14 Juin

Un tweet et ça repart…

« La première gaffe de France »… Nos confrères de Libération ont toujours le sens de la nuance. Comme si ce tweet d’encouragement, purement intéressé, de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni en lice contre Ségolène Royale pour les Législatives avait la moindre importance. Comme si ces réseaux sociaux avaient quelque légitimité que ce soit pour faire trembler la République.
J’ai toujours eu la plus grande répugnance pour le mélange des genres, surtout en politique. Or il est évident qu’en ce domaine, il est un sport national. J’ai toujours aussi dit que les réseaux sociaux, malgré le souffle de liberté qu’ils répandent parfois, comme lors des Révolutions Arabes, amènent aussi souvent des relents d’égout ou de bassesse humaine.
Ainsi une histoire de jalousie féminine semble, du jour au lendemain, considérée par mes confrères comme la première erreur de notre nouveau chef d’Etat. Mais François Hollande est-il Laurent Blanc qui interdit à ses joueurs de tweeter ? De quel droit irait-il confisquer son portable à sa compagne parce que, comme elle l’a dit « François me fait totalement confiance. Sauf sur mes Tweet » (Femme Actuelle 28 avril 2012) ?
N’est-ce pas plutôt à nous, médias, de nous jeter la pierre ? Qu’allons-nous faire nos choux gras, et nos Unes surtout, de ce message de quelques signes ? Et qu’allons-nous nous donner la main avec nos fidèles politologues pour parler de stratégie politique, d’erreur de gouvernance et autres foutaises du même genre pour faire croire aux lecteurs et auditeurs que la démocratie est blessée parce que la première dame a eu son coup de sang du jour ?
Voilà j’ai dépassé mes 140 et quelques signes mais ce n’est pas grave.  Au fait n’essayez pas de me répondre sur Twitter, je ne pourrai pas vous lire, je n’ai pas de compte.