

Patrick Noviello

30 Juin

Candidature Saurel aux Régionales : Malvy réagit

 

Martin Malvy. Président de la Région Midi-Pyrénées

Martin Malvy. Président de la Région Midi-Pyrénées

 « Jamais, pour la gauche, la nécessité d’être ensemble n’a été aussi exigeante ». Que faut-il comprendre du titre de communiqué signé de l’actuel Président de Région ? Que vue la tendance politique nationale actuelle, si elle veut perdre une des seules régions qu’elle peut prétendre garder, la gauche ne peut pas s’y prendre plus mal.

Une clarification nécessaire

Martin Malvy pointe la liste que veut réaliser Philippe Saurel « avec des candidates et des candidats venus des horizons les plus divers ». « Mais le système électoral est incontournable » prévient le Président socialiste.  Pour lui, Saurel, s’il va jusqu’au bout, devra choisir qui soutenir ou avec  qui fusionner à l’entre-deux tours. « Avec la gauche ? Avec la droite ? C’est le tête de liste qui a tous les pouvoirs ». Bref pour le chef de l’actuelle majorité régionale, cette démarche nécessite « une clarification ».

L’extrême droite aux aguets

Martin Malvy tempère malgré tout la situation : « les élections auront lieu dans cinq mois. La raison peut encore l’emporter ». Pour lui, « le besoin de rassemblement et de cohérence n’a jamais été aussi fort ». Mais Malvy de dénoncer en conclusion une « aventure électorale dangereuse quand l’extrême droite est aux aguets ».

 

Patrick Noviello

 

Régionales – Liste départementale PS 31 : pour les courants ça ne passe pas

Hier au soir, lundi 29 juin, les instances fédérales du PS 31 ont voté la liste départementale pour les régionales de décembre prochain. Le casting des « heureux élus » est loin de faire l’unanimité. La grogne monte et un vent de fronde secoue le parti. Toutes les constitutions de liste suscitent frustrations et critiques. C’est la loi du genre. Les grincements de dents et la rancoeur des (mauvais) perdants sont normaux. Mais, s’agissant de la liste haute-garonnaise, la contestation est vive et elle s’organise. 

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Que des Aubrystes, pas de Hollandais (en dehors de la tête de liste, Carole Delga et de Remi Branco en 26eme position), des Ségolénistes absents,  à peine connue, la liste du PS 31 a été passée au crible.  Du côté de la motion D (courant des députées Karine Berger et Valérie Rabault ), on rappelle un principe absolu : « toutes les motions doivent être représentées à la hauteur des votes et 10% cela représente 10% des places c’est-à-dire 1».

Ce soir, la motion D en Haute-Garonne va se réunir.

En Midi-Pyrénées, la motion réalise son plus haut score dans le Tarn-et-Garonne ou elle est d’ailleurs portée par une de ses figures nationales, la députée Valérie Rabault.  Du côté de Toulouse, elle peut s’appuyer sur un score modeste : 8% lors du vote préalable au Congrès de Poitiers, en mai dernier. La « D » est loin derrière la motion A et ses 69 % et les 21% de la motion B (celle des Frondeurs). Mais, elle va faire entendre sa voix.

Du côté des ségolènistes, même « fureur ». On dénonce un monopole des Aubrystes et des Frondeurs. Un élu précise :

Ce qui est tout à fait anormal c’est que toutes les sensibilités du parti ne sont pas représentés y compris la majorité ».

Des responsables du PS 31 mettent en cause l’organisation de la commission électorale. Pour eux, « statutairement toutes les sensibilités doivent être présents et il n’y a pas de place pour la directrice de campagne (Karine Traval-Michelet), alors que c’est elle qui a tiré les ficelles ».

Evidemment ces subtils équilibres internes et les questions de courants dissimulent (mal) des ambitions personnelles et des querelles individuelles. Ainsi, par exemple, l’assistante parlementaire de la députée Monique Iborra a fait les frais de son engagement lors de la campagne des législatives. Une campagne qui a vu s’opposer l’actuelle maire de Colomiers (nouvelle directrice de campagne de Carole Delga) et Monique Iborra, la « patronne » de la candidate écartée.

Néanmoins, une synthèse entre les courants est un enjeu stratégique. Cela conditionne la mobilisation des militants et l’appui de toutes les composantes du parti. Le PS dispose d’un atout essentiel : sa force militante et son maillage d’élus sur toute la grande région. Pour Carole Delga, le fait de « servir » tous les courants et d’éviter les contestations internes est un véritable enjeu. Cela conditionne, en partie, ses chances de réussite.

Après un week-end chaud et les tirs à boulets rouges de Jean-Michel Baylet, après un début de semaine chahutée avec l’annonce de la candidature du maire de Montpellier Philippe Saurel, Carole Delga va devoir gérer un nouveau front. Un front intérieur.

Laurent Dubois

Note de la rédaction : à la suite de la publication de cet article sur notre blog et à la révélation de cette « grogne », le PS 31 nous a adressé un communiqué que nous reproduisons ce-dessous. Cependant, nous maintenons nos informations sur la « fureur » des représentants de la motion D.

Communiqué du PS 31 :

Le Conseil fédéral du PS31 a adopté à une très large majorité la liste pour les élections régionales qui sera proposée au vote des militant-e-s de la Fédération de la Haute-Garonne le 9 juillet.

Derrière Carole Delga, tête de liste pour la Région Languedoc-Roussillon – Midi-Pyrénées, 30 candidat-e-s composent une liste rajeunie (d’une moyenne d’âge de 44 ans) conjuguant expérience et renouvellement.

De Guy David, occitaniste remarqué de Cintegabelle ou Sophie Adroit, technicienne au CNES, élue du Lauragais et syndicaliste à Marc Sztulman, toulousain et benjamin des colistiers, en passant  par Bertrand Monthubert, Président de l’Université Paul Sabatier, la liste présente de nouveaux candidats très ancrés dans les réseaux associatifs et universitaires.

A leurs côtés, des candidat-e-s sortant-e-s de l’équipe de Martin Malvy tels que Michel Boussaton en charge des formations sanitaires et sociales, Sylvie Bories investie dans le champ de la formation professionnelle et ou Thierry Suaud, Maire de Portet engagé sur les questions de l’eau.

Nadia Pellefigue, actuellement benjamine de l’exécutif, Vice-présidente en charge des Finances, de l’enseignement supérieur et de l’égalité femme-homme souligne :  « les choix d’orientations données par Carole Delga ont prévalu à la construction de cette liste de 30 candidat-e-s sur 38 que comptera la liste définitive : ouverture, diversités sociales et territoriales, expérience et renouvellement ».

La volonté affichée par Carole Delga depuis le 1er jour de son investiture s’illustre aussi, et d’ores et déjà, par les 8 places laissées disponibles pour celles et ceux qui se reconnaitront dans le rassemblement des forces de gauche et de progrès.

Le Premier fédéral, Sébastien Vincini, précise : « le respect des diverses sensibilités de notre Fédération a présidé aux travaux de la commission électorale. C’est un exercice toujours difficile. La qualité et la quantité des candidatures reçues manifestent un réel intérêt pour ces élections. Il est normal qu’au lendemain de son adoption des déceptions se manifestent mais elles laisseront vite place à la mobilisation dont les militant-e-s socialistes ont toujours su faire preuve ».

La Fédération du Parti Socialiste de Haute-Garonne

29 Juin

{Exclusif} : et les candidats du PS 31 aux Régionales sont…

Cette semaine, les instances fédérales du PS désignent les listes départementales pour les prochaines régionales. Ces listes seront ensuite soumises au vote des militants, le 9 juillet. La grande majorité des fédérations choisissent ce lundi soir les candidats, en puisant dans une première liste établie antérieurement et publiée, s’agissant du Tarn et de la Haute-Garonne, sur Midi-Pyrénées Politiques.

®MaxPPP

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La fédération PS 31 vient de voter les 38 noms qui seront en piste le 9 juillet prochain. Cette liste est susceptible d’évoluer en fonction d’éventuels accords électoraux . En cas d’union de la gauche, des candidats socialistes devront donc céder leur place. Dans cette perspective, 8 places ont été réservées.

 On remarquera le classement en deuxième position, de Bertrand Monthubert, le président de l’Université Paul Sabatier et qui, d’ailleurs,n’était pas sur la première liste.

Parmi Les « heureux élus » (désignés à mains levées) on note la présence massive de conseillers régionaux sortants : Thierry Suaud, Philippe Briançon et Nadia Pellefigue.

Voici la liste des 14 premiers noms, par ordre de classement :

1) DELGA Carole

2) MONTHUBERT Bertrand

3) PELLEFIGUE Nadia

4) SUAUD Thierry

5) MADER Nathalie

6) BRIANÇON Philippe

7) BORIES Sylvie

8) BORDERIES Alexandre

9) LUMEAU Ode

10) BOUSSATON Michel

11) LUCAZEAU Rachida

12) PALACIN John

13) TAMPESTA Marie-Hélène

14) TISSOT Nicolas

 

Laurent Dubois

 

 

 

 

 

Candidat aux Régionales, Saurel veut « réparer la République »

 Philippe Saurel avait préparé sa candidature déclarée ce lundi. La preuve : ce « manifeste pour faire bouger les lignes de la conscience et de la réflexion politiques des citoyens ». Belle déclaration d’intention mais en rien un programme…

Philippe Saurel. Maire de Montpellier

Philippe Saurel. Maire de Montpellier

Mars 2014 : Philippe Saurel emporte avec une liste « Divers Gauche » comme il la qualifie, les élections Municipales à Montpellier. Sans vouloir s’ériger en exemple, il dénonce « la fracture civique entre les représentants politiques et ceux qu’ils sont censés représenter ». « Réfléchir autrement le fonctionnement des institutions et ouvrir une nouvelle voie possible pour les électeurs » semble être le leitmotiv de son ouvrage : « Réparer la République ».

« Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » Abraham Lincoln

Seulement la recette appliquée à une ville, peut-elle être reproduite sur une élection régionale ? Cet ouvrage est-il en fait une profession de foi ? En tout cas, le maire de Montpellier ne lésine pas sur les moyens, citant d’emblée Abraham Lincoln : la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Appelant à « une démocratie d’action », Saurel préconise une participation plus forte des citoyens.

Rien de bien nouveau dans ce discours amplement martelé ces dernières années et ces dernières campagnes par les mouvements dits « alternatifs » ou justement « citoyens». Quant aux partis politiques ? « Le monde change plus vite que toute forme d’organisation » commente Philippe Saurel. Toujours au sujet des partis : « en se privant du renouvellement des générations, de la mixité sociale et très souvent de la parité, ils prélèvent leurs candidats dans les mêmes éprouvettes ». Premier signe qu’il fallait relever dans ces paragraphes : sa liste s’intitulera « citoyens du midi ».

Jaurès, Bonaparte et l’anarchie

Et puis évidemment par les temps qui courent comment ne pas faire référence à Podémos… Même si Saurel affiche sa différence : « je suis un tiers issu de Jaurès, un tiers bonapartiste et le dernier tiers anarchiste ». Bon à savoir. « Humanisme et esprit de coopérative » pour Jaurès, « démarche personnelle » pour Bonaparte et « contre l’establishment » par rapport à l’anarchisme. Là encore il fallait relever un signe : c’est sur les terres de Jaurès, à Carmaux, qu’il devrait officiellement lancer sa liste en octobre, s’il va jusqu’au bout.

Saurel prône aussi une « République forte » et un Etat tout autant, notamment pour ne pas mettre vingt ans à doubler 7 kilomètres d’autoroute ou réaliser 150 kilomètres de LGV. Tiens, tiens…Voilà une belle leçon de pragmatisme, tout du moins sur le papier. Saurel estime que l’aménagement du territoire c’est le job de l’Etat. « Loin de moi l’idée de voir se dissoudre l’Etat dans les Régions ».

 Comptez le nombre de personnes qui ont voté pour moi

Parlons maintenant des forces dont il compte disposer : « J’entends souvent dire « Saurel est isolé » (…) Comptez le nombre de personnes qui ont voté pour moi, quelle que soit leur appartenance politique… » Le maire de Montpellier veut « échapper aux dogmes » et assène cette phrase comme s’il voulait convaincre de la logique évidente de sa démarche. La suite de la campagne validera ou pas cette théorie. D’ailleurs Philippe Saurel conclue son manifeste en citant Antonio Machado : « Al andar se hace camino » (En marchant on fait le chemin).

Patrick Noviello

 « Réparer la république », Philippe Saurel, Editions Privat.

Elections régionales : finalement candidat, Philippe Saurel met Carole Delga dans l’embarras

Le maire divers-gauche de Montpellier Philippe Saurel a officiellement annoncé ce lundi, lors d’une conférence de presse, sa candidature aux élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier

Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier

Après avoir longtemps fait durer le suspense, le maire de Montpellier a donc décidé de se lancer dans la bataille électorale à côté des partis politiques traditionnels, lui qui a été exclu du parti socialiste. Il continue de creuser son sillon « faire de la politique autrement » et a indiqué vouloir créer « un grand rassemblement citoyen ».

Il sera à la tête d’une liste intitulée « Citoyens du Midi », où il veut regrouper « gaullistes de gauche et gaullistes de droite, divers gauche, radicaux, écologistes, centristes, et divers droite ». Mais précise cependant que s’il n’a pas réussi à constituer ses listes dans les 13 départements avant le mois d’octobre, il se retirera de la compétition. 

Le PS a tout fait pour l’en dissuader

Ces derniers mois, le PS a tout fait pour dissuader Philippe Saurel de se « mettre sur le chemin » de la candidate socialiste à la présidence de la future grande région, la Haut-Garonnaise Carole Delga. Une réunion avait même été organisée à Matignon en présence de Manuel Valls pour demander à Philippe Saurel de ne pas se lancer. Sans succès. Selon plusieurs sources, il aurait même été envisagé un temps de faire entrer la députée de l’Hérault Anne-Yvonne Le Dain au gouvernement afin de permettre à son suppléant Philippe Saurel de décrocher un mandat de député. Option finalement abandonnée.

Samedi dernier, alors que Carole Delga lançait officiellement sa campagne à Montpellier, dans le même temps Philippe Saurel présentait et dédicaçait, toujours à Montpellier, son livre-programme « Réparer la République », un manifeste de 70 pages.

Carole Delga embarrassée

Cette candidature « à côté » du PS embarrasse la candidate socialiste Carole Delga, à 6 mois des élections régionales. D’autant qu’elle doit déjà faire face à des négociations difficiles avec les radicaux de gauche, qui exigent sa place de N°1 pour la ministre PRG du Logement, la Tarn-et-Garonnaise Sylvia Pinel, ce que les socialistes refusent catégoriquement. Le PRG menace toujours de monter une liste autonome.

« Je prends acte, a indiqué ce lundi Carole Delga à France 3 Midi-Pyrénées. Chacun est libre de se présenter. Mais il faut le faire dans la clarté et la transparence, sans opposer les gens et les territoires ». 

Dimanche, à la veille de sa candidature, le maire de Montpellier avait posté sur Twitter un message, une sorte de métaphore lunaire :

Fabrice Valéry

 

Régionales, 3eme tour des municipales au PS 81

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Ce soir, lundi 29 juin, les instances locales du PS 81 vont arrêter la liste départementale pour les Régionales. La semaine dernière, la commission fédérale électorale, à retenu 12 noms. Voici les 6 premiers, par ordre de classement :

1) FITA Claire

2) Homme (Albi)

3) PINOL Catherine

4) VIAULLES Gilles

5) GOURJADE Linda

6) TKACZUK Jean

Conséquence de ce casting fédéral, la deuxième place a été mise de côté pour une désignation ultérieure. Elle se déroulera ce soir en commission fédérale électorale. Un appel à candidature a été lancé. La procédure est close depuis hier au soir. 5 candidats se sont manifestés. Parmi eux, Bernard Gilabert (ancien candidat à la mairie d’Albi en 2008) et le « favori » du député Jacques Valax, Alain Peyro. Cette compétition interne a des relents de 3eme tour des élections municipales albigeoises. En effet, Bernard Gilabert et Jacques Valax se sont disputés l’investiture, sur fond de déchirures internes.

Le nouveau premier fédéral du Tarn, Patrick Vieu va devoir arbitrer un conflit qui remonte à octobre 2013, date de la bataille Valax-Gilabert autour de l’investiture pour les municipales. Signe d’une certaine tension, Alain Fauconnier (ancien sénateur de l’Aveyron) fera le déplacement et assistera à la commission fédérale du Tarn.

Laurent Dubois

 

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