Les élus écologistes et Insoumis, issus de la liste « Archipel Citoyen », devaient constituer un groupe à Toulouse Métropole. Les Verts prennent leur distance et préparent un autre groupe, sans la France Insoumise.
La première fracture est apparue au lendemain des municipales, en juin dernier. Deux conseillers d’opposition, élus sur la liste Archipel Citoyen, ont constitué un groupe autonome au Capitole. Après le PS et le PC, c’est au tour des écologistes de prendre le large.
Cette semaine, les groupes doivent se constituer à Toulouse Métropole. La composante Verte de l’ex liste des municipales est en passe de constituer un groupe autonome, en laissant sur le « rivage » leurs camarades Insoumis et d’autres anciens colistiers.
Parmi ces derniers figure le fondateur d’Archipel, Maxime Le Texier.
Ces 11 élus réagissent et « regrettent que certain-e-s élues et élus, pourtant signataires de la charte commune du groupe et ayant participé à de nombreuses réunions pour sa constitution aient fait le choix d’en partir pour des raisons qui (leur) échappent ».
Selon nos informations, les raisons du divorce sont liées à des tensions. Les écologistes reprochent à leurs ex colistiers – et particulièrement aux Insoumis- leur comportement « hégémonique ». Un comportement qualifié par un membre d’EELV » d’habituel avec les traditionnelles méthodes de noyautage afin de récupérer tous les leviers« .
Un schisme à la Métropole aura forcément des conséquences au niveau du conseil municipal toulousain. Difficile d’imaginer que des élus siègent dans le même groupe au Capitole et dans deux groupes distincts lorsqu’il s’agit du conseil métropolitain.
La politique révèle souvent de l’acrobatie. Mais les pirouettes ont des limites.
Laurent Dubois (@laurentdub)