Un sénateur, proche de la majorité présidentielle, vient d’être élu dans le Tarn. Avec cette élection, tous les parlementaires du département de Jaurès sont membres d’En Marche ou appartiennent au camp « macroniste ».
Le Tarn a élu, en 2017, le premier maire de l’hexagone a être soutenu par En Marche. Au terme des sénatoriales 2020, le département de Jean Jaurès devient également le seul territoire (métropolitain et ultra-marin) à avoir une représentation parlementaire 100 % « macroniste ».
Avant le renouvellement de ce dimanche 27 septembre, le PS disposait d’un siège. Mais le sénateur sortant, Thierry Carcenac, ne s’est pas représenté. C’est un député, membre de la majorité, présidentielle qui succède au socialiste. L’autre siège était déjà occupé par un sénateur « Macron-compatible ». Philippe Bonnecarrère (Union Centriste) a été réélu.
Au final, les deux sièges du département reviennent donc au camp d’Emmanuel Macron. Mais ce n’est pas tout. Le député nouvellement élu sénateur va devoir laisser son siège à l’Assemblée à sa suppléante. Une suppléante, Murielle Roques-Etienne, qui est membre de…La République En Marche (LaRem).
La nouvelle députée va rejoindre, sur les bancs du Palais Bourbon, les deux autres élu(e)s tarnais qui, eux aussi, portent l’étiquette de…LaRem.
Le conseil départemental est toujours entre les mains du PS. Il semble, d’ailleurs, bien parti pour le rester. Comme pour les Municipales, En Marche manque de ressources humaines pour placer ses pions.
Mais, au niveau des parlementaires, c’est « carton plein ».
La sociologie du « macronisme » est du côté des CSP+ et des métropoles. Mais c’est un territoire rural qui offre sa plus forte implantation territoriale au chef de l’Etat.
La majorité présidentielle vient de subir une série de revers lors de législatives partielles. Le Tarn et les dernières sénatoriales offre à l’Elysée un « lot » de consolation.
Laurent Dubois (@laurentdub)