09 Mar

Blocage de l’Université Jean Jaurès : les jeunes « macronistes » dénoncent des incidents et un climat de tension

Les jeunes avec Macron (JAM) de la Haute-Garonne contestent le blocage de l’université toulousaine Jean Jaurès.

Université Jean-Jaurès Toulouse 2. Photo : MaxPPP/ Sainaffre

Université Jean-Jaurès Toulouse 2. Photo : MaxPPP/ Sainaffre

Ce mardi 6 mars, une assemblée générale d’étudiants a voté le blocage de l’université Jean Jaurès. Depuis des mois, un mouvement de contestation secoue l’établissement. Des étudiants et une partie du personnel s’opposent à la fusion des universités toulousaines et à la réforme de l’enseignement supérieur décidée par le gouvernement. Ce n’est pas le premier blocage. Mais celui entamé cette semaine doit durer une semaine. La direction de l’université condamne

Les Jeunes avec Macron (JAM) s’opposent également au blocage. Le responsable du mouvement en Haute-Garonne, Léo Lesne, déclare :

300 votes à mains levées, sans comptage rien que le vote (ndlr : du blocage) pose problème

Léo Lesne pointe du doigt le comportement des « bloqueurs » :

Un climat de tension…s’est installé (et) ne permet pas un débat serein…toute personne (étudiant ou enseignant) émettant un avis différent de la pensée générale subit des humiliations et des invectives

Le représentant de JAM31 dénonce également les conditions dans lesquelles le blocage s’est déroulé :

Des étudiants ont été délogés de force en plein cours suite à l’annonce du nouveau blocage

Les jeunes « macronistes » ne sont pas les seuls à condamner ces faits. L’union des étudiants toulousains (UET) et les étudiants communistes sont sur la même ligne.

Laurent Dubois (@laurentdub)