03 Mai

Contractualisation avec l’Etat : Delga dit non à Macron

Alors qu’il est Président de la République depuis un an, la tension ne semble pas retomber entre Emmanuel Macron et les collectivités territoriales. Dernier épisode en date, le non de Carole Delga à un pacte budgétaire avec le gouvernement. Mais parallèlement d’autres collectivités, comme la Métropole toulousaine, ont contractualisé avec l’Etat.

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Photo : MaxPPP/Isorel

L’intention avait déjà été relayée officieusement mais elle est désormais affirmée : « Je ne signerai pas de pacte budgétaire avec le gouvernement » annonce ce jeudi matin la Présidente socialiste de la Région Occitanie. Dans ce même tweet, Carole Delga s’explique : « je n’accepte pas que l’on demande aux collectivités de faire plus d’efforts que l’Etat lui-même ».

La baisse des dépenses publiques va en effet se poursuivre. Au programme d’action gouvernemental pour les mois à venir figure même « un encadrement des dépenses des grandes collectivités locales ». Pas question donc pour la Présidente d’Occitanie de s’y résoudre ou tout du moins de concéder encore des sacrifices budgétaires. « Le Président de la république n’est pas un décentralisateur, pourtant c’est le cours de l’histoire » a-t-elle également ce jeudi matin à Toulouse devant 250 chefs d’entreprises lors d’un petit-déjeuner organisé par nos confrères de la Lettre M.

Climat tendu entre l’exécutif et les régions

Il faut dire que le climat entre l’exécutif et les régions s’est déjà largement refroidi sous l’impulsion d’une autre réforme : celle de la formation professionnelle et de l’apprentissage, deux missions dévolues aux conseils régionaux. « Le projet gouvernemental va affaiblir l’apprentissage et la formation de nos jeunes » avait affirmé Carole Delga en février dernier.

Occitanie, région de fronde face à la politique de l’actuel gouvernement et du Président Macron mais parallèlement d’autres collectivités locales, elles, signent avec l’Etat. Avant même la première conférence nationale des territoires en juillet dernier, le maire LR de Toulouse plaidait pour la contractualisation. La métropole que Jean-Luc Moudenc préside également a donc logiquement fait partie des premières à voter cette contractualisation avec l’Etat en avril dernier. Elle s’est ainsi imposé une hausse limitée de ses dépenses de fonctionnement à 1,35% d’ici 2020.

Le « oui » de la métropole toulousaine

« Dans l’intérêt de tous, et en premier ses habitants, la collectivité a choisi la meilleure option pour préserver ses ressources financières et protéger les services publics qu’elle assure au quotidien » expliquait alors celui qui préside aussi France Urbaine, l’association des élus des grandes villes et communautés. Mais dans un entretien au quotidien L’Opinion, le 15 avril dernier, Jean-Luc Moudenc disait malgré tout « comprendre les réserves des régions et des départements qui sont confrontés à des problématiques spécifiques.

De son côté, l’opposition socialiste à Toulouse Métropole a dénoncé « une baisse de dotation déguisée qui va à l’encontre du maintien des services publiques et de l’autonomie des collectivités ». Il semble donc bien, qu’au-delà de la réflexion budgétaire, un clivage politique est en train de s’instaurer. Les deux autres métropoles en France à avoir contractualisé ainsi avec l’Etat, Bordeaux et Nice, ont également des majorités de droite.

Patrick Noviello (@patnoviello)

 

Déblocage Université Jean-Jaurès : les jeunes « Hamonistes » disent « non » à l’intervention de la police

Les Jeunes Génération-s de Benoît Hamon condamnent un éventuelle intervention policière pour débloquer l’Université Jean-Jaurès.

Photo : MaxPPP

Le tribunal administratif de Toulouse ordonne le déblocage de l’université toulousaine Jean-Jaurès. Les jeunes Hamonistes de la Haute-Garonne « condamnent fermement cette décision et affirment que le mouvement continuera ».

Le mouvement de jeunesse de Benoît Hamon est très engagé aux côtés des grêvistes . Les Jeunes Génération-s participent aux manifestations mais aussi aux assemblées générales depuis le début du mouvement, le 6 mars dernier.

Les militants de Benoît Hamon demandent un retrait « total du projet de fusion mais aussi du projet de sélection à l’université ».

Face à une possible intervention de la police, les jeunes de Génération-s rappellent une promesse de l’administrateur provisoire, nommé par le gouvernement : « M. Laganier a certifié aux étudiants et personnel qu’il ne permettrait pas l’intervention des forces de l’ordre sur le campus sur le campus de l’université ».

Les militants du mouvement de Benoît Hamon estiment que cet engagement est trahi. « Hier matin, Monsieur Laganier a demandé aux forces de l’ordre d’intervenir ».

Pour les jeunes « harmonistes », cette décision de l’administrateur provisoire est illégitime : « elle est prise par un homme nommé et non élu ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

28 Avr

Il y a « trop d’arabes » à Toulouse selon un conseiller municipal, Jean-Luc Moudenc ouvre une enquête

« Trop d’arabes à Toulouse ». Ce sont les propos prêtés à un conseiller municipal toulousain, appartenant à la majorité, sur l’antenne d’une radio israélienne. Le maire (LR) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, ouvre une enquête.

La Capitole à Toulouse - Copyright : MaxPPP

Aviv Zonabend est conseiller municipal délégué en charge des relations avec les villes jumelées. A ce titre, l’élu toulousain s’est rendu en Israël et à participé à une émission radio, ce mercredi 25 avril. L’interview a fait l’objet d’une transcription sur le site The Times Of Israël.

Selon le media, l’élu toulousain, membre de la majorité de Jean Luc Moudenc, aurait été interrogé (en hébreu) sur le nombre d’arabes à Toulouse. Aviv Zonabend aurait répondu « beaucoup. Trop ». Ils représentent « 10 à 12% de la population » aurait précisé Aviv Zonabend.

Contacté par France 3 Occitanie, Aviv Zonabend dément et invoque un erreur de traduction :

J’ai été interrogé sur l’affaire Merah et j’ai répondu dans un hébreu hésitant, une langue que je ne maîtrise pas. Je ne voulais pas parler pas d’arabes mais d’islamistes. Je n’ai rien contre les arabes et j’entretiens d’excellentes relations avec le communauté musulmane. Je voulais insister sur le fait qu’il y a trop d’islamistes à Toulouse. Je suis très clair. J’en ai après les islamistes mais je n’ai rien du tout contre les arabes

Vendredi 28 avril, le maire de Toulouse a précisé qu’une enquête est ouverte. Jean-Luc Moudenc condamne les propos et envisage de retirer ses délégations à Aviv Zonabend. Une traduction de l’interview de l’élu toulousain est en cours auprès des services municipaux.

Selon une source, la traduction devrait confirmer l’utilisation du mot « arabe » et non d’islamiste. Aviv Zonabend a été prévenu par téléphone, peu avant minuit, par le directeur de cabinet de Jean-Luc Moudenc de l’ouverture d’une enquête et de la publication d’un communiqué.

L’entourage du conseiller municipal déplore que le maire de Toulouse n’ait pas personnellement contacté son élu et regrette la méthode : « On condamne avant d’enquêter ».

Aviv Zonabend n’envisage pas de démissionner.

Laurent Dubois (@laurentdub)

24 Avr

Toulouse : les Jeunes Socialistes donnent de la voix contre « la caméra qui parle » de Jean-Luc Moudenc

Les Jeunes Socialistes de la Haute-Garonne lancent une pétition contre une caméra de surveillance installée par la mairie de Toulouse.

Photo : MaxPPP/XdeFenoyl

Les toulousains connaissent le « souriez vous êtes filmés« …par la police municipale. Les habitués de la place de la Daurade découvrent le son avec les images. La municipalité de la ville Rose inaugure un nouveau dispositif de vidéosurveillance. Un haut parleur est couplé à une caméra. Les badauds peuvent être interpellés par la voix de la maréchaussée. La Ligue des Droits de l’Homme n’apprécie pas l’expérience et dénonce « une dérive sécuritaire »

Les Jeunes Socialistes s’opposent également à l’innovation technologique de la mairie. Et ils donnent de la voix en lançant une pétition. Pour le moment, elle recueille 300 signatures. Cette campagne virtuelle va s’accompagner d’une action sur le terrain à la fin de la semaine. Les Jeunes Socialistes vont aller à la rencontre des promeneurs de la Daurade.

Le responsable du MJS31, Daniel Molina, n’est pas hostile à l’utilisation de cameras sur la voie publique. Mais le fait de transformer un œil (vidéo) en porte-voix ne passe pas. Daniel Molina estime que le procédé « ‘est complètement inhumain ». Pour la prévention des noyades ou des cas graves, pourquoi pas. Mais le jeune socialiste veut des garanties et que les « gens qui boivent un coup en bord de Garonne » ne se retrouvent pas harponner par une voix policière.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

23 Avr

Oups, ces députés En Marche qui ont « oublié » de venir voter la loi Asile et Immigration !

La fédération Les Républicains de la Haute-Garonne pointe les noms des députés de la majorité absents lors du vote de la loi Asile-Immigration. Ce pointage réserve une surprise : deux absents (Jean-François Portarrieu et Elisabeth Toutut-Picard) étaient tenus d’être présents par le règlement de leur groupe.

Rochard Ferrand avait imposé un tour de présence aux députés LREM qui n’a pas toujours été respecté (Photo : MaxPPP)

Ce dimanche 22 avril, la loi Asile-Immigration été adoptée, en première lecture, à l’Assemblée Nationale. Les commentaires médiatiques et politiques se concentrent sur le détail du scrutin public. Le texte a divisé le camp d’Emmanuel Macron. Un vote « contre » et 14 abstentions retiennent l’attention. Mais les Républicains de la Haute-Garonne ne ciblent pas les tensions au sein du camp Macron.

Et, pourtant, la « matière » ne manque pas. Dans la région toulousaine, une députée En Marche a refusé de voter le projet de loi et s’est abstenue. Un autre parlementaire, toujours de la Haute-Garonne, ne s’est pas déplacé et dénonce les conditions du débat parlementaire.

Malgré ces munitions (à portée de main) LR31 préfère un autre angle de tir : la mobilisation des députés de la majorité et une publication du nom des absents.

 

Le ciblage est précis et conforme à une analyse du scrutin consultable sur le site de l’Assemblée Nationale. Le listing réserve toutefois une « surprise ». Deux noms (Jean-Luc Lagleize et Elisabeth Toutut-Picard) appartiennent à la majorité municipale de Jean-Luc Moudenc. C’est une nouvelle illustration des relations à géométrie variable entre la droite toulousaine et le parti d’Emmanuel Macron : cohabitation locale et opposition au plan national.

La publication du nom d’Elisabeth Toutut-Picard, d’ailleurs, une question. Comme son collègue Jean-François Portarrieu, la députée devait être présente dans l’hémicycle. La République En Marche a mis en place un système d’astreinte. Elisabeth Toutut-Picard et Jean-François Portarrieu était « au tableau de service » défini par leur groupe parlementaire. Leur présence était normalement obligatoires.

Une députée En Marche conteste la pertinence de la liste établie par Les Républicains. Pour Monique Iborra, l’essentiel est le vote du texte et pas la présence physique dans l’hémicycle. La parlementaire s’est prononcée en faveur du projet de loi Asile-Immigration. Et, selon elle, la seule chose qui compte c’est de participer au scrutin, même si c’est sous la forme d’une délégation.
Monique Iborra considère que deux catégories de députés sont tenus à une obligation de présence : les membres de la commission saisie du texte en discussion et les députés de permanence.
Au regard de ces critères, seuls 3 des 9 députés de la Haute-Garonne (Sandrine Mörch, Jean-François Portarrieu et Elisabeth Toutut-Picard) auraient dû participer à la séance publique du dimanche 22 avril.
Laurent Dubois (@laurentdub)

Loi Asile et Immigration : le coup de colère du député LREM Sébastien Nadot (Haute-Garonne)

Le député LREM de la 10ème circonscription de la Haute-Garonne a décidé de ne pas prendre part au vote dimanche : il explique pourquoi au Blog Politique et ne mâche pas ses mots.

Sébastien Nadot (Photo : Vincent Isore/MaxPPP)

On cherche en vain son nom dans la liste des députés du groupe LREM qui ont pris part, dimanche soir, au vote en première lecture de la loi Asile et Immigration. Contrairement à ses collègues qui ont voté pour (Monique Iborra, Corinne Vignon, Mickaël Nogal, etc) et à celle qui s’est abstenue (Sandrine Mörch), le député LREM de la 10ème circonscription de la Haute-Garonne Sébastien Nadot n’a pas pris pas au vote.

Un oubli ? Une indisponibilité ? Pas du tout. Le député assume ce choix, déterminé. Et explique pourquoi au Blog Politique qui l’a sollicité :

J’ai défendu une dizaine d’amendements, essayant d’infléchir ce projet qui ne me satisfaisait pas. Il y a eu quelques rares avancées. Mais ce texte était mal né, en raison d’une circulaire inopportune mise en oeuvre en décembre, cristallisant les crispations, bien avant le débat parlementaire. Ce débat s’est ensuite tenu à un rythme complètement débridé pour ne pas dire fou… Cela m’a conduit à décider de ne pas prendre part au vote. La loi ne se construit pas dans la précipitation et en fonction de la communication médiatique » (Sébastien Nadot)

Il précise qu’il se serait « abstenu, si j’avais été présent dimanche soir dans l’hémicycle« .

En début de semaine dernière, alors que la discussion débutait à l’Assemblée nationale, le député avait indiqué à France 3 qu’il n’excluait pas de voter contre le texte. Finalement, il a adopté une autre attitude, moins frondeuse, mais tout aussi déterminée.

Issu du mouvement de Robert Hue, par lequel il avait été désigné pour être candidat à l’élection présidentielle, Sébastien Nadot, professeur de sport à Toulouse, avait ensuite apporter son soutien à Emmanuel Macron avant la présidentielle et obtenu en retour l’investiture à l’élection législative sur la 10ème circonscription de la Haute-Garonne.

FV (@fabvalery) avec LD (@laurentdub)

Loi Asile et Immigration : la députée LREM de la Haute-Garonne Sandrine Mörch s’est abstenue

Alors que cette loi controversée a été adoptée dimanche soir en première lecture à l’Assemblée Nationale, la députée fait partie des 15 parlementaires de la majorité qui n’ont pas soutenu le texte. Elle est la seule dans ce cas en Occitanie.

Sandrine Mörch (Photo : Jacques Demarthon/AFP)

197 députés du groupe La République en Marche ont voté pour la loi Asile et Immigration, dimanche soir en première lecture à l’Assemblée Nationale. Malgré des débats internes et parfois houleux, une majorité de députés de… la majorité ont donc ratifié le texte.

Pourtant 15 ont refusé de rentrer dans le rang, au risque de se voir désormais affublé l’étiquette de « frondeurs ». Le seul à avoir voté contre le texte est Jean-Michel Clément. Mais 14 autres députés LREM se sont abstenus, parmi lesquels la députée de la 9ème circonscription de la Haute-Garonne, Sandrine Mörch.

De son côté, Sébastien Nadot (LREM, 10ème circonscription de la Haute-Garonne) qui avait menacé de voter contre, n’a finalement pas pris part au vote.

Depuis le début des débats sur ce texte, la députée n’a pas caché son opposition à certaines dispositions, notamment le « délit de solidarité ». Les discussions ont permis d’instaurer des exceptions dans ce délit qui sanctionne les Français qui viennent en aide aux étrangers en situation irrégulière. Mais cela n’a pas suffit pour faire revenir Sandrine Mörch dans le rang.

Durant la semaine, elle s’était exprimé à de nombreuses reprises dans les médias pour expliqué sa position sur le fond :

Mais aussi sur la forme, rappelant sa liberté de parole et de vote et insistant même sur son bras de fer avec le président du groupe Richard Ferrand. Mettant surtout ses « convictions » en avant :


Selon l’AFP, Sandrine Mörch s’est félicitée globalement que les débats aient permis de « désincarcérer ce côté on vote tous comme un seul homme », souvent reproché aux députés LREM.

Alors y aura-t-il des sanctions pour les « rebelles » du groupe majorité ? Dans la semaine, Richard Ferrand avait mis la pression sur les épaules de députés du groupe qu’il préside. Affirmant qu’il prendrait « ses dispositions » en cas de fronde selon le principe : « abstention, péché véniel, vote contre, péché mortel ». Contrairement à son collègue Jean-Michel Clément, Sandrine Mörch n’est pas dans le péché mortel. Elle devrait pouvoir conserver sa place au sens du groupe LREM.

FV @fabvalery)

20 Avr

Haute-Garonne : les chiffres du vote PS pour l’élection du 1er Fédéral, Sébastien Vincini

Sébastien Vincini a été reconduit à la tête de l’une des plus importantes fédérations PS de France. Quel a été son score ? Quelles sont les sections les « Vincinistes » ? France 3 Occitanie s’est procuré le détail du vote.

Sébastien Vincini, 1er fédéral du PS31

Le patron du PS31 occupe un poste stratégique dans la nouvelle équipe d’Olivier Faure. Sébastien Vincini doit cette promotion à son implantation locale. Depuis ses premières responsabilités au sein du parti en 2003, l’ancien secrétaire de section a gravi les échelons depuis 2003. Sébastien Vincini entame son deuxième mandat de 1er Fédéral. Le 29 mars dernier, les militants ont renouvelé leur confiance.

 

 

Le détail de l’élection doit être présenté en conseil fédéral le 3 mai prochain. France 3 Occitanie s’est procuré un document interne détaillant le nombre de votants et le vote des sections.

Document Vote PS

3829 militants sont inscrits sur la liste électorale. 1679 électeurs se sont présentés aux urnes et 1503 voix se sont portées sur le seul candidat en piste à savoir Sébastien Vincini.

Sur les 39% de participants, Sébastien Vincini obtient 89% des votants.

C’est dans la section de Colomiers que le 1er Fédéral obtient son meilleur résultat (113 voix). C’est ensuite Toulouse V qui a le plus voté pour Sébastien Vincini (96 voix). Les sections les plus « Vincinistes » sont ensuite : le Carbonnais (56 voix), Saint-Gaudens (53 voix) et Portet-sur-Garonne (44 voix).

A noter que la Haute-Garonne est parmi les fédérations qui se sont le plus mobilisés. Trois fédérations dépassent les 1500 votants et la Haute-Garonne figure

Laurent Dubois (@laurentdub)

17 Avr

Violences urbaines à Toulouse : Les Républicains demandent au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, de se déplacer

Depuis dimanche des violences urbaines se déroulent à Toulouse. La présidente des Républicains de la Haute-Garonne et maire-adjointe de Toulouse, Laurence Arribagé, demande au ministre de l’Intérieur,Gérard Collomb, de venir sur place.

Gérard Collomb. Photo : MaxPPP/Tanguy

Plusieurs quartiers toulousains s’enflamment. Après deux nuits de violence, le bilan est de 18 interpellations et de 25 véhicules brûlés. Les Républicains de la Haute-Garonne apportent leur soutien aux force de l’ordre. Mais la présidente du parti, Laurence Arribagé « appelle » également Gérard Collomb « à venir constater les dégâts sur le terrain; à être aux côtés des forces de l’ordre ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

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