24 Juil

Titre Trois ministres en deux jours.

Mauvais temps, effet de la crise, le début de saison est morose dans les Hautes-Pyrénées. A Cauterets, comme ailleurs, les terrasses des cafés sont désertes. « On s’attend à 15 à 20% de baisse de fréquentation » annonce un cafetier. « Avant la saison débutait le 14 juillet et se terminait en septembre, aujourd’hui on n’a quasiment plus qu’un mois d’activité du 20 juillet au 20 août » poursuit un autre.
Alors que faire ? Il faut pouvoir accueillir plus et accueillir mieux. C’est du moins le crédo de Sylvia Pinel. La ministre du tourisme est venue lundi annoncer « un plan de réhabilitation des hébergements touristiques pour restaurer l’attractivité des stations françaises de moyenne montagne ».
Ces futurs logements accueilleront-ils des vacanciers californiens ? Peut-être si nous ne nous braquons pas contre eux d’ici là. Cet état de Californie vient de promulguer une loi interdisant la production et la vente de foie gras. « Nous devons convaincre nos amis américains qu’ils font fausse route et éviter une contagion à tous les Etats-Unis » a déclaré le nouveau ministre délégué à l’agroalimentaire.
Guillaume Garot est venu le dire en personne à la filière professionnelle du Gers. Et pour avoir confirmation que les canards ne souffraient pas, le ministre a eu droit à une visite d’ateliers de transformation à Samatan. A ses côtés notamment, l’ancien patron des restaurateurs et hôteliers de France, André Daguin. Celui-là même qui avait déclaré sur notre antenne au sujet des californiens : « Je ne vois pas pourquoi un type qui consomme de la cocaïne viendrait emmerder un paysan gascon qui fait du foie gras ». Moins diplomatique certes…
Mais mardi, lors de sa visite dans le Gers, le ministre délégué à l’agroalimentaire a exclu un recours devant l’OMC et a promis à l’interprofession une « bataille politique économique et culturelle » pour convaincre des bienfaits du foie gras. Dans la foulée Martin Malvy qui a salué cette mobilisation a estimé que « la conquête de nouveaux marchés à l’international est la meilleure réponse à la crise californienne ». Et le président de la Région d’ajouter que c’est d’ailleurs une piste que nous explorons actuellement en direction notamment de la Chine ».

Mais il n’y a pas que les ministres qui travaillent pendant l’été, les collégiens de Bellefontaine aussi. D’ailleurs George Pau-Langevin s’est rendue mardi dans le quartier toulousain. L’élue en charge de la Réussite éducative a souligné l’importance pour ces jeunes « d’effectuer un apprentissage à la fois dans leur cadre habituel mais aussi ludique ».  80% des 390 élèves de l’établissement participent à cette opération « collège ouvert ».  A leurs côtés : des parents. Certains apprenant notre langue, d’autres passant le Bafa : « Un exemple de ce qu’il faudrait faire pour lutter contre les déterminismes sociaux » conclut la ministre.

17 Juil

Ambitions régionales : Arif et Martin désamorcent.

Bel, Arif, Mirassou, Auban et quelques autres… Ils étaient peu nombreux à la veille de la Primaire socialiste, les réels soutiens de François Hollande dans notre région. Dans son édition de ce week-end, Le Monde relate le petit coup de mou des « hollandais » historiques. L’article explique que ces derniers croyaient mettre hors-jeu Martine Aubry après la Présidentielle et voilà que Jean-Marc Ayrault se met à faire contribution commune avec elle.
Et les journalistes du monde de citer un exemple de « l’agitation ambiante » à travers les propos d’un ministre (anonyme bien entendu) : « Kader Arif (…) prépare la succession de Martin Malvy à la tête de la région Midi-Pyrénées. Il veut se renforcer face au député du Gers Philippe Martin, qui a les mêmes ambitions » peut-on lire dans l’article.
« Bavardages désagréables », « peau de banane », voilà comment Kader Arif qualifie cette déclaration. « Je viens à peine d’être nommé. Vous vous doutez bien que je ne me pose pas cette question » se défend le ministre délégué aux anciens combattants. Président de Région, selon lui, « c’est un joli mandat, mais on verra bien ce qui se passera en 2015 ».
« J’ai trop d’amitié envers Martin Malvy pour afficher des ambitions face à lui » rétorque de son côté Philippe Martin. « On ne discute jamais de ça, on est en confiance, je l’aime bien, il m’aime bien, je travaille auprès de lui. Mais il est le président, le seul » poursuit pour enfoncer le clou le président du conseil général du Gers.

Et quand on lui demande si le poste pourrait l’intéresser : « Vous savez quand on a été à la tête d’une collectivité locale pendant quinze ans (NDR le département du Gers), on s’intéresse à la Région. Le moment venu, on verra ». Mais il n’est pas venu, on l’a bien compris. D’ailleurs les élections régionales pourraient être repoussées de 2014 à 2015, modification du mode de scrutin départemental oblige. De son côté Martin Malvy ne fait pas de commentaires.
Quant aux querelles entre Aubryistes et Hollandais, « honnêtement, il n’y a pas de tension entre nous, on est sur la ligne de l’unité» assure Kader Arif.  Philippe Martin ardent défenseur de la dame des 35 heures, ne voit aucun signe d’affrontements internes. « D’ailleurs Kader et moi avons du signer la même contribution » conclut-il malicieusement.

Ambitions régionales : Arif et Martin désamorcent.

Bel, Arif, Mirassou, Auban et quelques autres… Ils étaient peu nombreux à la veille de la Primaire socialiste, les réels soutiens de François Hollande dans notre région. Dans son édition de ce week-end, Le Monde relate le petit coup de mou des « hollandais » historiques. L’article explique que ces derniers croyaient mettre hors-jeu Martine Aubry après la Présidentielle et voilà que Jean-Marc Ayrault se met à faire contribution commune avec elle.
Et les journalistes du monde de citer un exemple de « l’agitation ambiante » à travers les propos d’un ministre (anonyme bien entendu) : « Kader Arif (…) prépare la succession de Martin Malvy à la tête de la région Midi-Pyrénées. Il veut se renforcer face au député du Gers Philippe Martin, qui a les mêmes ambitions » peut-on lire dans l’article.
« Bavardages désagréables », « peau de banane », voilà comment Kader Arif qualifie cette déclaration. « Je viens à peine d’être nommé. Vous vous doutez bien que je ne me pose pas cette question » se défend le ministre délégué aux anciens combattants. Président de Région, selon lui, « c’est un joli mandat, mais on verra bien ce qui se passera en 2015 ».
« J’ai trop d’amitié envers Martin Malvy pour afficher des ambitions face à lui » rétorque de son côté Philippe Martin. « On ne discute jamais de ça, on est en confiance, je l’aime bien, il m’aime bien, je travaille auprès de lui. Mais il est le président, le seul » poursuit pour enfoncer le clou le président du conseil général du Gers.

Et quand on lui demande si le poste pourrait l’intéresser : « Vous savez quand on a été à la tête d’une collectivité locale pendant quinze ans (NDR le département du Gers), on s’intéresse à la Région. Le moment venu, on verra ». Mais il n’est pas venu, on l’a bien compris. D’ailleurs les élections régionales pourraient être repoussées de 2014 à 2015, modification du mode de scrutin départemental oblige. De son côté Martin Malvy ne fait pas de commentaires.
Quant aux querelles entre Aubryistes et Hollandais, « honnêtement, il n’y a pas de tension entre nous, on est sur la ligne de l’unité» assure Kader Arif.  Philippe Martin ardent défenseur de la dame des 35 heures, ne voit aucun signe d’affrontements internes. « D’ailleurs Kader et moi avons du signer la même contribution » conclut-il malicieusement.

11 Juil

Sanofi et les autres : quel remède ?

Les élus locaux au chevet de l’Oncopôle de Toulouse. A l’origine la direction de Sanofi annonce jeudi dernier qu’elle restructure son groupe. Dans le viseur : le site de Toulouse et plusieurs 610 d’emplois. « Il est inacceptable qu’il y ait la moindre destruction d’emplois  dans cette entreprise ultraprofitable » prévient Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif.
Un milliard d’euros a été investi par les collectivités locales dans le projet de l’Oncopôle. Sanofi s’était engagé à participer au projet et comme d’autres entreprises, elle aurait pour cela touché des aides publiques. Pour Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Economique et Social Régional, « ce serait choquant et inadmissible que Sanofi se retire du projet ». « Si le groupe était en situation de faillite on pourrait comprendre mais avec les bénéfices affichés, que demandent de plus les actionnaires ? ». Et le président du CESR, à son tour d’écrire à Arnaud Montebourg dont le service courrier ne doit pas chômer en ce moment.
Pierre Cohen, Martin Malvy et Christophe Borgel, eux, ont adopté une autre stratégie. Mardi, ils ont été reçus par le directeur général de Sanofi monde. « L’argument avancé stigmatisant l’environnement scientifique de Toulouse est inadmissible, au moment où l’Oncopôle est en plein essor » a commenté Pierre Cohen. La direction du groupe pharmaceutique, elle, n’a pas semblé vouloir changer de diagnostic après cette visite d’un maire de grande ville, d’un président de région et d’un député.
Le même jour où les salariés de Sanofi Toulouse apprenaient que leur direction voulait les rayer de la carte, ceux de Freescale tentaient encore un baroud d’honneur devant leur usine de Basso Cambo. « Il faut trouver des solutions pour ces 580 salariés qui vont se retrouver sur le marché de l’emploi, des gens qui ont plus de 45 ans et pour qui ça va être très très dur » alerte un représentant du personnel.
Les Freescale aussi ont écrit à Montebourg. Les conseillers de ce dernier ont également reçus lundi les deux députés gersois. Gisèle Biémouret et Philippe Martin seront vendredi matin aux côtés des employés de la base Intermarché de Lectoure. Cette dernière pourrait être regroupée avec celle de Montbartier en Tarn et Garonne. 200 emplois pourraient ainsi quitter le Gers.
« On ne peut pas tout sauver, mais tout ce qu’on peut sauver, vous devez en être fier ». Voilà ce qu’a dit Arnaud Montebourg à ses commissaires nommés en région. Parmi eux : Robert Castagnac, anciennement chargé sous Nicolas Sarkozy de la ré industrialisation de notre région. Faute de traitement miracle à administrer, il va devoir faire une cure de vitamine. Sa tâche s’annonce de grande ampleur.

29 Juin

Soldes parlementaires

-30%… C’est la baisse d’indemnité que s’est infligé Claude Bartolone, le nouveau président de l’Assemblée Nationale. Et Jean-Pierre Bel, celui du sénat, de surenchérir de -3% alors que son prédécesseur Gérard Larcher s’était déjà octroyé ce même rabais de 30% sur sa rétribution de parlementaire.
Bel l’ariégeois a toujours réclamé un sénat plus « humble et modeste », Bartolone, lui, « souhaite que les français puissent se rendre compte que les présidents des deux assemblées font des efforts à une période où les efforts sont nécessaires »..
Et certains de se demander si les députés et les sénateurs vont embrayer.
A quand la deuxième démarque ?

27 Juin

Philippe Martin veut supprimer la prime des Bleus.

Ne pas verser les 2,3 millions d’euros de prime aux joueurs de l’équipe de France de football pour consacrer cet argent au sport amateur et handisport. C’est la suggestion qu’a fait Philippe Martin à Valérie Fourneyron.
Le député du Gers a envoyé aujourd’hui un courrier à la ministre des Sports. « C’est une initiative à titre personnel, une réaction spontanée de quelqu’un qui aime le sport » précise-t-il.
Selon lui, ce ministère aurait des difficultés à trouver  une somme de 5 millions d’euros pour récompenser les futurs médaillés français des jeux olympiques et paralympiques de Londres.
« De toute façon ces joueurs dont les salaires avoisinent en moyenne 800 000 euros par mois ne verront pas la différence sur leur compte en banque ».
Et le vice-président du groupe socialiste à l’assemblée nationale d’appeler les internationaux français à prendre exemple sur leurs collègues italiens. Ces derniers ont reversé leurs primes aux sinistrés des tremblements de terre de leur pays.
Pour l’heure, Philippe Martin n’a pas eu de réponse du ministère mais il affirme d’ores et déjà que « la Fédération Française de Football s’honorerait de faire un tel geste ».
Rappelons que l’équipe de France de football a été sortie en quart de finale de l’Euro après un bilan mitigé. Une prestation sportive entachée de comportements répréhensibles de la part de certains joueurs du groupe.

14 Juin

Un tweet et ça repart…

« La première gaffe de France »… Nos confrères de Libération ont toujours le sens de la nuance. Comme si ce tweet d’encouragement, purement intéressé, de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni en lice contre Ségolène Royale pour les Législatives avait la moindre importance. Comme si ces réseaux sociaux avaient quelque légitimité que ce soit pour faire trembler la République.
J’ai toujours eu la plus grande répugnance pour le mélange des genres, surtout en politique. Or il est évident qu’en ce domaine, il est un sport national. J’ai toujours aussi dit que les réseaux sociaux, malgré le souffle de liberté qu’ils répandent parfois, comme lors des Révolutions Arabes, amènent aussi souvent des relents d’égout ou de bassesse humaine.
Ainsi une histoire de jalousie féminine semble, du jour au lendemain, considérée par mes confrères comme la première erreur de notre nouveau chef d’Etat. Mais François Hollande est-il Laurent Blanc qui interdit à ses joueurs de tweeter ? De quel droit irait-il confisquer son portable à sa compagne parce que, comme elle l’a dit « François me fait totalement confiance. Sauf sur mes Tweet » (Femme Actuelle 28 avril 2012) ?
N’est-ce pas plutôt à nous, médias, de nous jeter la pierre ? Qu’allons-nous faire nos choux gras, et nos Unes surtout, de ce message de quelques signes ? Et qu’allons-nous nous donner la main avec nos fidèles politologues pour parler de stratégie politique, d’erreur de gouvernance et autres foutaises du même genre pour faire croire aux lecteurs et auditeurs que la démocratie est blessée parce que la première dame a eu son coup de sang du jour ?
Voilà j’ai dépassé mes 140 et quelques signes mais ce n’est pas grave.  Au fait n’essayez pas de me répondre sur Twitter, je ne pourrai pas vous lire, je n’ai pas de compte.

05 Juin

Politique éditoriale de France 3 pour les élections législatives

De nombreux candidats nous interpellent sur notre politique éditoriale à l’occasion des élections législatives. Ils nous demandent plus spécialement comment nous choisissons nos invités pour nos débats. Parfois même, ils se plaignent de ne pas en être…

Le principe de base est celui de notre liberté éditoriale. Nous, journalistes du service public de l’audiovisuel, sommes libres d’informer selon nos principes professionnels et déontologiques. Nous avons notamment pour devoir de mettre l’information en perspective et, donc, de ne pas accorder le même crédit aux partis politiques représentatifs (et susceptibles de mettre leur programme en application) et aux organisations minoritaires ou éphémères.
Ce devoir de bonne information est apprécié aussi à l’aune du temps d’antenne dont nous disposons, un débat de 52 minutes devenant indigeste avec plus de 5 à 6 invités.

S’y ajoutent des impératifs de pluralisme, définis par le Conseil supérieur de l’audiovisuel dans sa délibération générale 2011-1 et dans sa recommandation 2012-5. Le principe (contrairement à la présidentielle où le CSA avait retenu l’égalité) est celui de l’équité. Cette équité s’apprécie en fonction 1/ de la représentativité et de la notoriété des formations politiques et 2/ de leur capacité à animer la campagne.
1/ La représentativité et la notoriété dépendent notamment des résultats  obtenus aux scrutins précédents et des intentions de vote exprimées dans les sondages: c’est ainsi qu’une formation politique nouvelle ne peut revendiquer le même temps d’antenne qu’un parti installé.
2/ La capacité à animer la campagne se mesure en nombre d’opérations électorales, réunions publiques, tractages, conférences de presse… Un parti qui fait campagne sur le terrain a ainsi droit à plus d’antenne qu’une organisation.

Notre antenne n’est donc pas un robinet ouvert, que chacun peut actionner à sa guise (ou selon sa soif). Mais, n’ayez crainte! En toute circonstance, nous essayons de vous informer correctement… et équitablement.

PN

31 Mai

Portrait type de députés


Portrait type de députés par france3midipyrenees

Philippe Martin a le profil type du député.
C‘est du moins ce que disent nos confrères de Libération cette semaine.
Nom de famille, parcours, et de plus, en course pour sa réélection.
Seul hic : son âge 58 ans, alors que la moyenne est à 49 et demi.

Plus sérieusement, difficile d’établir selon moi un portrait-robot de député.
D’ailleurs entre nous, seriez-vous capable de me citer votre représentant à l’Assemblé Nationale ?

Moi-même croyait le savoir jusqu’à il y a peu.
Et là Patatras, en passant devant les panneaux d’affichage de mon quartier.

Je m’aperçois que mon ancienne députée n’est pas candidate.
Et pour cause ma circonscription a été redécoupée.
Nouveau territoire, nouveau candidat.

Alors une fois ces subtilités dépassées, de là à scruter le profil-type des candidats…

On sait finalement très peu de choses d’eux.

Sauf à ce que le député soit aussi le maire.
Un fait qui parait-il devrait s’avérer de plus en plus rarissime, non cumul des mandats oblige.

24 Mai

Législatives : décryptage immédiat


Législatives : décryptage immédiat par Patrick… par france3midipyrenees

Parti Pirate, mouvement antiradar, objecteurs de croissance, « Allez la vie », Le trèfle-Nouveaux écologistes Hommes-Nature-Animaux…
Vous ne connaissez sans doute pas toutes les formations en lice pour les Législatives.
Il vous reste encore un peu plus de 15 jours pour vous y mettre.

Du côté des partis dits traditionnels, ce n’est pas forcément plus simple avec des dissidences à droite comme à gauche.
Au centre c’est encore plus compliqué.
Radicaux Valoisiens, alliances centristes, le centre pour la France, Nouveau Centre, Modem.
Un conseil : regardez notre émission à ce sujet si vous voulez y voir plus clair…

Enfin verra-t-on le visage des candidats Front National sur leurs affiches ? Ou est-ce que, comme aux Cantonales, seule leur leader Marine Le Pen apparaitra ?

A la fois nationale et à la fois locale, mettant en compétition des candidats à grande notoriété et d’autres beaucoup moins connus, ces Législatives ont finalement un bien curieux visage.

Elles sont pourtant primordiales pour décider d’une cohabitation ou pas.
La cohabitation ?
« Une catastrophe pour certains, un gage de démocratie pour d’autres ».
Alors encore une fois c’est à vous de décider.