08 Juil

Municipales : LaREM veut « s’ancrer dans les territoires »

La campagne des Municipales est bel et bien lancée pour le mouvement d’Emmanuel Macron. Deux initiatives qui se sont déroulées ce dimanche l’attestent. Trois « espaces citoyens » ont été inaugurés dans le pays dont un à Foix en Ariège. Parallèlement des ateliers intitulés « En Marche vers nos communes »  pour construire les futurs programmes sont organisés notamment en Haute-Garonne.

Pour préparer les Municipales, la République En Marche organise des ateliers et des débats comme ici ce dimanche à Saint-Orens. (Photo LREM 31)

« La République En Marche » cherchait-il vraiment un enracinement local ? C’est la réponse qui se posait notamment après de parcimonieuses annonces d’ « investitures » ou de « soutiens » en provenance de l’état-major parisien. Mais les actions se mettent à devenir de plus en plus locales comme ce fut le cas ce dimanche.

A Saint-Orens par exemple où la maire sortante, Dominique Faure est officiellement soutenue par LREM, une trentaine de marcheurs se sont réunis. Au programme des ateliers qui se sont déroulés de 9h à 17h autour de thématiques locales classiques comme le logement, la mobilité ou la sécurité. « C’est le deuxième étage de la fusée commente Pierre Casteras. On a  d’abord formulé des projets. Nous en sommes maintenant aux propositions ».

Instaurer un dialogue »

Le référent de la Haute-Garonne explique que la démarche a été entreprise dans toutes les communes de plus de 9000 habitants de son département : Muret, Castanet, Toulouse, Colomiers ou encore Balma. Objectif : « instaurer un dialogue ». A Toulouse, par exemple, ce sont le député Jean-François Portbarrieu et le directeur de cabinet du Président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marie Girier qui sont chargés des échanges avec Jean-Luc Moudenc.

A Castanet, le maire sortant Arnaud Lafon ayant annoncé qu’il ne se représentera pas, les discussions sont en cours avec le Modem. De manière générale, trois cas de figures s’offrent au mouvement présidentiel : soit une tête de liste LREM, soit une liste portée par un autre membre de la majorité présidentielle, soit un accord avec un élu non issu de la majorité présidentielle mais avec qui le projet est partagé.

« Nous avançons » se satisfait Pierre Casteras. « On a lancé un appel aux bonnes volontés. On a des demandes de création de comités locaux. On retrouve ce qui fait notre essence ». Nul doute que LREM avait grand besoin d’ « s’ancrer dans les territoires ». Pour la Haute-Garonne, les Législatives avaient facilité l’opération. Mais quid des départements où En Marche ne compte pas de parlementaires ?

Espaces citoyens »

Là, le mode opératoire est différent avec la mise en place d’ « espaces citoyens » comme ce fut le cas  ce week-end à Foix. L’annonce a été faite avec emphase évoquant « un forum d’un genre nouveau » avec comme tête d’affiche Raphaël Bernardin, le maire de Saint-Sulpice-La-Pointe dans le Tarn, premier maire élu sous les couleurs LaREM à l’automne 2017.

Dans le bâtiment de 150 m² sur trois étages, « il y a une zone d’accueil où tous nos visiteurs pourront se renseigner sur nos activités et trouver des informations sur les réformes en cours, un espace dédié à l’écosystème local » précise Jérôme Azéma dans un communiqué. Et le référent départemental de s’enthousiasmer : « On a des projets plein la tête et on met la main à la pâte pour leur donner corps ». Pas de doute, en Ariège comme ailleurs, la campagne des Municipales est bel et bien lancée.

Patrick Noviello (@patnoviello)

 

 

 

02 Juil

Le point sur les futures municipales à Toulouse, dans Politic Café #81 (la dernière de la saison)

Pour la dernière de la saison de notre module vidéo, on fait le point sur le dossier des futures élections municipales à Toulouse. Et il y en a des choses à dire !

Au menu :

  • dans les cuisines du Parti socialiste
  • Jean-Moudenc, candidat sans le dire
  • tous (déjà) en campagne !

Bon été à tous et retour de Politic Café en septembre !

 

01 Juil

Municipales à Toulouse : les « anti-mariage pour Tous » peuvent-ils faire capoter les négociations « Moudenc-Macron » ?

Un élu de l’équipe de Jean-Luc Moudenc est membre de Sens Commun, le mouvement né en opposition au « mariage pour Tous ». En Marche conditionne un éventuel accord aux municipales à un « débarquement » de cet élu.

Jean-Luc Moudenc et Emmanuel Macron. Photo : AFP/Pavadi

Le député En Marche de la Haute-Garonne, Michaël Nogal, est très investi dans les municipales à Toulouse. En mai dernier, au lendemain des Européennes, le jeune parlementaire s’est déclaré candidat. Mais son intérêt dépasse le cadre de sa propre candidature. Michaël Nogal pose des conditions s’agissant d’un accord entre le maire (sortant) Jean-Luc Moudenc et le parti d’Emmanuel Macron.

Michaël Nogal demande à Jean-Luc Moudenc de « débarquer » un de ses élus, Jean-Baptiste de Scorraille. L’élu toulousain appartient au mouvement Sens Commun. Pour le député En Marche, cela barre la route à une éventuelle alliance. Michaël Nogal n’est pas en charge des négociations entre le Capitole et En Marche.

Selon nos informations, Michaël Nogal s’est porté volontaire lors de la visite toulousaine du délégué général d’En Marche, Stanislas Guérini. Mais il n’a pas obtenu un poste de négociateur.

Cela ne l’empêche pas de formuler publiquement des conditions.

Il s’agit d’une position personnelle. Mais elle n’est pas forcément isolée. Selon nos informations, l’adjoint de Stanislas Guérini, le député Pierre Person est sur la même ligne que son collègue de la Haute-Garonne. Pas question de « dealer » avec une liste intégrant un représentant de Sens Commun, un mouvement anti-Mariage pour Tous et anti-PMA.

Du côté de Jean-Luc Moudenc, pas de commentaire. Avant les Européennes, le maire de Toulouse a ouvertement dénoncé un chantage de la part d’En Marche. Mais, s’agissant de Jean-Baptiste de Scoraille et de Sens Commun, c’est silence radio. Dans l’entourage du président de Toulouse Métropole, l’agacement est toutefois perceptible et on dénonce un prétexte pour faire échouer les négociations.

Visiblement, du côté du Capitole, il existe une contre-attaque. Une source précise que Jean-Baptiste de Scoraille a pour délégation les anciens combattants. Autrement dit, l’élu n’est pas en charge des questions de sociétés. A demi-mot, le message est clair : Jean-Baptiste de Scoraille est membre de Sens Commun mais cela n’interfère pas avec ses fonctions municipales.

Cet argument peut-il « sauver » les négociations en cours ?

Un membre d’En Marche se veut rassurant. « Je ne crois pas que tout puisse échouer à cause de l’étiquette d’un élu municipal ».

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

Municipales à Toulouse – Parti socialiste : possible annulation de l’investiture du duo « Pellefigue-Raynal »

Les militants du PS  ont investi un duo pour les municipales à Toulouse. Mais le nombre de votants est inférieur au quorum exigé par les statuts.

Nadia Pellefigue et Claude Raynal, chefs de file pour le PS. Photo : Facebook.

Pour les municipales à Toulouse, la fédération du PS 31 a inventé un vote « métropolitain » et l’investiture de « chefs de file ». Ce mode de désignation n’est pas prévu par les statuts du parti socialiste. Mais ce n’est pas le seul arrangement statutaire. Ce samedi 29 juin, un vote militant a investi un duo, Nadia Pellefigue et Claude Raynal.

La Fédération n’a pas communiqué la ventilation des votes et le nombre de voix obtenues par les candidats.

Mais le nombre d’inscrits a été rendu public : 528. Or, au regard des statuts, ce chiffre pose problème.

L’article 5.1.4 des statuts mentionne un quorum. Pour qu’une investiture soit valide,  » le nombre d’adhérents inscrits doit être égal à un cinq centième au moins du nombre d’électeurs inscrits dans la commune intéressée« . Autrement dit, pour des municipales à Toulouse, il faut au moins 760 inscrits puisque la métropole toulousaine compte 380 000 électeurs.

Le PS toulousain en annonçant 528 inscrits précise, lui-même, que le seuil n’est pas atteint.

Les considérations statutaires pèsent peu face à la volonté (affichée par la présidente de Région, Carole Delga et les autres ténors du PS) de faire gagner le duo « Pellefigue-Raynal » .

A moins d’une improbable recours devant les instances nationales du PS, les statuts resteront juste un bout de papier.

Laurent Dubois (@laurentdub)

« L’amer de Toulouse », « Un si grand Saurel » : ces comptes parodiques qui veulent pimenter la campagne des municipales à Toulouse, Montpellier, Lavaur…

On a connu par le passé des journaux ou des blogs satiriques qui ont mis du sel dans les campagnes électorales locales. La campagne des municipales 2020 s’annonce piquante grâce à quelques comptes sur Twitter qui ne ménagent pas les candidats (et surtout les maires sortants de Toulouse et Montpellier).

Photo : F. Sommer / MaxPPP

Ils se nomment « L’amer de Toulouse » en référence au maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc, « Un si grand Saurel », jeu de mots entre la série de France 2 tournée à Montpellier et le maire de la deuxième ville d’Occitanie, ou encore « Bernard Racayon », anagramme sans ambiguïté du nom du maire LR de Lavaur (Tarn) Bernard Carayon…

Tous ont fait leur apparition sur le réseau social Twitter ces derniers mois, voire ces dernières semaines. Avec en ligne de mire les municipales de mars 2020…

Tous sont anonymes mais n’ont pas forcément le même objectif. On a essayé d’en savoir un peu plus.

« L’amer de Toulouse » : dans la tête de Jean-Luc Moudenc

De tous, c’est sans doute le compte le plus caustique. Il fait parler Jean-Luc Moudenc à la première personne et lui prête des propos qu’il ne tiendra jamais. C’est le jeu de la satire. D’ailleurs le profil du compte sur Twitter affiche clairement la couleur : « Compte parodique qui dit à voix haute ce que personne n’oserait penser ». 

Qui se cache derrière ce compte, suivi, entre autres, sur Twitter par… le propre directeur de cabinet du (vrai) maire de Toulouse ?

Je suis lui en-dedans de sa tête »

Nous sommes un petit groupe de citoyens toulousains et non-toulousains, précise notre contact. Nous avons accès à un bon nombre d’informations sur les pratiques politiques, les mensonges, les alliances, qui permettent de mieux comprendre les comportements des uns et des autres ».

Etre « en dedans de (la) tête » de Jean-Luc Moudenc, c’est bien pratique pour sulfater bien comme il faut ses adversaires politiques et rappeler au passage quelques vérités sur ses alliés, passés, actuels ou futurs.

Parmi les cibles favorites de « L’amer de Toulouse », Sophie Iborra, fille de la députée LREM (ex-PS) Monique Iborra et dont le compte parodique dénonce régulièrement le rapprochement avec Jean-Luc Moudenc en vue des prochaines municipales.

D’autres élus locaux prennent régulièrement cher : le député LREM Mickaël Nogal, plusieurs adjoints au maire dont Christophe Alvès ou Olivier Arsac, l’élu PS candidat déclaré aux municipales Romain Cujives…

« L’amer de Toulouse » dit ne vouloir privilégier personne et au contraire « dénoncer les faux comptes parodiques qui préparent les campagnes de l’un ou l’autre des candidats« .

Qui d’autre dit cela aujourd’hui ? Ce sont des informations indispensables pour juger en conscience et voter (L’amer de Toulouse)

Mais alors pourquoi utiliser la parodie et ne pas être tout simplement un compte d’infos sur la campagne des municipales à Toulouse ?

Nous voulons donner un dessous des cartes qui ne soit pas anxiogène, la parodie ça fait marrer, ce qui aide à écouter et donne envie de revenir voir les nouvelles infos. L’objectif c’est d’empêcher de mentir, faire craindre la parution de la vérité, pour contraindre les candidats à plus de probité. On sait, on rêve. Mais on fait notre part ».

La limite de l’exercice, comme souvent dans la politique hyper-locale, c’est que pour comprendre les tweets de ce compte, il faut parfois être initié, bien connaître les protagonistes, leur histoire, leur parcours. Les auteurs sont très bien informés, très bon connaisseurs du PPT (le paysage politique toulousain) mais ce n’est pas forcément le cas de tous les Twittos…

« Un si grand Saurel » : haro sur le maire !

A Montpellier, le compte Un si grand Saurel est tenu officiellement par « quelques copains avec des sensibilités politiques diverses qui trouvaient que les réseaux sociaux montpelliérains étaient politiquement trop uniformes à l’image du cher grand leader Philippe Saurel ».

Là, il ne s’agit pas de faire parler le maire de Montpellier à la première personne mais plutôt de tirer à boulets rouges sur son action.

Le contact du compte estime que ce n’est donc pas la perspective des municipales en 2020 qui a décidé ces « quelques copains » à passer à l’action sur Twitter mais plutôt la communication de Philippe Saurel :

Les municipales pour l’instant n’occupent pas plus que cela le compte mais cela va bien entendu monter en puissance. L’origine c’est surtout la communication façon Grosse Bertha du Maire de Montpellier, sans retenue et sans nuance. Heureusement on se marre en faisant cela car la cible est vraiment un bon client avec sa cohorte d’affiliés (La Saurélie) dont l’absence de subtilité politique n’a d’égale que leur vanité !

La vraie raison d’existence de ce compte serait donc, selon notre contact anonyme, « d’introduire un regard critique (parfois humoristique et parfois non) sur l’action du cher grand leader Philippe Saurel qui exerce le pouvoir sans partage à la manière des leaders soviétiques et russes qu’il affectionne tant ! »

Bernard Racayon :

La parodie n’est pas réservée aux deux grandes métropoles d’Occitanie. A Lavaur, dans le Tarn, un compte tout nouveau vient d’ouvrir renommant le maire LR de la commune, Bernard Carayon en Bernard Racayon. Comme avec L’Amer de Toulouse (dont les auteurs tarnais indiquent s’inspirer), le maire parodique parle à la première personne.

Le duo qui anime ce compte avoue s’inspirer surtout des propres tweets du maire de Lavaur, connu pour son franc-parler et ses punchlines parfois surprenantes.

Notre principale source d’inspiration est Carayon lui-même. Au début, c’est de la déconne autour d’un verre en rigolant des tweets du parodié. Mais nous espérons clairement favoriser l’alternance politique à Lavaur et que le compte permettra d’animer la campagne sur un ton humoristique, stimuler les électeurs en caricaturant le parcours, la gestion municipale faiblarde, son attitude hautaine et méprisante pour les électeurs, ses positions très à droite »

 

Ici, notre contact assume l’aspect politique et se place en adversaire du maire de Lavaur. Il souligne aussi les limites de l’exercice caricatural :

Idéalement il faudra que notre duo s’élargisse. Caricaturer nécessite d’avoir du temps, de l’esprit et le sens de la formule. C’est pas évident. On pourrait plutôt aussi parler des limites (respect de la laïcité et respect de la famille) difficiles dans ce cas de figure car Carayon brandit à tout bout de champ ses convictions catholiques et son fils lui succède au GUD en animant de manière assez vigoureuse l’UNI à la Fac d’Assas. Plus sérieusement, si la caricature politique contribue à réduire l’abstention, on ne va pas se plaindre ! »

Caricature, parodie, liberté d’expression…

De tout temps les politiques ont été parodiés, caricaturés. L’époque n’y échappe pas. Avec internet et les réseaux sociaux, la tendance est même au développement. Tant que la caricature ne franchit pas les lignes blanches de la légalité, les élus concernés font plutôt le dos rond.

Pour les besoins de cet article, on a renoncé à demander aux élus concernés ce qu’ils pensent de ces comptes qui les parodient. Histoire d’éviter les réponses garantie 100 % langue de bois (« Je suis pour la liberté d’expression ») ou bien préparées par les services de communication.

Chaque lecteur se fera donc sa propre opinion sur les comptes parodiques que nous citons aussi. Les parodiés ont sans doute leur (vrai) avis là-dessus. Mais nous, nous ne sommes dans « en dedans de leur tête » !

FV @fabvalery

29 Juin

Municipales à Toulouse-Parti socialiste : les vrais chiffres de l’investiture « Pellefigue-Raynal »

Le PS vient d’investir une conseillère régionale et un sénateur pour les Municipales à Toulouse. Une double investiture marquée par une faible participation et un nombre limité de votants.

Siège du PS de la Haute-Garonne à Toulouse; Photo : MaxPPP

Le « premier fédéral » se félicite du résultat. Sébastien Vincini est satisfait du score mais aussi de la participation. « Nadia Pellefigue et Claude Raynal ont obtenu le soutien des militants à la hauteur de 95,1% des voix. Une participation de 66% a été constatée » déclare le patron des socialistes de la Haute-Garonne.

95 % des voix mais uniquement 311 votes

Les chiffres officiels sont flatteurs. Mais la réalité est moins reluisante. Pour les Municipales 2020, le PS a inauguré un vote élargi à l’ensemble des sections de la Métropole toulousaine. Malgré cette montée en puissance, on est très loin des scores des précédentes municipales : 705 voix pour Pierre Cohen. Et il s’agissait uniquement de votes toulousains, sans l’appui des 36 communes de Toulouse Métropole : Tournefeuille, Colomiers, Brax, Blagnac…

Nadia Pellefigue et Claude Raynal ont obtenu 311 votes sur les 349 votants. Le reste des suffrages se répartit entre les « blancs et les nuls » (22 ) et les 16 voix obtenues par le seul concurrent du tandem.

Afin d’éviter un décompte entre vote « toulousain » et « métropolitain » une seule urne était prévue. Il est impossible de dire combien de toulousains ont voté pour le tandem. C’était, d’ailleurs, le but de la manoeuvre. Une estimation évoque toutefois entre 120 et 140 militants toulousains ayant voté pour le ticket « Pellefigue-Raynal ».

66% de participation (version officielle) ou 71% d’abstention ?

Sébastien Vincini donne le chiffre de 528 militants, représentant la section de Toulouse et les 36 autres sections de la Métropole. C’est sur cette base que le 1er fédéral calcule le taux de participation. Mais il existe un autre chiffre : 1230. C’est le nombre d’inscrits et là le taux de participation est beaucoup plus faible…29,1%.

34 ou 71,69 % d’abstention, ce n’est pas vrai pareil. Avec une abstention largement au dessus de 50%, difficile de parler de « vitalité ».

A noter que pour le dernier Congrès, la participation était de 48% sur l’ensemble de la Fédération du PS 31. 856 militants s’étaient déplacés. S’agissant des Municipales de 2014, 742 militants de la section de Toulouse ont participé à la désignation de Pierre Cohen.

Laurent Dubois (@laurentdub)

28 Juin

Municipales : Quentin Lamotte, candidat du RN  à Toulouse

Quentin Lamotte (au centre) entouré de Julien Léonardelli délégué départemental du RN 31 et de Maïthé Carsalade, conseillère régionale RN ce matin, place du Capitole (Photo RN31)

Il s’était révélé lors de son élection au conseil régional dont il est le benjamin. Quentin Lamotte, 31 ans, vient d’être investi par le Rassemblement National pour briguer la Mairie de Toulouse.

Le délégué départemental du RN sourit. A l’heure où d’autres partis se déchirent pour désigner leur candidat, le sien se targue d’être « discipliné ». « Nous avons tout simplement une commission nationale d’investiture » déroule Julien Léonardelli.

D’autres candidats ont également voulu participer au débat mais je soutenais Quentin Lamotte qui était le candidat légitime » (Julien Léonadelli).

Investi au RN sur la ville et le département depuis une dizaine d’année, Quentin Lamotte y pense en se rasant depuis une bonne année. Depuis douze mois, en effet, le Rassemblement National dit avoir « maillé » le territoire toulousain avec des référents pour chaque quartier. Un maillage qui va désormais servir pour les prochaines Municipales.

Je n’ai jamais caché mon appartenance politique »

« Contrairement à d’autres, je n’ai jamais caché mon appartenance politique. Ma liste sera clairement identifiée Rassemblement National. Maintenant, je n’oblige aucune personnalité de la société civile qui nous a rejoint ou nous rejoindra à prendre sa carte au RN » affirme sans détour la tête de liste. Une liste qui se veut « ouverte » mais qui se revendiquera du parti de Marine Le Pen.

Seulement Toulouse n’a jamais vraiment réussi au Rassemblement National aux municipales. « Même si Toulouse est une grande ville et que la bataille y sera aussi politique, il y a un enjeu local » tempère le délégué départemental du RN 31. Julien Léonardelli ne cesse de le marteler : «la politique, c’est pas des mathématiques ! ».

L’objectif ? Etre au second tour ! »

De son côté Quentin Lamotte a quand même fait ses calculs. « Notre objectif est clairement d’être au second tour. On a le socle électoral pour ça, entre 15 et 20 000 voix. Depuis 2014, hormis lors des Législatives de 2017 (NDLR : où il était aussi candidat sur Toulouse), on a régulièrement franchi le nombre de voix pour avoir les 10%. »

Mais le jeune courtier en crédits immobiliers ne veut pas s’en tenir à une logique comptable. « Maintenant, notre travail va être de mobiliser notre électorat mais aussi de lancer un appel aux électeurs LR qui ne sont pas partis chez LREM ».

Ces bulletins qui les feraient basculer au second tour, le candidat RN compte aussi aller les chercher dans les quartiers qu’il qualifie de « sensibles » et où il dit avoir « des marges de progressions ». Pour cela, la thématique de la sécurité sera forcément encore très présente dans le futur programme. « Jean-Luc Moudenc avait des bonnes intentions en la matière. Mais les résultats ne sont pas là . Il avait pourtant les relations politiques pour obtenir des policiers nationaux supplémentaires. Mais on ne peut rien faire si on est défaitiste».

Stop à la densification massive ! »

Autre grief à l’encontre du maire sortant, urbanistique celui-ci : la densification « massive ». « La métropole accueille 7000 nouveaux logements par an dont la moitié à Toulouse. Mais les transports publics ne suivent pas. Prenez le quartier Malepère. 1200 logements vont y être construits et il n’y a qu’une ligne de bus. Que vont faire ces nouveaux arrivants ? Se déverser avec leurs voitures sur une rocade déjà saturée» assure Quentin Lamotte.

Son programme doit encore être affiné. « Nous le consoliderons en juillet-août, avant de le présenter en septembre » précise-t-il. L’agenda semble déjà bien ficelé. Premier sur la ligne de départ ne signifie pas forcément premier sur la ligne d’arrivée. Mais le RN a d’ores et déjà lancé sa campagne et ne compte pas attendre les autres pour conquérir l’électorat toulousain qui lui fait défaut pour atteindre ses objectifs.

Patrick Noviello (@patnoviello)

27 Juin

Réforme des retraites : le groupe de travail présidé par Corinne Vignon rend ses propositions

La députée LREM de Haute-Garonne a présidé pendant trois mois les travaux du groupe transpartisan sur la mise en place d’un système universel de retraite. Auditionnée le 26 juin par la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, elle a rendu ses préconisations.

Corinne Vignon, députée En Marche de la Haute-Garonne et présidente du groupe de travail transpartisan sur la réforme des retraites. Photo : MaxPPP/isorel

Le constat de la députée est sans appel : « notre système de retraite est dépassé ». Autrement dit, il « n’est plus adapté aux réalités des situations de chacun et laisse certains de nos concitoyens sur le bord du chemin ». Mais attention un système universel ne signifie pas unique. Pour Corinne Vignon, « ce nouveau contrat social permettra de redonner confiance aux français dans notre système de retraite et contribuera à mieux prendre en charge les diversités et les spécificités des parcours de vie et professionnels de chacun ».

Un départ à quel âge ? »

Mais dans le détail que disent exactement les conclusions du groupe de travail ? Ces propositions ont pour but de « venir nourrir le débat national dont les parlementaires se saisiront prochainement ». N’y cherchez donc pas une préconisation précise sur l’âge légal de départ à la retraite. Ce point, sans doute le plus chaud de cette réforme, ne sera véritablement abordé que dans l’hémicycle. Mi-juin, Edouard Philippe avait évoqué « la possibilité d’un départ à 62 ans » mais avait également parlé d’ « un âge d’équilibre » pour inciter à « travailler plus longtemps ».

Quoi qu’il en soit, le groupe de travail formule d’ores et déjà 18 propositions. Parmi celles mises en avant : l’extension du dispositif de la réversion aux pacsés, qui en sont aujourd’hui exclus. Les députés souhaitent également instaurer un système de bonus-malus pour encourager les seniors. « Le coût de la mise hors emploi d’un salarié de plus de 55 ans serait alourdi par une contribution supplémentaire » explique le rapport. Enfin dans le cadre d’une entrée de plus en plus tardive des jeunes dans la vie active, les parlementaires veulent permettre aux stagiaires de constituer des droits à la retraite.

Un bonus/malus pour encourager l’embauche des seniors »

Comment ses propositions, et les quinze autres, ont-elles été établies ? Le groupe de travail a organisé des tables-rondes avec les syndicats de personnel et d’employeurs mais aussi avec des associations de familles ou encore des structures luttant pour l’égalité femmes/hommes. Experts et représentants d’administrations ainsi que fédérations de retraités ont également été entendus. Les « aidants » ainsi que certaines professions dites « à risque » comme gendarmes, pompiers ou encore personnels pénitentiaires ont aussi été consultés.

Que vont devenir ces propositions ? Même si elle a rencontré à plusieurs reprises Jean-Paul Delevoye, Corinne Vignon n’a pas eu d’engagement précis du haut-commissaire à la réforme. Ce jeudi, le ministre en charge des Relations avec le Parlement a indiqué que le projet de loi serait déposé à l’horizon de la fin d ‘année. La réforme des retraites devait initialement être débattue après les Européennes. Pour Jean-Paul Delevoye, « un ou deux mois de plus, ce n’est pas un souci (…) si le délai consiste à enrichir les débats ». « Si le délai consiste à enterrer le sujet, je demanderai à ce moment-là que les choses soient clarifiées » a-t-il cependant rajouté.

Patrick Noviello (@patnoviello) avec AFP

25 Juin

Municipales : rencontre « secrète » entre la présidente PS d’Occitanie et l’homme de confiance d’Emmanuel Macron

Info France 3 Occitanie. La présidente (PS) du conseil régional d’Occitanie a rencontré, à sa demande, le plus proche conseiller d’Emmanuel Macron, Philippe Grangeon.

Carole Delga et Emmanuel Macron à Matignon en 2016. MaxPPP/Isorel

Carole Delga s’oppose régulièrement à Emmanuel Macron. La présidente d’Occitanie a « torpillé » la création d’un groupe En Marche au sein du conseil régional. Cela n’empêche pas l’élue socialiste de se rendre à l’Elysée dans le cadre de ses fonctions. Rien de surprenant. En revanche, la dernière visite élyséenne de Carole Delga est plus étonnante.

Une rencontre (très) politique

Selon nos informations, la socialiste a sollicité et obtenu un rendez-vous avec l’homme de confiance d’Emmanuel Macron. Philippe Grangeon ne s’occupe pas des dossiers régionaux comme la LGV ou les ports. Depuis début février, ce spécialiste en stratégie et communication, « murmure » à l’oreille du Président sur les questions politiques. il a notamment assuré un intérim à la tête du parti présidentiel.

Silence radio du côté de l’entourage de Carole Delga. Aucune confirmation et aucun…démenti. Mais, plusieurs sources (concordantes) confirment la réalité du rendez-vous. Un cadre national d’En Marche est formel : « oui, c’est certain. La rencontre s’est bien déroulée. Carole Delga s’est rendue à l’Elysée ».

Une autre source est plus précise : « la rencontre est passée par les canaux Strauss-Khanien ». Philippe Grangeon a travaillé avec plusieurs ministres socialistes (dont le Tarnais Paul Quilés). Il existe des connexions entre le conseiller et des socialistes. Carole Delga aurait fait transiter sa demande par ce biais.

La nature politique du rendez-vous ne fait aucun doute. En revanche, s’agissant de la teneur des échanges, il existe uniquement des spéculations.

Une intervention pour défendre une candidature Altrad à la mairie de Montpellier ?

Les versions divergent. Pour une source, proche du PS, la rencontre Delga-Grangeon visait à préparer les prochaines régionales. Aux Européennes, le parti de Marine Le Pen a obtenu des scores élevés en Occitanie. Cela représente un vrai danger pour le renouvellement du mandat régional de Carole Delga. La socialiste aurait donc préparé l’éventualité d’un front anti-Rassemblement National avec les « macronistes ». Ce scénario est assez improbable. L’échéance est lointaine : 2 ans. Le sujet a pu être mis sur la table. Mais de là à motiver le déplacement parisien de Carole Delga…

Nous sommes en pleine séquence des municipales. Carole Delga s’investit dans le scrutin à Toulouse. La présidente de Région a littéralement imposé sa vice-présidente, Nadia Pellefigue, aux socialistes de la Haute-Garonne. Selon nos informations, lors de la visite toulousaine du délégué général d’En Marche, Stanislas Guérini,  il a été proposé un rapprochement avec la socialiste Nadia Pellefigue. Carole Delga a pu pousser dans cette direction. Publiquement, c’est impossible à défendre. Les militants socialistes aurait du mal à digérer la manœuvre. De plus, le patron du PS, Olivier Faure, exclut toute alliance avec En Marche.

Mais, bon, il existe bien une proposition de dialogue entre En Marche et Nadia Pellefigue.

En réalité, c’est du côté de Montpellier que les indices sont les plus forts. Selon une source, Carole Delga a défendu la candidature de l’homme d’affaires, Mohed Altrad.

L’entourage le plus proche (et le plus influent) de la présidente de Région entretient des relations étroites avec le milliardaire. Selon le quotidien Midi Libre, la compagne du directeur de cabinet de Carole Delga vient juste de quitter un poste auprès de Mohed Altrad. Un poste, défini par le quotidien régional, comme un « accompagn(ement) de Mohed Altrad dans les premières étapes de sa possible candidature aux municipales ».

Il existe un autre élément qui accrédite l’hypothèse d’une intervention dans les municipales à Montpellier. Carole Delga et le maire sortant entretiennent des relations tendues, pour ne pas dire exécrables. Faire le « bonheur » de Mohed Altrad est déjà une vraie motivation. Mais, en plus, travailler au « malheur » de Philippe Saurel, cela justifie largement un « aller-retour » à l’Elysée.

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

 

22 Juin

5 signes qui prouvent que Jean-Luc Moudenc est déjà candidat à la mairie de Toulouse (même s’il prétend le contraire)

Il le dit à l’envi depuis des mois : Jean-Luc Moudenc n’est pas (encore) candidat à sa succession au Capitole. A 9 mois des élections municipales, il est pourtant déjà candidat. Non déclaré, mais candidat. La preuve.

Copyright : @jlmoudenc / Twitter

On a fini par arrêter de lui poser la question. « Vous êtes candidat aux municipales de 2020 ? ». Roublard, ces derniers mois, Jean-Luc Moudenc n’a jamais répondu par oui ou par non à cette question pourtant simple.

Début 2019, sa réponse était encore sur le mode…

Si je dis que je suis candidat, je lance la campagne. Si je dis que je ne suis pas candidat, j’ouvre ma succession et donc je lance aussi la campagne »

Cette semaine, lors d’une conférence de presse-bilan de son action, il a eu cette phrase :

L’offre politique n’est pas stabilisée. On suppute que je serai candidat. Dans quelques mois, je ferai connaître ma position »

Puisque l’on « suppute », voyons donc sur quoi reposent ces « supputations ».

1) L’obsession du calendrier

Même si personne ne doute qu’il va briguer un nouveau mandat, le maire de Toulouse veut rester le maître des horloges. Et justement, cette obsession à vouloir ne pas se faire imposer un calendrier est aussi un signe de sa future candidature.

Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. C’est d’ailleurs une attitude très répandue chez les sortants : rester maire jusqu’au bout, ne pas se laisser embringuer par les autres candidats dans une campagne longue et épuisante…

Le calendrier 2019 et le contexte politique national et local sont d’ailleurs plutôt favorable à Jean-Luc Moudenc : il n’a pas face à lui de candidat qui s’impose, contrairement à ce qu’il fut lui-même dès sa défaite en 2008 face à Pierre Cohen. En outre, ses relations avec La République en Marche au niveau national lui assure que le parti du Président Macron va lui épargner la présence d’une liste En Marche. Mais cette annonce étant repoussée, le temps joue en sa faveur.

2) Un agenda de candidat

Ces dernières semaines, l’agenda « officiel » du maire de Toulouse et président de la Métropole s’est considérablement alourdi. Pas un jour sans un passage à un vide-grenier, un repas des aînés, un tournoi de sport, une rencontre avec des associations, etc… Autant d’occasion de voir du monde, de serrer des mains, d’être vu et d’échanger avec les habitants.

Certes pendant les 5 premières années de son mandat, Jean-Luc Moudenc a retenu la leçon de ce que les électeurs avait reproché à son prédécesseur Pierre Cohen : un maire absent du terrain, trop occupé par des réunions au Capitole, pas assez visible. Jean-Luc Moudenc a donc régulièrement tenu le décompte de ses « visites de quartiers » et n’a pas manqué de faire savoir, par sa communication notamment sur les réseaux sociaux, qu’il n’était enfermé loin des préoccupations des Toulousains.

Mais ces derniers temps, son cabinet a augmenté sa présence sur le terrain. Au point de risquer le burn-out ? En mars 2018, lors d’un interview au sujet de l’emploi de fonctionnaire de de contrôleur de 1ère classe au contrôle général économique et financier, qu’il occupe toujours, il confiait avoir une grande capacité de travail, « 7 jours sur 7 ». L’intensification de sa campagne et ses activités diverses vont finir par ne plus rentrer dans un agenda plein à craquer.

Jean-Luc Moudenc nous avait indiqué vouloir se mettre en disponibilité de la fonction publique au moment où il entrerait en campagne. Le moment approche.

3) Après la pelle et la pioche, le geste inaugural

Dans la première partie de son mandat, comme pour toute alternance, Jean-Luc Moudenc a inauguré à tour de bras les projets lancés… par son prédécesseur ! Désormais, il oeuvre à couper les rubans là où pendant des mois voire des années les pelleteuses ont régné.

C’est le jeu. Les services métropolitains ont été priés, sous le contrôle du cabinet du maire-président, à établir des rétroplannings de livraison des travaux dans la ville qui s’achevaient tous avant la fin du premier trimestre 2020, date des futures élections municipales.

Le maire-candidat inaugure désormais à tour de bras et les engins de chantier quittent la ville. Les Ramblas des allées Jean Jaurès seront livrées fin 2019. L’équipe du maire veut que dans les derniers mois de campagne

4) L’heure du bilan et de la communication

Suffisamment tôt pour ne pas avoir à l’intégrer à des futurs comptes de campagne. Suffisamment tard pour que les électeurs s’en souviennent. Jean-Luc Moudenc est actuellement en mode bilan.

« 5 ans de progrès » c’est le thème autour duquel il décline, semaine après semaine, une série de conférences de presse où il tire le bilan de son action. C’est le jeu du sortant de mettre en avant son propre bilan à quelques mois des échéances municipales.

Mais Jean-Luc Moudenc met dans cet exercice un telle énergie qu’on ne peut pas douter que ce bilan sera aussi la plateforme sur laquelle reposera son projet pour 2020-2016.

L’intensification de sa communication, notamment sur les réseaux sociaux avec l’usage de plus en plus fréquent de la vidéo, est aussi un signe qui ne trompe pas. On n’est pas seulement visible dans la rue. Il faut aussi aller chercher les citoyens sur facebook par exemple.

Cette volonté de s’afficher partout peut aussi parfois se retourner contre lui. Sur les réseaux sociaux, il lui a été reproché de « récupérer » à son compte le titre du Stade Toulousain en Top 14. De même, sa venue sur scène lors de la soirée de clôture du festival Rio Loco lui a valu de copieux sifflets. Pas simple d’être à la fois le maire et… en campagne !

 

5) Tiens, un meeting de lancement de campagne (oups !), un slogan et un mouvement politique !

Le bras armé municipal de Jean-Luc Moudenc, son « parti » personnel, à côté des Républicains dont il est toujours membre, c’est « Toulouse Ensemble ». L’association, qui porte le même nom que le groupe politique majoritaire au Capitole et à la Métropole, n’a pas eu, ces dernières années, une activité très intense.

Mais elle ne s’est jamais vraiment endormie. La voilà qui reprend du service, à quelques mois des municipales. Ce samedi 22 juin, c’était la première grande réunion publique (buffet campagnard inclus), salle Jean Mermoz. Jean-Luc Moudenc et son équipe municipale l’ont scénarisé comme un meeting de lancement de la campagne de 2020. Sans lui donner ce nom.

Entre deux discours, une tartine de pâté et un verre de vin, l’occasion ce samedi de rebooster les militants et adhérents, de relancer la machine pour qu’elle ne s’arrête plus qu’en mars 2020.

Et lors de cette réunion publique, Jean-Luc Moudenc a aussi mis sur orbite un slogan et une mouvement politique « 100 % Toulousain » qui sera celui de sa campagne : « Pour Toulouse » qui se substitue, l’a-t-il annoncé, à Toulouse Métropole Ensemble.

Mais ne comptez (toujours) pas sur lui pour se déclarer. Dans son discours, il a commencé par fustiger les partis (de gauche et de la majorité nationale) qui s’agitent localement pour les municipales.

Toute cette agitation, je n’y participe pas. Je continue à bosser pour Toulouse (Jean-Luc Moudenc, 22 juin 2019)

Bonus : il sort un livre !

Jean-Luc Moudenc veut laisser dans l’histoire de Toulouse, une trace similaire à celle de Dominique Baudis. L’urbanisme, le métro… Les livres aussi ? Baudis était un auteur prolixe, féru d’histoire. Jean-Luc Moudenc publie fin juin « Promenades toulousaines au fil des quartiers » (Editions Privat).

Tout cela n’a aucun lien avec la campagne des municipales, non vraiment aucun, on vous dit !

FV (@fabvalery)

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