08 Nov

Marie-Lou Marcel, la seule députée PS de l’Aveyron, ne se représente pas

La députée a annoncé dans un communiqué qu’au terme de deux mandats à l’Assemblée Nationale elle ne sera pas candidate à sa propre succession en 2017 et veut se consacrer à des activités associatives et se rapprocher de sa famille.

Marie-Lou Marcel

Marie-Lou Marcel

Marie-Lou Marcel, unique députée de gauche de l’Aveyron, ne briguera pas un troisième mandat en 2017 sur la 2ème circonscription. La députée annonce qu’elle est attachée aux règles de non-cumul des mandats et des fonctions, y compris dans la durée et a donc décidé de s’appliquer cette règle (lire son communiqué ci-dessous).

Chez les socialistes aveyronnais, c’est le premier fédéral Bertrand Cavalerie qui sera candidat à l’investiture. Il aura notamment face à lui le conseiller départemental LR, André At.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

Le communiqué de Marie-Lou Marcel :

Je souhaite à la fin de mon mandat, en Juin 2017, mettre un terme à mon activité de parlementaire et ne serai donc pas candidate aux prochaines élections législatives.

C’est avec passion et en gardant toujours à l’esprit les valeurs acquises dans le monde associatif et syndical que j’ai  exercé mes différents mandats au service de l’intérêt général : conseillère municipale, maire adjointe, conseillère régionale et aujourd’hui députée.

J’ai toujours concilié activité professionnelle et engagement politique, considérant que l’exercice de fonctions politiques ne doit jamais s’envisager en terme de carrière. C’est un élément indispensable pour garder un lien constant avec les réalités du quotidien car j’ai toujours considéré, et considère toujours, que la politique n’est pas et ne doit pas être un métier.

Limiter le cumul des mandats et limiter le cumul des fonctions quels qu’ils soient, tant en nombre que dans la durée est une nécessité.

Le non cumul est une règle que je me suis toujours appliquée, bien avant le vote de la loi, à mon sens largement  incomplète,  car portant uniquement sur le seul cumul des mandats des parlementaires. Il est l’une des conditions essentielles au renouvellement de la classe politique et aussi l’une des conditions pour que nos concitoyens retrouvent confiance en la politique et en leurs représentants.

C’est pourquoi aujourd’hui, au terme de deux mandats consécutifs de parlementaire, je mets  en adéquation mes paroles et mes actes comme je l’avais d’ailleurs fait pour mes mandats antérieurs et ne serai pas candidate aux prochaines élections législatives

Au cours de ces années, fière de la confiance qui m’a été accordée, je me suis attachée à défendre les intérêts du territoire et de ses habitants, sans exclusive aucune. Je l’ai fait en travaillant avec toutes celles et tous ceux qui contribuent à son dynamisme et son rayonnement : élus, associations, acteurs économiques et en répondant à toutes les sollicitations de mes concitoyens. Ce fut pour moi un plaisir et un honneur de les accompagner, ce que je ferai jusqu’au terme de mon mandat en juin prochain, et tiens à les remercier pour leur confiance.

Mais mon engagement n’est pas terminé. Je le poursuivrai  dans le milieu associatif et consacrerai plus de temps à ma famille et mes proches, en restant toujours attachée aux valeurs qui sont les miennes et  aux besoins du territoire ».

04 Nov

Politic Café #8 : avec du Macron, du Copé, du PS et des fous rires dedans !

Politic Café

8ème livraison de notre module vidéo de commentaires de l’actualité politique en Midi-Pyrénées. Cette semaine, on revient sur la primaire de la droite avec notamment le cas Copé en visite à Toulouse, on analyse la présence d’Emmanuel Macron, candidat putatif, à Futurapolis à Toulouse et on débriefe les « universités de l’engagement » du PS.

03 Nov

Primaire de la droite : le Tarnais Philippe Folliot soutient NKM

Le député UDI du Tarn, qui est aussi président national de l’Alliance Centriste, a annoncé son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet dans la primaire de la droite et du centre… qui ne compte aucun candidat centriste !

(Photo : Ph. Folliot / Twitter)

(Photo : Ph. Folliot / Twitter)

Ce n’est pas la mieux placée (dans les sondages) pour remporter la primaire de la droite et du centre mais Nathalie Kosciusko-Morizet est celle qui incarne « la fraîcheur, le renouveau et la modernité dans cette élection » aux yeux du député UDI du Tarn et président de l’Alliance Centriste Philippe Folliot.

Le député du Tarn a choisi de rendre public sa préférence et son soutien à NKM parce qu’elle « partage nos convictions humanistes, sociales et européennes (…) porte les valeurs centristes de tolérance, de respect et de modération ».

C’est sur les réseaux sociaux que Philippe Folliot a annoncé son soutien mercredi 2 novembre.

Dans la foulée, interrogé par Le Figaro, il s’est démarqué de Jean-Christophe Lagarde le patron de l’UDI. Ce dernier, soutien d’Alain Juppé, a déclaré que le résultat de la primaire ne l’engageait pas si un autre candidat sort des urnes. Or pour Philippe Folliot, il faut respecter le résultat de la primaire : « Il y a un devoir de loyauté. Quand on s’engage, on doit le faire de manière pleine et entière. Je m’engage dans cette primaire donc je me sentirai tenu par le résultat ». Dont acte.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

28 Oct

Politic Café #7 : les commentaires sur les migrants, Fillon à Toulouse et la mesure Rabault

Politic Café

Au sommaire du 7ème numéro de Politic Café, notre module vidéo de commentaires sur l’actualité politique, retour sur le meeting de François Fillon à Toulouse pour la primaire de la droite et sur la mesure prise à l’initiative de la députée PS du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault. Mais pour commencer on revient sur les commentaires haineux laissés sur notre page facebook à propos de l’accueil des migrants.

17 Oct

NKM : « L’identité, les Gaulois et le reste, un peu ça va ! »

En visite dans les Hautes-Pyrénées pour la campagne de la primaire de la droite, Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué vouloir faire entrer dans le débat de la primaires des sujets « qui sont dans la vie des Français » et pas seulement les questions d’identité ou d’immigration.

Nathalie Kosciusko-Morizet (Photo : MaxPPP)

Nathalie Kosciusko-Morizet (Photo : MaxPPP)

« L’identité, les Gaulois et le reste un peu ça va mais ça n’épuise pas tout le débat d’une campagne présidentielle ! » s’est exclamée NKM ce lundi, invitée du 12/13 de France 3 Midi-Pyrénées à l’occasion de son déplacement dans les Hautes-Pyrénées, référence à son adversaire Nicolas Sarkozy, pour qui les Français puisent leurs racines chez les Gaulois.


« L’identité, les Gaulois et le reste, ça va ! »

« Je me bats, explique la seule femme candidate à la primaire de la droite, pour faire entrer dans le débat de la primaire d’autres sujets que ceux traditionnels de la droite, comme l’identité ou l’immigration. Je veux que l’on parle aussi éducation, entreprise, emploi, transformation numérique, car ce sont des sujets qui intéressent les Français.

L’intégralité de l’interview de NKM :


NKM invitée du 12-13

Face aux poids-lourds de la primaire, la candidate iconoclaste, qui stagne à 3 % dans les sondages, veut faire entendre sa petite musique notamment sur l’économie ou encore la dépénalisation de la consommation de cannabis.

FV (@fabvalery)

Toulouse : comment Futurapolis a offert une carte blanche à Emmanuel Macron

« Voitures sans pilote, drones du troisième type, robots médecins, ceci n’est pas de la science-fiction » affirme l’événement Futurapolis sur son site internet. Mais la vedette de cette édition 2016 (4 et 5 novembre à Toulouse) sera sans aucun doute Emmanuel Macron qui y bénéficiera d’une carte blanche et ça ce n’est pas non plus de la science-fiction !

Emmanuel Macron. Photo MaxPPP

Emmanuel Macron. Photo MaxPPP

Il ne vient pas pour piloter un drone ou faire découvrir une innovation extravagante dont il serait l’auteur. Non, à Toulouse, pour Futurapolis (événement sur l’innovation piloté par Le Point avec Toulouse Métropole et depuis cette année Montpellier Métropole), l’ancien ministre de l’économie Emmanuel Macron a une « carte blanche » pour s’exprimer sur le sujet qu’il souhaite.

Une carte blanche « orientée »

« C’est en fait une carte blanche orientée, explique Sophie Iborra, la coordinatrice de Futurapolis. Il parlera des nouveaux enjeux, de la nouvelle économie. On reste dans le thème général de Futurapolis mais sans thème précis comme pour les autres conférences. Mais vu le contexte politique actuel et son statut d’éventuel futur candidat à la présidentielle, ce ne serait pas étonnant que la discussion glisse sur d’autres sujets« .

Emmanuel Macron aura donc 40 minutes pendant lesquelles il pourra faire du Emmanuel Macron. Et puisque l’on parle de contexte, il n’y a pas que le national. Localement, la venue de Macron coïncide avec un jeu de chaises musicale chez les soutiens financiers de Futurapolis.

Accrochez-vous, il faut suivre !

Un étonnant jeu de chaises musicales

Cette année, Futurapolis n’est plus soutenu par la Région Occitanie. Il semble que le Conseil régional ait décidé de cesser sa subvention jugeant l’événement un peu trop au service de Jean-Luc Moudenc, le maire LR de Toulouse et président de la Métropole. La région est donc remplacée cette année par la Métropole de Montpellier, qui soutient donc un événement qui se déroule exclusivement… à Toulouse. Le président de Montpellier Métropole est Philippe Saurel, l’ancien socialiste, ex-candidat aux régionales face à Carole Delga, qui s’entend très bien avec Jean-Luc Moudenc et n’est pas insensible à l’éventuelle candidature d’Emmanuel Macron. Ajoutez que la coordinatrice de Futurapolis, Sophie Iborra, est la fille de la députée de Haute-Garonne Monique Iborra, proche d’Emmanuel Macron et ancien soutien de Philippe Saurel aux régionales.

Digérez bien toutes ces infos. Il n’est donc pas interdit (ni imbécile) de penser que la sortie de la Région, l’entrée de Montpellier et la venue d’Emmanuel Macron sont liées !

Une visite prévue avant sa démission

Mais c’est apparemment avoir l’esprit mal tourné. Que nenni, tout cela n’a rien de commun, nous explique-t-on. « Emmanuel Macron devait venir l’an passé, explique Sophie Iborra, mais ses obligations au gouvernement ne lui en ont pas laissé le temps. Cette année, sa venue était calée bien avant sa démission du ministère de l’économie (NDLR : en août dernier) et avant donc qu’il devienne un possible candidat à la présidentielle. Quant à l’arrivée de Montpellier Métropole, c’était pour nous, après la sortie de la Région, une évidence d’associer les deux métropoles à l’événement« .

N’empêche, la présence du candidat putatif le 4 novembre risque d’éclipser les robots médecins et autres drones du troisième type… et ça ce n’est pas de la politique fiction. 

Fabrice Valéry (@fabvalery)

14 Oct

Jean Glavany dénonce les « élucubrations » de Gérard Trémège

Mis en cause dans le livre « Mon chemin » publié par le maire LR de Tarbes cette semaine, pour avoir été selon lui à l’origine de ses ennuis judiciaires, le député PS Jean Glanany a choisi de ne pas répondre… tout en répondant tout de même un peu !

Jean Glavany (Photo : AFP)

Jean Glavany (Photo : AFP)

Pas content Jean Glavany. Pas content du tout d’avoir été mis en cause le maire LR de Tarbes, qui, dans le livre d’entretien « Mon chemin » qu’il publie cette semaine, lui fait porter toute la responsabilité de ses ennuis judiciaires, comme nous l’avons expliqué ici dans un précédent article.

« Pourquoi je ne répondrai pas au Maire de Tarbes » explique dans un communiqué le député PS des Hautes-Pyrénées, tout en prenant le temps de répondre un peu en dénonçant les « élucubrations, inventions, contre-vérités ».

Le Maire de Tarbes vient de publier un livre et c’est bien son droit. Pendant plusieurs pages, il se livre à une attaque en règle contre moi qui, selon ses dires, serais à l’origine de tous ses maux judiciaires en ayant manipulé la justice depuis des années à des fins politiciennes. C’est me prêter beaucoup de pouvoirs. Face à toutes ces élucubrations, inventions, contre-vérités, j’ai décidé de ne pas répondre au maire de Tarbes » (Jean Glavany)

Jean Glavany évoque son « respect profond pour la justice de la République, pour son indépendance et les principes qui la régissent, à commencer par la présomption d’innocence et le secret de l’instruction. Durant toute ma vie politique, j’ai toujours respecté cette indépendance et ces principes, toujours. Et je n’ai pas l’intention d’y déroger aujourd’hui » avant de décliner toute envie de polémiquer : « une fois de plus, le maire de Tarbes veut m’entraîner dans la polémique, les attaques personnelles et la calomnie. Il veut me pousser à la faute. Je ne tomberai pas dans ce piège. C’est une question de respect pour les citoyens des Hautes-Pyrénées qui attendent mieux de leurs élus ».

Fabrice Valéry (@fabvalery)

On en parle cette semaine dans « Politic Café » :

« Politic Café #6 » : l’affiche de Ménard, le livre de Trémège, les impôts locaux

Politic Café

Voici, mesdames messieurs, la 6ème livraison de notre module vidéo hebdomadaire de commentaires libres de l’actualité politique. Attachez vos ceintures.

L’affiche de Robert Ménard

A Béziers, le maire proche du FN Robert Ménard a placardé dans sa ville des affiches anti-migrants. Tout le monde en parle, alors on en parle :

Le livre de Gérard Trémège

Le maire LR de Tarbes, mis en examen, sort un livre confession « Mon chemin » où il évoque les affaires judiciaires, les conditions de sa garde à vue et accuse son ennemi juré, le député PS Jean Glavany, d’être à l’origine de tous ses ennuis.

Vive les impôts locaux

La très sérieuse Cour des Comptes nous dit que les finances des collectivités locales se sont assainies… grâce à la hausse des impôts locaux. On ne pouvait pas ne pas réagir.

13 Oct

Pas d’accès aux listes de « fichés S » pour les maires : Brigitte Barèges en colère

La maire LR de Montauban ne digère pas la décision du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve de refuser de communiquer aux maires les listes des fichés S de leur commune.

Brigitte Barèges (photo : AFP)

Brigitte Barèges (photo : AFP)

Brgitte Barèges dénonce dans un communiqué transmis ce 13 octobre « la mise à l’écart des maires sur l’épineux sujet de la radicalisation et des fichés S, alors que dans le même temps, l’Etat demande toujours plus d’implication des communes sur la sécurité publique, notamment par le développement du volet « prévention de la radicalisation » dans les Comités Locaux de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) ».

Dans une interview au JDD dimanche dernier, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait opposé une fin de non-recevoir à la demande de certains maires qui voulaient avoir connaissance du nombre et des identités des personnes fichés S dans leur commune et soupçonnées de radicalisation. Pour le ministre, la confidentialité est nécessaire pour le bon déroulement de l’enquête et la communication des listes poserait un problème judirique.

Mais Brigitte Barèges rappelle qu’il « ne s’agit pas bien sûr de diffuser ces informations dans la presse, elles doivent rester dans un cadre confidentiel réservé à un petit nombre de personnes : le directeur des services, celui de la Police Municipale, l’adjoint à la sécurité, par exemple ».

Pour la maire de Montauban, « la Police Municipale, véritable lien de proximité, par son maillage et sa connaissance du territoire de la commune est une source majeure d’informations concernant la radicalité. Cependant, une fois les signalements faits aux services de l’Etat, la commune n’a aucun suivi des personnes signalées« .

Elle insiste aussi sur le risque encouru par le personnel municipal : « Au-delà de la Police Municipale, les agents municipaux des centres sociaux, par exemple, mais aussi de tous les services de proximité, étant du fait de leurs missions en première ligne, ne peuvent être exposés sans précaution ».

Bref, la décision de Bernard Cazeneuve ne plaît pas du tout, mais alors pas du tout à Brigitte Barèges.

Fabrice Valéry (@fabvalery)

07 Oct

Politic Café #5 : Sarkozy en Occitanie, les centristes dans la primaire, l’anti-cumul du PS

Politic Café

Tournée générale de « Politic Café », 5ème édition. Cette semaine au menu de notre module vidéo hebdomadaire de décryptage de l’actualité politique :

  • la tournée de Nicolas Sarkozy à Toulouse et Montauban
  • l’UDI 31 qui se déchire au sujet de la primaire de la droite… et du centre !
  • les socialistes de Haute-Garonne qui ne veulent pas plus de 3 mandats consécutifs pour leurs futurs députés.

A la vôtre !