L’Assemblée Nationale a adopté le nouveau statut de la SNCF. Une réforme votée par… 2 députées sur l’ensemble des parlementaires d’Occitanie.
La réforme de la SNCF bouscule le quotidien des Français et fait la Une des médias. Mais, du côté des députés, ce n’est pas la bousculade pour traiter le dossier. Le chantier ferroviaire a été lancé à l’Assemblée ce lundi 9 avril. Un amendement a été soumis au vote. Le texte est essentiel puisqu’il transforme l’entreprise « en groupe public unifié avec une société national à capitaux publics« . C’est la fin d’une statut qui remonte à…1983.
Face à un tel bouleversement, on pouvait espérer une mobilisation des députés, surtout dans les rangs de la majorité. Le président du groupe En Marche, Richard Ferrand, demande à ses troupes de se mobiliser et incite même les députés « macronistes » à se rendre au contact des cheminots.
Visiblement, l’appel n’a pas été entendu s’agissant du travail parlementaire. Le 1er acte de la réforme SNCF a mobilisé 60 députés sur les 312 membres du groupe La République En Marche.
En Occitanie, c’est encore plus flagrant. Le statut de la « Nouvelle SNCF » a été adopté uniquement par… 2 députées de la majorité : la Tarnaise Marie-Christine Verdier-Jouclas et la Lotoise Huguette Tiegna.
Tout un département est aux « abonnés absents » : en Haute-Garonne, aucun député En Marche sur les 8 parlementaires que compte le parti d’Emmanuel Macron n’a voté ce changement de statut.
A noter que le dernier député PS du département, Joël Aviragnet n’a pas (non plus) participé au vote.
Du côté de la France Insoumise, 6 députés (dont Jean-Luc Mélenchon) ont voté « contre ». Mais une seule représentante de l’Occitanie (Muriel Resseguier, Hérault) était présente au moment du vote.
Laurent Dubois (@laurentdub)