29 Nov

UMP : à qui profite la fracture ?, dans la Voix est libre, samedi 1er décembre à 11h30

AFP - Miguel Medina

Deux semaines de rebondissement, de turpitudes, d’affrontements…
A l’arrivée, pour l’instant, Jean-François Copé garde les commandes du parti mais les députés vont se scinder en deux groupes l’un Copéiste, l’autre Filloniste.
Alors à qui profite cette crise ? Déjà en embuscade, le Front National espère ramener dans son giron des militants de plus en plus excédés. De son côté, l’UDI, le nouveau parti centriste de Jean-Louis Borloo espère aussi capitaliser sur cette déroute électorale interne ici en Midi-Pyrénées sur une terre longtemps centriste.

Avec nous pour débattre Pierre Esplugas, porte-parole de l’UMP31, Jean-Jacques Bolzan secrétaire départemental du parti radical 31 et nouveau cadre local de l’UDI et enfin Christophe Borgel, député socialiste de Haute-Garonne en charge des élections au PS.

Alors » UMP : à qui profite la fracture ? »

Gérard Onesta : « c’est bien beau de contester »

Gérard Onesta. Photo AFP Pascal Pavani

Amateur de guitare, de bons mots et d’assiettes garnies, Gérard Onesta n’est pas austère. Il déteste même l’austérité. Le vice-président – Europe Ecologie – du Conseil Régional va le proclamer, haut et fort, ce soir. A 20 heures 30, il va monter à la tribune d’un Forum contre l’austérité. Après l’intervention de Jean-Luc Mélenchon,  Gérard Onesta va conclure, au Parc des Expositions de Toulouse, une soirée animée par la gauche de la gauche. Dans son esprit,  « il ne s’agit pas de dénoncer l’austérité inassumée d’Ayrault et de Hollande ». Il va laisser ce registre à d’autres. Il peut être confiant. La veille,  grâce à l’abstention du PC, le Sénat a rejeté le budget  de François Hollande. Les communistes et le Front de Gauche sont chauffés à… rouge. La ville rose ne va pas calmer leur rancœur. Ils vont décocher des flèches assassines. Jean-Luc Mélenchon endossera, avec plaisir, le costume de Robin des médias. Des piques affutées et empoisonnées vont fuser. Gérard Onesta ne souhaite pas participer au jeu. « C’est bien beau de dénoncer. Mais il faut dire comment on s’en sort. Autrement on ne rend pas service à la population ». Gérard Onesta veut délivrer un message constructif. Il souhaite défendre l’idée d’une triple rupture. D’après lui, « l’austérité nourrit la crise. Pour en sortir, il faut trois ruptures. Trois ruptures qui passent par l’Europe. Une rupture fiscale : une vraie fiscalité européenne, avec une assiette large, et qui ne dépend plus des budgets nationaux. Une rupture institutionnelle : un saut fédéral passant par une constituante. Une rupture politique. En Grèce, ce ne sont pas les colonels, les popes et les armateurs qui se serrent la ceinture. Ce sont les citoyens. Il faut une gestion plus juste de la Crise ». Gérard Onesta sait que son ode européenne va tomber dans des oreilles hostiles. Il va « parler au milieu gens pour qui l’Europe est à abattre». Néanmoins, l’ancien parlementaire européen espère convaincre. Il souhaite exprimer une conviction : « l’Europe n’est pas un problème mais LA solution ».

LD

26 Nov

Un nouveau Larzac ?

JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Notre-Dame-Des-Landes est-il un nouveau Larzac ? Beaucoup se délectent à le dire. Je ne partage pas cet avis.

« Nous sommes déterminés à gagner ce nouveau Larzac » claironnent Marie-Pierre Rouger, vice-présidente du conseil régional de Bretagne et Pascal Dallé, coprésident de Bretagne écologie. Un aéroport n’est pas un camp militaire et cessons de mélanger les époques. Point de parisiens débarquant en Loire-Atlantique pour élever des chèvres, le bocage n’est pas les Causses.
« En 1970 c’étaient les hippies et les antimilitaristes. Aujourd’hui ce sont plutôt les écologistes et les indignés » reconnaît même Michel Tarin, un des leaders de la contestation. L’homme formé à la jeunesse Agricole Chrétienne a milité dans les comités Larzac où il a fait la connaissance d’un certain José Bové. Bové qui lui aussi souligne « la légitimité de ceux qui veulent défendre les paysans et un autre projet de développement ». Mais là aussi la comparaison ne va pas plus loin selon moi.
Alors évidemment que le combat nantais ranime des souvenirs sur les Causses. « Le premier lien c’est que dans les deux cas, on veut prendre de la terre aux paysans. A l’époque du Larzac, les bretons avaient été parmi les premiers à venir nous soutenir en organisant une marche de 800 kilomètres de Nantes jusqu’ici » se souvient Christian Rouqueirol. Le paysan aveyronnais poursuit : « le deuxième lien c’est que ce projet nous semble inutile ». Inutile certes mais pour ses opposants.
Quid de l’explosion du trafic aérien nantais ? Que faire des « 4,5 millions d’heures de travail sur cinq » calculées par les collectivités locales et les « 800 emplois directs crées dans l’enceinte aéroportuaire » rétorquent les pro-aéroports. Enfin, les collectivités locales mettent en avant les 540 hectares qui se libèreraient dans l’agglomération bretonne après le déménagement aéroportuaire, de quoi envisager plus sereinement le logement des 15000 nouveaux arrivants annuels.
Politiquement enfin, les comparaisons sont encore moins probantes. Le député Delmas de Millau dans les années 70, pro-camps militaire du Larzac et de droite n’est en rien premier ministre à l’époque du combat des Causses et Michel Debré n’a pas exactement le même profil que Jean-Marc Ayrault. Après ces mises en perspectives volontairement scabreuses, je veux poser une question : la lutte de Notre-dame-des-Landes  serait-elle aussi médiatisée si le maire de Nantes n’était pas le patron de Matignon ?
Ecologistes et partisans d’une autre gauche, ne trouvent-ils pas là un magnifique terreau de contestation social, une vitrine de ce qu’ils veulent dénoncer dans la politique de l’actuelle majorité ?

Patrick Noviello

22 Nov

Gaz de schistes : stop ou encore ?

Nicolas Sawicki

Fait-il partie de nos énergies du futur ou au contraire faut-il l’oublier ?

Si les 12 projets d’explorations déposés dans la région sont tous en sommeil, la question revient sur le devant de la scène politique.
François Hollande ne veut pas s‘interdire de chercher des méthodes d’extraction plus respectueuses de l’environnement, son commissaire général à l’investissement Louis Gallois est sur la même ligne.

Le grand débat sur la transition énergétique annoncé cette semaine a été reporté mais la question devra bien être tranchée un jour ou l’autre.

Avec nous pour débattre en plateau, José Bové, député européen Europe Ecologie-Les Verts et Alain Marc Député UMP de l’Aveyron.

Nous irons d’ailleurs en reportage à Nant (12), une des communes où la contestation a été la plus forte alors qu’une demande de permis de recherche avait été déposée sur le secteur.

Christophe Derail, vice-président délégué à la recherche et au transfert de technologie à l’université de Pau, Pays de l’Adour nous apportera son expertise en studio.
Enfin, comme chaque semaine Laurent Dubois replacera la discussion dans son contexte législatif et politique.

« Gaz de schiste : stop ou encore ? » c’est samedi à 11h30 dans « La Voix est Libre » sur France3 Midi-Pyrénées

21 Nov

UMP : A qui va profiter la fracture ?

Photo : AFP Miguel Medina

Qui aurait pu y croire une seconde ? 50/50. Pas moi en tout cas, je l’avoue. Philippe Calleja, lui, n’est pas surpris. Le leader de l’UMP en Ariège le dit sans détour : « Du terrain, je m’attendais à un score aussi serré. J’ai organisé un débat sur mon département et à la sortie, les militants étaient vraiment partagés ». Et le maire de Saverdun de préciser que « les journalistes n’ont rien vu venir parce que leurs sondages étaient basés sur les sympathisants et non les militants ».
A l’UDI, Jean-Jacques Bolzan ne partage pas la même analyse. Pour lui, ce scrutin n’a pas « arrangé l’image de la classe politique en général » et in fine, « les militants UMP n’ont pas été respectés » n’hésite pas à dire le coordinateur de l’UDI 31. Voilà aujourd’hui l’un des deux plus grands partis politiques français scindé en deux : d’un côté les Copéistes, de l’autre les Fillonistes. Les premiers ont gagné mais à quel prix ? Et que vont faire les seconds ? Aider, participer malgré tout, ou fuir vers d’autres cieux (UDI, FN…) ?
« Les coups de fil commencent à pleuvoir » se réjouit Serge Laroze. « J’ai des amis à l’UMP et ils sont aujourd’hui déçus. Nous, au FN, on a su élire notre chef » se félicite le secrétaire départemental du FN en Haute-Garonne. « C’est Copé qui l’a emporté. On va récupérer certains modérés, au moins en tant que sympathisants, même s’ils ne prennent pas leurs cartes » assure Jean-Jacques Bolzan. « De mon côté, je n’ai entendu aucun militant me dire qu’il allait partir » tempère Philippe Calleja.
En Midi-Pyrénées Jean-François Copé arrive largement en tête sauf en Tarn-et-Garonne et en Ariège. Dans le premier département Brigitte Barèges avait appelé à voter Fillon, elle a apparemment été suivie par les militants. Mais la situation est-elle plus simple pour l’UMP dans notre région qu’ailleurs en France ? « L’illusion d’un parti unique qui tentait de rassembler la droite décomplexée, la droite modérée et le centre droit a vécu » assène Jean IGLESIS, coordinateur départemental de l’Union des Démocrates et Indépendants en Haute-Garonne (UDI 31). Philippe Calleja n’est pas d’accord sur ce point : « ce scrutin a au contraire prouvé que le parti n’était pas monolithique, à la fois de droite et du centre. Il y a eu de la passion, c’est légitime. Mais on reste tous un seul et même parti. Le PS s’est bien remis de son congrès de Reims, non ? ».

Quid des répercussions sur les futures élections locales ? « Cette élection à l’UMP a démontré qu’il était temps que la société civile prenne la place des hommes politiques qui n’ont que des ambitions personnelles. C’est dans ce sens que nous sommes déjà sur le projet Municipales Toulouse 2014 » avance Jean-Jacques Bolzan. Au FN, dans l’optique d’une entrée dans les conseils municipaux des petites communes, on compte plus sur des accords locaux. «La direction nationale de l’UMP ne reconnaîtra jamais d’accord avec nous, mais ça se fera avec la base, on peut s’entendre » est persuadé Serge Laroze. D’ici là, difficile de savoir comment l’UMP va se remettre en ordre de bataille. En tout cas, le parti devra le faire rapidement sous peine de perdre encore un plus de sa crédibilité.

Patrick Noviello

20 Nov

Jean-Luc Moudenc répond au MJS

Tract distribué dans la rue par les Jeunes Socialistes

Dimanche soir, nous avons mis en ligne un post consacré à l’opération du Mouvement des Jeunes Socialistes, « le vrai visage de la droite toulousaine ». Jean-Luc  souhaite répondre. Petite précision, l’action de rue du MJS pointait la position du député de la Haute-Garonne sur l’IVG. Voici le texte

« Inquiet de la perspective de l’élection municipale de Toulouse, le Groupe Socialiste multiplie des attaques en veillant à les personnaliser contre moi.

La dernière met en cause mon vote à l’Assemblée nationale d’un amendement, déposé par un collègue (http://www.moudenc.fr/wp-content/uploads/2012/11/amdt-134-Tian.pdf), que je n’avais pas cosigné, qui proposait de ne pas mettre en place un remboursement à 100% de l’IVG.

Que les choses soient claires :

pas question de remettre en cause le droit à l’avortement

pas question de remettre en cause le remboursement de l’acte (au taux de 80% aujourd’hui

l’amendement en question exprime la crainte que la gratuité totale de l’IVG risque de banaliser un acte grave et douloureux

l’amendement a donc pour objet principal de donner « la priorité à l’information et à l’éducation à la sexualité »

si on va vers le remboursement à 100% de l’IVG, alors il faut débattre d’un taux de remboursement de 100% pour tous les actes et donc avoir une réflexion d’ensemble sur toutes les prises en charge de la Sécurité Sociale.

L’adoption de l’amendement en cause aurait conduit à ne plus inclure dans le projet de budget annuel de la Sécurité Sociale (PLFSS 2013) le remboursement à 100% de l’IVG. La question du niveau de ce remboursement aurait donc été traitée à part dans un texte sur la politique de santé publique, et non dans le budget qui est un texte à caractère exclusivement financier.

Enfin, je tiens à rappeler que, depuis des années, et donc avant ce texte présenté par le Gouvernement actuel :

1°) l’IVG des mineures est pris à 100% à charge par la Sécurité Sociale

2°) toute mineure de 15 à 18 ans a déjà gratuitement accès à la pilule en se la procurant auprès du Planning Familial

Il n’a jamais été question de remettre en cause ces deux dispositions.

Jean-Luc MOUDENC

Député de la Haute-Garonne

Maire de Toulouse de 2004 à 2008 »

19 Nov

EXCLUSIVITE : B.Barèges, l’arroseur arrosé

Brigitte Barèges dans les studios de France 3 Midi Pyrénées

Montauban est la ville des « Tontons flingueurs ». Dans l’esprit du public, la préfecture du Tarn-et-Garonne est associée au film de Lautner. Son maire entretient la flamme. Brigitte Barèges cultive les liens entre sa cité et la mémoire du cinéma. Elle reprend un classique du « muet » : le sketch de « l’arroseur arrosé ». D’après nos informations, la mairie de Montauban verse plusieurs dizaines de milliers d’euros au « Journal Toulousain, Liberté d’entreprendre ». Il s’agit d’achats de publireportages et d’espaces publicitaires. Ces dépenses sont légales. Mais elles sont « cocasses ». Brigitte Barèges déverse des litres de fiel sur les relations entre Martin Malvy et « La Dépêche du Midi ». Elle ne cesse de dénoncer une collusion entre le président socialiste et le quotidien de Jean-Michel Baylet. Et, dans le même temps, elle a sa « Dépêche ».  Le « Journal Toulousain, Liberté d’entreprendre » est clairement orienté à Droite. Un des lieutenants de Brigitte Barèges, Thierry Deville tient une chronique hebdomadaire dans ses colonnes. L’achat de publicité et de publireportages peut correspondre à un souci de promotion de Montauban. Mais une proximité politique est indéniable. Bref, ce qui est condamnable à Gauche devient parfaitement normal quand il s’agit de Brigitte Barèges. Ce « deux poids, deux mesures » est croustillant. Il va faire grincer des dents.

LD

18 Nov

R Cujives : « chaque fois que Moudenc ne sera pas clair, nous serons là »

Romain Cujives. Conseiller municipal PS. Mairie de Toulouse

La Rose et le poing. Les jeunes socialistes cognent. Ils battent le pavé et ciblent Jean-Luc Moudenc. Derrière le Capitole, en pleine rue Alsace-Lorraine, une banderole et une formule choc : « le vrai visage de la droite toulousaine ». En filigrane, une silhouette facilement reconnaissable. Celle de l’ancien maire de Toulouse et futur candidat aux prochaines municipales. Romain Cujives – conseiller municipal PS – explique le sens de cette opération. « Chaque fois que Jean-Luc Moudenc manquera de clarté, on descendra dans la rue et on interpellera les toulousains ». Vendredi soir, le PS cible la question de l’IVG. Mais, dans les prochains jours, d’autres actions peuvent avoir lieu. Romain Cujives avoue une évidence. Les socialistes surfent sur une vague. La polémique autour du mariage homosexuel secoue Jean-Luc Moudenc. Il est déstabilisé. Dans son propre camp, des proches sont dubitatifs. Le PS exploite ce trouble. « Il faut reconnaître que l’on a bien compris qu’il se passe quelque chose ». Cependant, pour Romain Cujives, sa présence dans la rue n’est pas simplement tactique. Il parle d’une œuvre de salubrité démocratique. « Les échéances électorales arrivent et les toulousains doivent savoir qui est vraiment Jean-Luc Moudenc ». Romain Cujives veut arracher un masque. Il « siège depuis quatre ans aux côtés (de l’ancien maire) au conseil municipal. Il a vu son glissement vers la droite dure. Jean-Luc Moudenc n’appartient plus à la droite centriste, humaniste ».

LD

13 Nov

Moraliser la politique, dans la Voix est libre samedi 17 novembre à 11h30

AFP Jean-Pierre Verdy

Non-cumul des mandats, parité, lutte contre les conflits d’intérêts, réforme des modes de scrutin…
Autant de points chauds qu’a abordés la commission Jospin.
Son rapport vient d’être rendu.
Avec nous en plateau pour en débattre, une des membres de cette commission : la professeure de droit constitutionnelle toulousaine Wanda Mastor.
Egalement face à face Catherine Lemorton députée PS de Haute-Garonne et Yves Censi député UMP de l’Aveyron.

Alors quels droits et devoirs pour les hommes et femmes politiques ?

Réponse samedi 17 novembre dans La voix est Libre

08 Nov

Jean-Pierre Artiganave : « l’UMP ne doit pas être le FN »

Jean-Pierre Artiguanave, maire UMP de Lourdes, sur le plateau de "La Voix Est Libre"

Fin de l’enregistrement. « La Voix Est Libre » est en « boite ». Avant de rentrer à Lourdes, Jean-Pierre Artiganave, s’arrête en salle de réunion numéro 1. Après le démaquillage, le maire de la cité mariale s’installe dans une pièce qui, tous les jours, accueille les conférences de rédaction. Il vient de passer 26 minutes, en studio, à débattre de « la Crise à Lourdes ». Autre lieu, autre ambiance. Un étage sous le plateau de « La Voix Est Libre », l’atmosphère est plus politique. L’élection du futur président de l’UMP remplace la fréquentation des pèlerins. Jean-Pierre Artiganave soutient François Fillon. L’élu UMP se retrouve « dans cet homme d’Etat crédible ». « Copé est pugnace et connait bien les rouages du parti. Mais Fillon est rassembleur et il peut rassembler les français autour d’une perspective qui n’est pas uniquement sécuritaire mais aussi économique et sociale ». Ancien UDF, Jean-Pierre Artiganave conserve une fibre humaniste qu’il retrouve chez François Fillon. Pour lui « le dernier quinquennat a été trop replié sur les questions de sécurité ». Il met en garde contre une « extrême droitisation» de l’UMP. « L’UMP n’a rien à voir ni à faire avec le FN et ça doit rester comme cela ». Si les lignes politiques se rapprochent trop, « beaucoup de gens à l’UMP ne comprendront pas et iront voir ailleurs ». Jean-Pierre Artiganave voit, en François Fillon, une garantie contre cette éventuelle dérive. Le 18 novembre prochain, il souhaite sa victoire. Mais, pour le maire de Lourdes, cette échéance va au-delà. « Le 18 novembre on vote pour le président du parti et pour celui qui est le plus apte à incarner l’Alternance ». Bref, pour Jean-Pierre Artiganave, le scrutin interne de novembre est une primaire. Elle permet de désigner le président du parti et le futur candidat à la présidentielle de 2017. En attendant, Jean-Pierre Artiganave a les yeux braqués sur le 18 novembre. « Le premier enjeu est la participation. Plus de la moitié des militants encartés doivent voter. En dessous de ce seuil, ce serait, en toute hypothèse, un échec ».

LD

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