13 Mar

Législative en Haute-Garonne : « une mauvaise compréhension des mesures du gouvernement » pour le candidat En Marche

5 jours avant le second tour, Michel Monsarrat, revient sur le vote du dimanche 11 mars. Interview cash sur les raisons de son dévissage au 1er tour. Le candidat En Marche évoque également sa campagne et affirme pouvoir encore gagner

Michel Monsarrat. Photo Facebook

Michel Monsarrat. Photo Facebook

Le Blog Politique. Vous perdez plusieurs milliers de voix entre juin dernier et le vote de dimanche. Comment expliquez-vous cette chute ?

Michel Monsarrat. Les résultats du 1er tour sont la conséquence d’une forte abstention, ce qui est le cas de toutes les partielles. Mais c’est également un manque de compréhension des mesures du gouvernement qui ne porteront tous leurs fruits, en faveur notamment du pouvoir d’achat, qu’à moyen terme. Enfin ce qui a pesé, c’est une mobilisation de l’appareil socialiste départemental et régional, qui dans ce contexte fait le plein de ses voix.

Un manque de compréhension des mesures du gouvernement

Le Blog Politique.  Votre contre-performance est-elle liée à votre campagne ?

Michel Monsarrat. J’ai le sentiment d’avoir fait une campagne collective, sincère et positive. Toute mon équipe et moi-même poursuivons notre campagne de terrain et d’explications.  Notre objectif est  de mobiliser les abstentionnistes. Ils  auront à choisir entre l’immobilisme des socialistes  et ma volonté, avec  La République en Marche,  de changement et de progrès. Notre circonscription et la France en ont besoin.

Choisir entre l’immobilisme des socialistes et ma volonté de changement

Le Blog Politique. Au sein d’En Marche, des voix pointent le manque d’implication et de méthode de votre directeur de campagne. Une réaction ?

Michel Monsarrat. Notre campagne a été menée avec toute notre énergie, et notre équipe s’est comportée comme un pack parfaitement soudé.

Le Blog Politique. Comment jugez-vous le résultat de votre adversaire socialiste ?

Michel Monsarrat. Comme je l’ai dit plus haut le PS a fait le plein de ses voix.

Le PS a fait le plein de ses voix

Le Blog Politique. Comment allez-vous mener la campagne d’entre deux tours ?

Michel Monsarrat. En redoublant  nos efforts pour convaincre les abstentionnistes.

Convaincre les absentionnistes

Le Blog Politique. Vous êtes en ballotage très défavorable. Vous pensez pouvoir encore gagner ?

Michel Monsarrat. Bien entendu.

Propos recueillis par Laurent Dubois (@laurentdub)

Le PC appelle à voter pour le candidat socialiste dans la législative en Haute-Garonne

Le parti communiste de le Haute-Garonne demande à ses électeurs de se reporter, au second tour, sur le candidat socialiste.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Le PC a été éliminé dès le 1er tour de la législative dans le Comminges. Pour le second, le parti communiste de la Haute-Garonne appelle à voter socialiste :

Nous appelons à battre la droite que représente le candidat d’Emmanuel Macron en votant au second tour Joël Aviragnet candidat du PS.

Les communistes justifient se ralliement par un front anti-Macron :

La colère face à la baisse du pouvoir d’achat, notamment des retraités ou par rapport à la casse des services pblics doit s’exprimer encore plus fort le dimanche 18 mars. Le député socialiste a bénéficié du contexte de sanction voulu par nos concitoyens et de ses six mois de mandats où il a voté en opposant à Emmanuel macron.

Lors du 1er tour, le dimanche 11 mars, la candidate communiste, Corinne Marquerie, a obtenu 2,63% des suffrages exprimés.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

Des plaintes concernant le déroulement du vote pour la législative partielle en Haute-Garonne

Des délégués du candidat En Marche, Michel Monsarrat, se plaignent d’agressions verbales lors des opérations électorales. Un des délégués saisit le préfet.

Photo : MaxPPP

Photo : MaxPPP

Des obstacles pour signer les procès-verbaux et des propos agressifs de la part de présidents de bureaux de vote. Les délégués du candidat En Marche se plaignent du déroulement des opérations de vote et de contrôle lors du premier tour dimanche 11 mars, qui a vu le candidat PS Joël Aviragnet arriver en tête devant le candidat LREM Michel Montsarrat.

Dans toutes les élections, le code électoral (art R47) prévoit des délégués. Désignés par le candidat, ils surveillent le déroulement des opérations électorales. La législative en Haute-Garonne ne fait pas exception à la règle. Et, selon les délégués du candidat En Marche, il y eu des incidents. Certains sont bénins et relèvent « simplement » d’une tension liée à la compétition électorale. Une tension qui est forcément exacerbée. L’organisation d’un élection partielle est liée à une annulation de la précédente élection et cette annulation ressort d’un recours déposé par le candidat En Marche. Dans ce contexte, les frictions sont quasiment inévitables entre les représentants d’En Marche et les soutiens du candidat socialiste.

Mais, pour un des délégués d’En Marche, des incidents sont suffisants importants pour être signalés au préfet. Pour le représentant de Michel Monsarrat, les faits se sont déroulés sur l’ex-canton de L’Isle-En-Dodon. Le délégué d’En Marche souligne que sa mission de contrôle s’est globalement bien déroulée. Dans le courrier adressé à la préfecture, il précise :

Pour le reste, cela s’est très bien passé. Les maires très accueillants me proposaient le café à plusieurs reprises, voire à manger à midi que je n’ai pas accepté, n’ayant pas de temps suffisant pour aller dans toutes les communes. Mais cela n’empêchait pas des discussions amicales.

Le délégué d’En Marche mentionne également des problèmes avec un panneau d’affichage. Mais il précise que les échanges, à ce sujet, avec le maire du village concerné se sont déroulés « très » normalement.

En revanche, sur une autre commune, un président de bureau de vote est beaucoup moins coopératif. Selon le délégué de Michel Monsarrat, le président ne veut pas le saluer. Mais, surtout, il refuse que le représentant d’En Marche signe les procès-verbaux. Dans le courrier envoyé au préfet, le représentant d’En Marche rapporte l’échange suivant :

Non tu ne signes rien du tout. Ici on n’a pas besoin de contrôle. Tu peux partir on n’a pas besoin de types comme toi

Le délégué d’En Marche précise que les procès-verbaux seront finalement signés, suite à l’intervention du maire de la commune.

Laurent Dubois (@laurentdub)

12 Mar

Législative en Haute-Garonne : la dégringolade d’En Marche !

En 10 mois, le score d’En Marche sur la 8ème circonscription de la Haute-Garonne a été divisé par 3.

Michel Monsarrat. candidat EM en Haute-Garonne. Photo : facebook

Michel Monsarrat. candidat EM en Haute-Garonne. Photo : facebook

Entre juin 2017 et mars 2018, le vote Macron a chuté sur la 8ème circonscription du Comminges. Ce n’est pas une question de casting. L’affiche électorale est identique. A 10 mois de distance, c’est le même candidat qui porte les couleurs d’En Marche ! Mais Michel Monsarrat a perdu… 8 890 voix.

En juin 2017, dans la foulée de l’élection présidentielle, le candidat En Marche ! obtient 14 541 suffrages exprimés. Le dimanche 11 mars 2018, Michel Monsarrat ne recueille plus que 5651 voix.

Dans le même temps, son adversaire socialiste connaît une évolution inverse. Joël Aviragnet passe de 7739 voix en juin 2017 à 10 777 suffrages exprimés. Le candidat PS a gagné 3 038 électeurs.

Le nombre de votants est pourtant moins important en mars 2018 (29 337) qu’en juin 2017 (40 332). Mais, en données brutes, le recul du vote En Marche ! est spectaculaire. Contacté par France 3 Midi-Pyrénées, Michel Monsarrat reconnaît cette évidence. Il est également lucide sur les raisons de son « dévissage ». Le candidat de la majorité présidentielle met en avant la question du pouvoir d’achat. La hausse de la CSG et du prix du diesel lui ont coûté des voix.

L’abaissement de la vitesse à 80 km/hsur le réseau secondaire a également pesé dans la balance.

Bref, le climat national est défavorable. D’ailleurs, dans ce contexte, le soutien de plusieurs membres du gouvernement a pu être contre-productif.

Le Comminges est un micro-climat. Depuis des décennies il vote à gauche et le PS est très implanté. Mais la partielle commingeoise est également un sondage grandeur nature sur la politique d’Emmanuel Macron.

Laurent Dubois (@laurentdub)

11 Mar

Législative en Haute-Garonne : pas de taux de participation

La préfecture ne communiquera pas le taux de participation.

Photo MaxPPP

Photo MaxPPP

Ce dimanche 11 mars, les électeurs de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne votent dans le cadre d’une législative partielle. Le second tour se déroulera dimanche prochain, le 18 mars. Mais, dans les deux cas, qu’il s’agisse du 1er ou du 2nd tour, la préfecture ne communiquera pas le taux de participation. Traditionnellement, un chiffre officiel est publié à 12 heures, un autre à 17 heures. Le « définitif’ est rendu public à 19 heures. Ces différentes communications s’appliquent aux scrutins nationaux, locaux et européens.

Mais, s’agissant de la « partielle » dans le Comminges, aucun taux de participation ne sera publié.

Contactée par France 3 Occitanie, la préfecture précise que cette absence de publication officielle s’explique par un simple fait : il s’agit d’une élection législative… »partielle ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

09 Mar

Congrès du FN : Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales, « le but c’est de gouverner »

Ce week-end, le Front National se réunit en Congrès à Lille. Le numéro 2 du FN, Louis Aliot, s’exprime sur cette échéance et s’explique notamment sur le changement de nom de son parti. Le député des Pyrénées-Orientales livre surtout un des axes de la refondation du Front National : une alliance avec des partenaires. Interview

Louis Aliot. Député des Pyrénées-Orientales. Photo : MaxPPP

Louis Aliot. Député des Pyrénées-Orientales. Photo : MaxPPP

Le Blog Politique. Le Congrès de Lille est présenté comme un « congrès » de refondation. Quels sont, selon vous, les axes de cette refondation ?

Louis Aliot : Trois axes : s’implanter, s’allier et gouverner. S’implanter, notamment en travaillant les municipales pour que nos idées soient implantées et défendue partout par des élus compétents, sincères et désintéressés. S’allier car il est important de partager un projet et de le défendre à plusieurs. Les européennes et les municipales sont d’excellentes occasions pour cela.Gouverner, car nous sommes dans une course contre la montre qui peut mener à la disparition du pays tel que nous l’ont légué nos ailleuls. Le but de la politique c’est de gouverner ! Il est temps de tout mettre en œuvre pour le faire. De l’ambition, du dialogue et une formation solide, telles sont les conditions de cette réussite

S’allier, car il est important de partager un projet et de le défendre à plusieurs

Le Blog Politique :   Un des temps forts du Congrès de Lille est le changement de nom du parti. Pourquoi ce changement ?

Louis Aliot. Non juridiquement  et politiquement le temps fort du Congrès ce sont les statuts qui vont changer. Le nouveau nom devra être entériner après le congrès par un vote par correspondance des adherents. Nous sommes une démocratie et ce sont nos adhérents qui décident ! Personne d’autre.

Le Blog Politique :  Changer de nom, c’est tourner la page  Jean-Marie Le Pen ?

Louis Aliot. On ne peut tourner une page aussi importante et personne ne souhaite l’oublier. Mais il faut passer à autre chose et mettre en adéquation les idées que porte Marine avec une ligne directrice qui sera symbolisée par ce nouveau nom. Marine nous a conduit a beaucoup de succès. Il est normal qu’elle imprime sa marque à notre projet politique.

Il faut passer à autre chose

Le Blog Politique. Un changement de nom peut-il perturber certains de vos militants ?

Louis Aliot. Il y aura des nostalgiques. C’est sur. Je ne m’y suis pas résolu moi même de gaieté de cœur. Mais ma législative victorieuse dans les Pyrénées-Orientale m’a ouvert les yeux sur cette nécessité. Pour un grand rassemblement dynamique et victoirieux, c’est une nécessité.

Le Blog politique. Un indice sur ce nom qui sera dévoilé à Lille ? 

Louis Aliot. La primeur doit en revenir à Marine qui l’annoncera aux adhérents.

Le Blog Politique. Un sondage récent indique que 55% des français ne souhaitent pas que Marine Le Pen soit candidate à la prochaine présidentielle. Votre réaction ?

Louis Aliot. Nous sommes encore loin de ces échéances là et ne ne crois pas à ses tendances. Attendez de voir les dégâts sociaux et identitaires de la politique Macron et vous verrez que les français vont changer de ton. J’ajoute qu’il nous appartient de travailler dur pour mieux expliquer notre projet. Et rassurer, rassurer et rassurer encore…l’équilibre national est fragile et le peuple désinformé…

Rassurer et rassurer encore

Le Blog Politique.  Pourriez-vous être candidat en 2022 ?

Louis Aliot. Tant que Marine est la, présente et passionnée par son action au service de la France et des Français, je ne me pose même pas la question.

 Le Blog Politique. La prochaine échéance électorale sont les européennes. Comment préparez-vous ce rendez-vous électoral ?

Louis Aliot. En discutant beaucoup avec nos partenaires et avec des personnalités. En faisant aussi le bilan de notre action au parlement européen et en listant tous les problèmes que l’Union Europeeen a apporté à la France. Nous travaillons aussi à un projet de construction d’une autre Europe, respectueuse des identités et des libertés nationales. Une Europe des projets et des collaborations économiques gagnantes. Nous aurons un beau projet croyez moi. Nous étonnerons…

Propos recueillis par Laurent Dubois (@laurentdub)

[Edito] Cocktail des députés du Tarn à l’Assemblée : indécent ?

La coupe est pleine. Nous aurions dénoncé injustement des frais de cocktail de députés du Tarn de la majorité présidentielle. Dont acte. Tout cela sera expliqué en temps et en heure, sur ce blog ou ailleurs. Mais il y a des choses qu’on ne peut pas laisser passer. Alors de quoi parlons-nous exactement ? D’un cocktail donné à Paris, dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale par trois députés du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas, Jean Terlier et Philippe Folliot.

« 36 euros 25 par invité » expliquent les trois députés tarnais dans leur « droit de réponse », « ce montant par personne est en dessous des prix en moyenne pratiqués dans le centre de Paris ». Ah bon ? J’étais la semaine dernière dans la capitale pour l’enregistrement de notre magazine de débat et j’ai invité trois de mes amis pour un apéritif dans un bar. J’ai déboursé moins de trente euros pour l’addition finale et certains d’entre nous ont même repris un verre.

Sans doute les trois députés tarnais trouveront un parfait contre-exemple à celui que je viens d’avancer et ainsi de suite. Mais là encore de quoi parlons-nous exactement ? « De fake news » comme l’ont écrit certains ? De secrets d’état ? Ne dramatisons pas voyons ! Il ne s’agit que d’un apéro après tout. Quoi que… Nous parlons quand même d’argent public, rappelons-le.

Qui étaient donc les « 109 » personnes que les députés tarnais déclarent comme « invités » ? Des citoyens comme vous et moi ? Non, des élus venus des circonscriptions des parlementaires tarnais. Ces derniers voulaient les rencontrer « pour échanger avec eux sur les problématiques de nos territoires » comme ils l’expliquent. Que Mme Jouclas-Verdier, MM Folliot et Terlier souhaitent les recevoir à Paris plutôt que sur leurs terres, c’est leur choix et je ne le critiquerai pas.

Toutefois, selon des parlementaires, que nous avons joints, l’addition reste « trop salée ». L’un d’eux nous dira notamment que « quand il invitait des élus locaux c’était à la buvette de l’assemblée et qu’un petit café suffisait. » A cinquante centimes l’unité, la facture ne dépassait jamais 20 euros. Une autre ancienne parlementaire de notre région nous explique également que « la questure pratique des tarifs préférentiels » qui, là aussi, auraient fait baisser la facture.

Mais revenons sur terre… A chacun d’estimer si 36 euros par personne pour un cocktail est une somme « indécente » ou pas. Pour ma part, j’estime que cet argent aurait pu être mieux utilisé. « C’est mon opinion et je la partage » comme disait l’autre. 36 euros, c’est la somme qu’a parfois une famille pour faire manger ses enfants pendant une semaine. 36 euros, c’est aussi le prix que peut payer un oligarque russe pour un verre d’eau de source. 36 euros c’est donc le prix d’un cocktail pour un élu tarnais invité à l’assemblée nationale. Indécent ? A chacun de se faire son opinion. La mienne est faite.

Patrick Noviello (@patnoviello)

Budget Participatif dans le Gers : le « Oui Mais » du député En Marche ! Jean-René Cazeneuve

Le  conseil départemental du Gers innove et une lance un budget participatif. Le député gersois Jean-René Cazeneuve trouve le principe intéressant. Mais il met en garde contre un coup de com’.

Jean-René Cazeneuve, député du Gers, Photo MaxPPP

Jean-René Cazeneuve, député du Gers, Photo MaxPPP

Paris, Rennes et 43 autres villes françaises ont adopté l’idée d’un budget participatif. Mais le Gers est le premier département a rejoindre le mouvement. Les gersois vont pouvoir décider de l’attribution de 3% du budget d’investissement du conseil départemental. L’enveloppe représente 3 millions d’euros. Une consultation va permettre de sélectionner les projets bénéficiaires.

Le député du Gers, Jean-René Cazeneuve réagit à l’initiative du président du président, Philippe Martin. Mais il émet des réserves.

Laurent Dubois (@laurentdub)

Blocage de l’Université Jean Jaurès : les jeunes « macronistes » dénoncent des incidents et un climat de tension

Les jeunes avec Macron (JAM) de la Haute-Garonne contestent le blocage de l’université toulousaine Jean Jaurès.

Université Jean-Jaurès Toulouse 2. Photo : MaxPPP/ Sainaffre

Université Jean-Jaurès Toulouse 2. Photo : MaxPPP/ Sainaffre

Ce mardi 6 mars, une assemblée générale d’étudiants a voté le blocage de l’université Jean Jaurès. Depuis des mois, un mouvement de contestation secoue l’établissement. Des étudiants et une partie du personnel s’opposent à la fusion des universités toulousaines et à la réforme de l’enseignement supérieur décidée par le gouvernement. Ce n’est pas le premier blocage. Mais celui entamé cette semaine doit durer une semaine. La direction de l’université condamne

Les Jeunes avec Macron (JAM) s’opposent également au blocage. Le responsable du mouvement en Haute-Garonne, Léo Lesne, déclare :

300 votes à mains levées, sans comptage rien que le vote (ndlr : du blocage) pose problème

Léo Lesne pointe du doigt le comportement des « bloqueurs » :

Un climat de tension…s’est installé (et) ne permet pas un débat serein…toute personne (étudiant ou enseignant) émettant un avis différent de la pensée générale subit des humiliations et des invectives

Le représentant de JAM31 dénonce également les conditions dans lesquelles le blocage s’est déroulé :

Des étudiants ont été délogés de force en plein cours suite à l’annonce du nouveau blocage

Les jeunes « macronistes » ne sont pas les seuls à condamner ces faits. L’union des étudiants toulousains (UET) et les étudiants communistes sont sur la même ligne.

Laurent Dubois (@laurentdub)