Série noire dans les rangs des député(e)s « roses » d’Occitanie. Après Marie-Lou Marcel en Aveyron et l’ariégeoise Fréderique Massat, c’est le député (socialiste) du Gers, Philippe Martin qui abandonne son siège à l’Assemblée Nationale. L’ancien ministre de l’Ecologie de François Hollande n’est pas candidat à sa succession. Les législatives de 2017 se dérouleront sans lui. Entre le Palais Bourbon et la présidence du département, Philippe Martin choisit le conseil départemental :
« Afin de respecter la mise en œuvre prochaine de la loi sur la limitation du cumul des mandats, je me devais de faire un choix. J’ai décidé de faire le choix du Département.
Le premier mandat législatif de Philippe Martin remonte à 2002. Le futur ex-député met donc un terme à 14 ans de vie parlementaire. Pour justifier son choix, Philippe Martin invoque l’application de la loi anti-cumul. Mais il insiste surtout sur l’action départementale qu’il souhaite poursuivre : déploiement du Haut Débit, aménagement de la RN 124 entre Toulouse et Auch…
Laurent Dubois (@laurentdub)