20 Nov

Jean-Luc Moudenc répond au MJS

Tract distribué dans la rue par les Jeunes Socialistes

Dimanche soir, nous avons mis en ligne un post consacré à l’opération du Mouvement des Jeunes Socialistes, « le vrai visage de la droite toulousaine ». Jean-Luc  souhaite répondre. Petite précision, l’action de rue du MJS pointait la position du député de la Haute-Garonne sur l’IVG. Voici le texte

« Inquiet de la perspective de l’élection municipale de Toulouse, le Groupe Socialiste multiplie des attaques en veillant à les personnaliser contre moi.

La dernière met en cause mon vote à l’Assemblée nationale d’un amendement, déposé par un collègue (http://www.moudenc.fr/wp-content/uploads/2012/11/amdt-134-Tian.pdf), que je n’avais pas cosigné, qui proposait de ne pas mettre en place un remboursement à 100% de l’IVG.

Que les choses soient claires :

pas question de remettre en cause le droit à l’avortement

pas question de remettre en cause le remboursement de l’acte (au taux de 80% aujourd’hui

l’amendement en question exprime la crainte que la gratuité totale de l’IVG risque de banaliser un acte grave et douloureux

l’amendement a donc pour objet principal de donner « la priorité à l’information et à l’éducation à la sexualité »

si on va vers le remboursement à 100% de l’IVG, alors il faut débattre d’un taux de remboursement de 100% pour tous les actes et donc avoir une réflexion d’ensemble sur toutes les prises en charge de la Sécurité Sociale.

L’adoption de l’amendement en cause aurait conduit à ne plus inclure dans le projet de budget annuel de la Sécurité Sociale (PLFSS 2013) le remboursement à 100% de l’IVG. La question du niveau de ce remboursement aurait donc été traitée à part dans un texte sur la politique de santé publique, et non dans le budget qui est un texte à caractère exclusivement financier.

Enfin, je tiens à rappeler que, depuis des années, et donc avant ce texte présenté par le Gouvernement actuel :

1°) l’IVG des mineures est pris à 100% à charge par la Sécurité Sociale

2°) toute mineure de 15 à 18 ans a déjà gratuitement accès à la pilule en se la procurant auprès du Planning Familial

Il n’a jamais été question de remettre en cause ces deux dispositions.

Jean-Luc MOUDENC

Député de la Haute-Garonne

Maire de Toulouse de 2004 à 2008 »