21 Jan

Municipales à Auterive : la gauche frôle la victoire dès le premier tour

La liste de René Azéma est arrivée largement en tête du premier tour de l’élection municipale d’Auterive (Haute-Garonne) ce dimanche avec 49,93 % des voix… à 2 voix de la victoire dès le premier tour. Il y aura un second tour dimanche.

La mairie d'Auterive (Photo : capture écran Google Maps)

La mairie d’Auterive (Photo : capture écran Google Maps)

2 petites voix. C’est ce qui a manqué à René Azéma, à la tête de la liste de gauche « Auterive Autrement » pour être élu dès le premier tour de l’élection municipale partielle dont le premier tour s’est déroulé ce dimanche 21 janvier dans cette commune de Haute-Garonne de 9500 habitants, à la suite de démission en série dans le conseil municipal.

Avec 49,97 %, le candidat (ex-PS), qui a réuni la gauche derrière lui frôle donc l’élection dès le premier tour. Il devance largement Nadine Barre qui conduisait la liste où le maire sortant, Jean-Pierre Bastiani, figurait en seconde position et qui ne recueille que 31,6 %. Enfin la liste de l’ex-première adjointe, Joëlle Dubreuil, est distancée avec seulement 18,4 %.

Un résultat salué par le patron de la fédération du PS de Haute-Garonne :

Le second tour aura lieu dimanche 28 janvier. Si les trois têtes de liste respectent ce qu’ils nous avaient tous indiqué avant le premier tour, il ne devrait pas y avoir de fusion entre les listes.

Les bons résultats électoraux étant plutôt rares en ce moment pour la gauche, l’élection municipale d’Auterive est une sorte de bouffée d’oxygène pour la gauche en Haute-Garonne.

FV (@fabvalery)

15 Jan

Auterive : des élections municipales dimanche, après des démissions en série

Les électeurs de cette ville de Haute-Garonne de 9500 habitants sont convoqués aux urnes dimanche 21 janvier pour le premier tour des élections municipales. Un scrutin consécutifs à des démissions en chaîne au sein du conseil municipal. Trois listes sont en concurrence.

La mairie d'Auterive (Photo : capture écran Google Maps)

La mairie d’Auterive (Photo : capture écran Google Maps)

Auterive (Haute-Garonne) est une petite ville paisible. A 35 kilomètres au sud de Toulouse, la ville profite de la douceur du Lauragais. Mais sa vie politique locale est depuis quelques temps particulièrement mouvementée. Et c’est un euphémisme.

Les 9500 habitants d’Auterive (la population augmente régulièrement depuis quelques années selon l’Insee) voient le conseil municipal se déchirer à tel point qu’il faut donc retourner aux urnes ce dimanche 21 janvier (et le 28 pour un éventuel second tour) pour élire de nouveaux conseillers municipaux qui choisiront à leur tour le nouveau maire.

Un mandat particulièrement perturbé

Ce sont les démissions successives dans l’équipe municipale qui ont conduit à cette situation. Elu en 2014, le maire Jean-Pierre Bastiani avait constitué une équipe disparate, notamment en fusionnant sa liste avec une autre pour reprendre une mairie perdue en 2008 au profit du socialiste Christophe Lefèvre. Jean-Pierre Bastiani, ancien député UDI de la circonscription (il avait battu un certain Lionel Jospin en 1993), a fait face ces derniers mois à des tensions très vives au sein de son équipe. Au point de démissionner lui-même de son mandat de maire en janvier 2017 : après avoir retiré leur délégation à deux adjoints, une partie de sa majorité s’était rebellée. Le conseil municipal l’avait reconduit à son poste mais de nouvelles démissions fin 2017 ont mis fin à la situation. Désormais, ce sont les électeurs qui vont trancher.

Le maire en seconde position

Et Jean-Pierre Bastiani, 65 ans, n’est plus tête de liste. Il figure en deuxième position sur la liste « Ensemble Continuons d’Agir » conduite par son adjointe Nadine Barre. « J’ai été sollicitée par Jean-Pierre Bastiani qui estime que j’étais la mieux placée pour conduire la liste, explique Nadine Barre. J’ai toujours était loyale envers lui, toujours à ses côtés » Cette militante du parti radical valoisien (qui vient de fusionner avec son homologue du parti radical de gauche) précise aussi que c’est elle qui a demandé au maire sortant de l’accompagner sur sa liste, en seconde position. « Que les choses soit claires, estime Nadine Barre : Jean-Pierre Bastiani ne sera pas le prochain maire d’Auterive, comme certains veulent le laisser entendre. Je ne serai pas sous tutelle ». Selon elle, les habitants d’Auterive sont « choqués » par ces élections et par « la manière dont on a essayé de sortir Jean-Pierre Bastiani ». Quant aux soubresauts qu’a connu la majorité municipale ces deux dernières années, Nadine Barre indique que son équipe s’est engagée à « résoudre les soucis entre nous ». Sans claquer la porte.

La gauche unie

A gauche, c’est René Azema qui reprend, comme en 2014, le flambeau de « Auterive Autrement ». Il a réuni les différentes formations de gauche derrière son nom. Car là aussi, les choses n’ont pas toujours été simples. En 2008, la gauche avait ravi la mairie à Jean-Pierre Bastiani qui était maire depuis 1989. Mais une partie de la majorité d’alors, dont René Azéma, s’est détachée du maire Christophe Lefèvre. Au point de se présenter en 2014 face à lui, ce qui avait valu à René Azéma son exclusion du PS. C’est alors Jean-Pierre Bastiani qui a profité de la division à gauche pour reprendre la mairie.

« Ma liste est plurielle, explique René Azéma. Sur 29 colistiers, il n’y a que 6 encartés, 3 socialistes, 2 PCF et 1 Verts. J’ai pour ma part, auprès des habitants, une image de rigueur et d’honnêteté qui permettra de sortir de la période que l’on vient de vivre ». « Si nous gagnons les élections, notre liste sera opérationnelle de suite, poursuit sa colistière PS Kathy Hoareau. Tous nos élus auront un dossier à suivre ou une délégation pour être efficaces jusqu’aux élections de 2020. La priorité est d’apaiser les choses et de redonner une dynamique à une ville endormie ».

La première adjointe à la tête d’une liste « d’ouverture »

A Auterive, décidément rien n’est simple. Une troisième liste est en lice dimanche. Joëlle Teissier conduit « Auterive 2018, ville sereine ».  Elue en 2014, N°2 sur la liste de… Jean-Pierre Bastiani, elle est toujours première adjointe et a conservé ses délégations. Mais pour cette campagne, elle a pris le large. « Je veux servir la ville, être au service des habitants, explique Joëlle Teissier, qui s’occupait des affaires scolaires dans l’équipe sortante. Mais pas dans les mêmes conditions. Il y a eu trop d’attitudes nombrilistes parmi les élus ». Elle indique avoir rassemblé sur sa liste des habitants d’Auterive venus de tous les horizons politiques. La droite, le centre, la gauche. Cela vous rappelle quelque chose ? « Ma liste n’a pas de couleur politique, précise Joëlle Teissier, je ne suis moi-même encartée nulle part mais je me sens proche de la démarche du Président de la République et de la République en marche« . Elle souhaite mettre en valeur le potentiel de la ville, sa richesse patrimoniale, économique et associative.

Pas de fusion au soir du premier tour

Joëlle Teissier fait une promesse : « quelque soit le résultat du premier tour, ma liste ne fusionnera avec aucune autre ! ». Même son de cloche pour Nadine Barre qui affirme ne qu’il n’y aura pas de fusion après le premier tour et précise que sa liste rassemble déjà des candidats issus de trois listes différentes des municipales de 2014. La liste de gauche de René Azéma, déjà unie, n’a également aucune intention de solliciter les autres listes après le premier tour.

Les électeurs ont désormais les cartes en main. Réponse dimanche soir.

FV (@fabvalery)

28 Mar

Municipales Toulouse : regards croisés de F Briançon et P Esplugas

Dernier tour de scrutin. Dernière ligne droite. Dans 72 heures, les urnes vont trancher. Jean-Luc Moudenc ou Pierre Cohen. Pierre Cohen ou Jean-Luc Moudenc. Les toulousains doivent choisir le nom du prochain maire de la ville Rose. La campagne a été rude. Parfois dure. Entre les deux tours, les uppercuts ont fusé des deux côtés. L’avance de Jean-Luc Moudenc sur le sortant favorise une atmosphère de « ring ». Deux hommes ont vécu le match aux premières loges. Pierre Esplugas et François Briançon sont dans les équipes adverses. Le premier s’occupe de la com’ de Jean-Luc Moudenc. Le second est le directeur de campagne de Pierre Cohen. Mais ils partagent un terrain de jeu : les coulisses. Ils ont préparé les meetings, les conférences de presse de leur candidat. Dimanche, vers 20 heures, le rythme cardiaque de François Briançon et Pierre Esplugas. va s’accélérer. En attendant, pour Midi Pyrénées Politiques, ils font une petite pause et portent un dernier regard sur une campagne qui s’achève ce soir.

La campagne se termine. Quel moment fort retenez vous ?

 Pierre Esplugas. La dureté des sondages. ll a fallu psychologiquement tenir et notamment lorsque, au cœur de la campagne, un sondage donnait un écart significatif entre Jean-Luc Moudenc et Pierre Cohen. Mais il y a eu aussi des moments plaisants. Une innovation de la campagne de Jean-Luc Moudenc est la mobilisation militante. C’est nouveau. Pendant longtemps, il suffisait de sortir le portrait de Dominique Baudis pour faire campagne à Toulouse. Il n’y avait pas de tradition militante. Nous avons su mobiliser, faire du porte à porte, occuper le terrain.

Quelle(s) différence(s) entre la précédente campagne de Jean-Luc Moudenc, en 2008, et celle de 2014 ?

Pierre Esplugas. En 2008, je n’étais pas engagé dans la campagne. Mais il y avait les braises encore chaudes du conflit Baudis-Douste-Blazy. L’atmosphère était lourde. Au contraire,  dans l’équipe actuelle nous nous entendons très bien. L’autre différence est que Jean-Luc Moudenc est dans l’opposition. Il n’est pas accaparé par la mairie et il a pu mener une campagne longue. En 2008, elle a été au contraire très courte.  Il devait faire face à sa charge de maire. Nous avons commencé à battre le terrain dès le mois de septembre.

 Un point de vue sur l’entre deux tours de votre adversaire, Pierre Cohen ?

Pierre Esplugas. Pierre Cohen a une vision archaïque. Il a voulu faire une Union de la Gauche comme dans les années 70. Il n’a pas compris que, dans une élection municipale toulousaine, il faut parler de Toulouse aux toulousains. Pas faire de politique nationale.

Qu’allez vous faire samedi, veille du scrutin ? 

Pierre Esplugas. Je vais m’occuper des relations avec les journalistes. Je regrette que, pendant des semaines, la presse nationale ne se soit pas intéressée à Toulouse. Les sondages donnaient l’impression qu’il n’y avait pas d’enjeux. Mais, depuis une semaine, tout a changé. La presse nationale pense que Toulouse peut basculer et les sollicitations sont nombreuses. D’ailleurs tout à l’heure j’ai eu au téléphone un journaliste du Monde. Je vais donc passer mon samedi à organiser tout cela.

Que retenez vous de la campagne qui s’achève ? 

François Briançon. Le souvenir le plus fort est le souvenir de la mobilisation des militants qui viennent, qui passent au local de campagne (rue de Metz) et qui repartent avec des tracts.

Vous avez dirigé la précédente campagne de Pierre Cohen, en 2008, quelle différence avec celle de 2014 ?

François Briançon. La grande nouveauté dans cette élection est celle des réseaux sociaux. Nous sommes très présents. Même si je suis sceptique sur ces instruments en tant qu’instruments d’animation politique de la campagne. Notre grand avantage, en 2008 comme en 2014, c’est d’avoir une culture militante et des réseaux qui se mobilisent pour faire du porte à porte ou distribuer des tracts

Un point de vue sur la campagne de votre adversaire, Jean-Luc Moudenc ?

François Briançon. La droite c’est plus mobilisée qu’on ne le pensait. Les candidats de la société civile sur la liste de Jean-Luc Moudenc ont fait des progrès. Et on voit monter une nouvelle génération de militants. On a vu des militants que l’on ne connaissait pas. Certains viennent du combat autour « du mariage pour tous »  Sur la forme, la campagne de Jean-Luc Moudenc n’a pas été très originale. En revanche, je regrette vraiment des choses moches. Notamment une prolifération de messages anonymes. Le recours systématique à ce procédé. Avec des énormités. J’ai encore reçu, tout à l’heure, un message anonyme concernant un camp de romps et accusant Pierre Cohen.

Propos recueillis par Laurent Dubois

 

 

 

Le 3eme tour des municipales : c’est maintenant !!!

Un train peut en cacher un autre. On trouve, sous forme de panneau, cette indication sur nos routes départementales. Les préfectures peuvent installer les mêmes dans les isoloirs. Le scrutin des municipales éclipse une autre élection.

 Une élection qui se déroule le même jour et sur les mêmes bulletins de vote. Le premier tour des municipales a fait couler des litres d’encre et de salive. La victoire de Gérard Trémège à Tarbes, le score de Brigitte Barèges dans la ville des « Tontons flingueurs » ou l’avance de Jean-Luc Moudenc sur Pierre Cohen ont capté toute la lumière. Le bal des prétendants a accaparé toutes les discussions, toutes les attentions. Et pourtant. L’élection des futurs maires masque l’élection simultanée des conseillers communautaires.

  Dimanche dernier, les électeurs ont voté deux fois. Ce « package » a échappé aux médias et à nos concitoyens. En revanche, du côté du PS, les antennes sont dressées.

 Dans le Tarn, un responsable du parti à la Rose craint des épines. Notamment la perte de « Tarn et Dadou ».  Cette communauté de communes regroupe 29 municipalités. Dont Gaillac et Graulhet. Ces deux collectivités sont les poids lourds de l’inter-co. Le premier tour de dimanche dernier met sérieusement en difficulté le PS à Gaillac. Une défaite à Graulhet serait, d’après un socialiste, fatale. « Tarn et Dadou » tomberait en même temps que la mairie actuellement détenue par le PS.

Une éventuelle fusion des listes DVD-FN inquiétait d’ailleurs beaucoup la fédération du PS 81. L’hypothèse s’est dégonflée dans la dernière ligne droite. Mais, un cadre du parti était catégorique et inquiet. Une alliance des droites fragilisait le sortant. Par effet domino, c’est la couleur politique de « Tarn et Dadou » qui était remise en cause.

A 60 km de Graulhet, d’autres élus suivent également de près la carte des intercommunalités. Dans le Sud Est de l’agglomération toulousaine, les électeurs sont focalisés sur le second tour d’un Arnaud Laffont à Castanet-Tolosan ou d’un Christophe Lubac sur la commune de Ramonville.

Mais,  au PS, l’avenir du « Sicoval » est dans toutes les têtes. Cette communauté d’agglomération regroupe 36 communes. Le glissement de gauche à droite de plusieurs municipalités dès le premier tour (Baziège, Montgiscard, Clermont-Lefort, Pouze) inquiète les socialistes. Le maintien de Ramonville ou, au contraire, la conquête de Castanet-Tolosan devient hautement stratégique.

 Martin Malvy et Pierre Izard sont venus soutenir le candidat PS sur Ramonville. Ce déploiement de force correspond à un objectif…arithmétique. Ramonville « pèse » 10 voix dans la future élection au sein du Sicoval. 10 voix qui peuvent contrebalancer les suffrages des petites communes qui désormais sont à droite. Ces calculs échappent totalement aux électeurs. Les intercommunalités, communauté d’Agglomération et autres « techno-structures » sont des OVNI. Des Objets Votants Non Identifiés.

 Communautés de communes et d’agglomération ont le pouvoir et l’argent. Ce sont les vrais lieux du Pouvoir Local. L’urbanisme, les transports ont quitté les mairies. Ils sont dans les intercommunalités. Malheureusement ces enjeux échappent aux électeurs. Pas aux élus qui sont déjà dans le troisième tour des municipales.

Laurent Dubois

26 Mar

L’air de la campagne (Episode 12)

Toulouse : pourquoi ça a bloqué entre Sellin et Cohen ?

 Certainement déjà un grand écart politique impossible à faire…

Les critiques des partisans de Jean-Luc Mélenchon envers le gouvernement sont certainement aussi fortes que le soutien de Pierre Cohen à François Hollande.

Ensuite plus localement Jean-Christophe Sellin demandait 4 à 6 sièges au conseil municipal plus la liberté totale d’action et de vote.

Sous entendu : « Prends-moi dans ton équipe mais il n’est pas sûr que je soutienne toutes tes décisions».

Enfin il y a des clivages très forts entre les deux programmes.

Jean-Christophe Sellin préconisait la gratuité totale des transports publics.

Impossible selon le maire socialiste sortant.

Pierre Cohen qui pour le coup se retrouve sans garantie de récupérer les plus de 6000 électeurs du front de Gauche.

 

A gauche union et désunion

 A Montauban, c’est fait. Marie-Claude Bouyssi du Front de Gauche rejoint le socialiste Rolland Garrigue pour affronter Brigitte Barèges.

En revanche à Albi, il y aura une deuxième liste de gauche au second tour.

Le communiste Rolland Foissac s’est uni au Vert Pascal Pragnères.

Une deuxième liste de gauche également à Colomiers en Haute-Garonne face à une liste socialiste sortante très ballotée.

 

Glavany tape dur

 Des socialistes décidément pas très tendres entre eux, à l’image de Jean Glavany…Certains diront qu’il ture sur ses camarades, d’autres qu’il est honnête.

Quoi qu’il en soit jean Glavany ne mâche pas ses mots.

Le député des Hautes-Pyrénées parle d’un gros coup sur la tête pour la gauche après ce premier tour. Et il explique : « Rien d’étonnant, je l’avais vu venir et j’avais prévenu nos gouvernants depuis plusieurs mois ».

Sur son blog, il leur avait effectivement promis un tsunami politique s’ils ne changeaient pas de cap.

L’analyse du vote de dimanche pour Glavany : « L’électorat de gauche est mécontent du gouvernement et voulait lui mettre une taloche. Ca c’est fait »

Fin de citation.

 

Des hauts et Débats

 Le second tour c’est aussi l’occasion de voir des vrais face à face.

Le débat ne peut plus être évité pour les candidats finalistes.

Encore que, certains essaieront bien de se défiler.

En tout cas les deux candidats toulousains seront chez nous face à face demain à 14 h30 en direct sur notre site internet et le soir 23heures sur notre antenne.

Débat suivi d’un autre affrontement : celui de la quadrangulaire albigeoise.

Et puis en dehors des médias, il y a aussi des initiatives privées.

Ainsi à Montauban, la jeune chambre économique avait invité les trois candidats à débattre en public ce soir à 19h30.

Brigitte Barèges maire sortante UMP et Thierry Viallon candidat FN avaient dit « oui ». Le socialiste Rolland Garrigue a dit non. Débat annulé. Dommage.

Quand je vous ai dit que certains allaient passer à travers…

 

Nouveau maire mode d’emploi

 On l’a vu ce week-end, certains maires sortant peuvent être battus dès le premier tour.

C’est le cas entre autre à Balma dans l’agglomération toulousaine.

Concrètement, comment s’organise l’administration dans ces cas-là ?

Si on reste sur cette commune de Balma où Alain Fillola a donc été battu dimanche soir, voici le calendrier le mode d’emploi.

C’est  le conseil municipal qui élit le maire au final.

Mais quand la majorité est claire, il n’y a évidemment pas de surprises.

A Balma donc, Alain Fillola a convoqué le conseil municipal vendredi à 12h30.

C’est à ce moment-là que son adversaire victorieux Vincent Terrail-Novès deviendra officiellement maire.

Il rencontrera ensuite le directeur de cabinet le directeur général des services actuellement en place. Libre au nouveau maire de conserver en poste ou pas ces deux hommes-clés.

Quant à l’ensemble du personnel administratif pour lui, pas de changement.

 

La voix à 20 euros

 Ça se passe à La Cavalerie en Aveyron lors du dépouillement.

Un des préposés a eu la surprise de découvrir dans une enveloppe non pas le nom d’un candidat mais…un billet de vingt euros !

Alors ce billet ne va pas être totalement ignoré,  il va être considéré comme un vote nul. Il doit donc être envoyé comme les  autres bulletins à la Préfecture et reviendra certainement dans la commune pour profiter aux bonnes œuvres.

 

Egalité parfaite

 Au pays de l’ail à Lautrec dans le Tarn, le scrutin aussi est relevé.

Résultat du premier tour : 512 voix pour une liste, 512 pour l’autre.

Celui qui n’est pas allé voter doit se mordre les doigts.

Il y aura donc un second tour.

Sachez, comme je vous l’ai déjà expliqué ici, que s’il y a encore égalité, c’est le plus âgé qui gagne.

 

Panachage maison

 A Beaumont dans le Gers, le seul opposant au maire sortant a réussi à se faire élire.

Pour cela il a posté une liste dans les boites à lettres du village.

Une liste quasi similaire à celle du maire sauf que le nom de ce dernier y a été remplacé par celui de son opposant.

Les votants sont tombés dans le panneau et l’opposant se retrouve élu au premier tour, avec les 10 colistiers du sortant qui lui est hors-jeu.

Un maire sortant et sorti qui a jusqu’à vendredi 18h pour déposer une requête devant le tribunal administratif.

 

 

 

 

19 Mar

L’air de la campagne (épisode 11)

Avalanche de sondages

 

Ca se bouscule concernant les sondages sur la ville de Toulouse avant le premier tour. Le dernier TNS/Sofres/Sopra pour RTL et le Nouvel Observateur donne un 53-47 entre Cohen et Moudenc au second tour. Un écart conséquent qu’il faut quand même nuancer notamment par rapport à notre sondage France3 Midi-Pyrénées qui lui donnait plutôt un 51-49 au second tour. Pour ce qui est de dimanche prochain, les évaluations sont stables sur le premier tour (voir sondages sur midi-pyrénées@france3.fr)

Quoi qu’il en soit toutes les voix compteront pour emporter le Capitole, à droite comme à gauche. Le premier tour va donc être scruter avec attention.

 

Nuages d’avant scrutin

 

Les dernières prises de conscience et de mesure sur la pollution aux particules fines s’insinuent dans la campagne.

Les candidats en profitent pour faire des propositions parfois nouvelles ou remettre en avant leurs mesures les plus écolos. Il faut dire que c’est stratégique. Quoi de mieux pour rendre la campagne plus « grand public » que de se raccrocher à des faits d’actualité. Il faut à tout prix intéresser le citoyen à ce scrutin. Parce que ces nuages de pollution ne parviennent pas à masquer un autre fléau: celui de l’abstention.

 

Echarpes rendues

 

Alors que certains veulent à tout prix sauver leur siège de maire, d’autres en Aveyron, démissionnent symboliquement à quelques jours du scrutin…Une action d’éclat pour dénoncer l’affaiblissement financier de leur communauté de communes.

Ces 7 maires du pays baraquevillois dénoncent le départ de trois communes de leur collectivité dont Baraqueville. Trois municipalités qui sont allées rejoindre le Grand Rodez.

Une action et un problème symboliques pour deux raisons :

– la première c’est que dimanche vous allez aussi élire vos conseillers communautaires.

– la deuxième c’est qu’à l’heure où le gouvernement veut réduire le nombre de commune et les regrouper, on voit bien que ce n’est pas toujours simple de les répartir entre elles.

 

Le bal des ténors

 

Les réunions publiques et meetings se multiplient dans la dernière ligne droite.

On commence par Jean-Luc Mélenchon qui vient soutenir Jean-Christophe Sellin pour le Parti de Gauche à Toulouse ce mercredi à 19h30 salle Jean Mermoz.

Voici une des dernières déclarations de M.Mélenchon lors d’un meeting de soutien à un candidat parisien. « Quand on convoque 46 millions de français le même jour, la Municipale est une élection politique ». Politiser et nationaliser le propos, Mélenchon en a tout intérêt, ici comme ailleurs. Le leader du Parti de gauche a réalisé son meilleur score de la présidentielle à Toulouse avec 16%.

Le sud ouest une terre providentielle pour lui qui pourrait à nouveau y être candidat aux prochaines européennes.

A noter également que la réalisatrice engagée Coline Serreau viendra cesoir soutenir Elisabeth Bellaubre autre candidate de gauche à Toulouse.

Ce sera à 19h30 salle San Subra.

Et Cécile Duflot, elle, sera demain aux côtés d’Antoine Maurice dans la ville rose.

 

Urnes accessibles ?

 

On a ici parlé plusieurs fois des personnes en situation de handicap dans ce scrutin.

Mécontentes du report de la loi accessibilité, déçues du peu de réponses des candidats à leur demande d’engagement….

Aujourd’hui c’est un appel qui leur est lancé…qui plus est par un ancien maire de Toulouse.

Dominique Baudis, désormais défenseur des droits lance donc un appel à ces personnes.

Que toutes celles qui rencontrent des difficultés dimanche pour accéder aux urnes lui écrivent par mail !

Manque de signalisation, difficulté à entrer dans les salles de réunion ou dans l’isoloir…

Toutes les remarques sont à envoyer à cette adresse mail :

www.defenseurdesdroits.fr/

 

Dernière minute

 

En Midi-Pyrénées les bureaux de vote fermeront à 18h sauf dans 15 communes de Haute-Garonne :

Balma, Blagnac, Castanet-Tolosan, Colomiers, Cugnaux, Fonsorbes, Muret, Plaisance-du-Touch, Ramonville-saint-Agne, Saint-Gaudens, Saint-Jean, Saint-Orens de Gameville, Toulouse, Tournefeuille, L’Union

Celles-ci fermeront leurs bureaux à 20h.

Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre aux urnes, une procuration peut théoriquement être établie jusqu’à la veille du scrutin.Mais vu les délais postaux, si vous comptiez vous y prendre maintenant c’est plus que limite. Si vous avez un doute sur l’adresse de votre bureau de vote, passez un coup de fil à votre mairie. Sur votre carte ne figure que le numéro du bureau, pas son adresse.

 

 

 

26 Fév

EXCLUSIF Municipales Albi : démission sur la liste Valax

L’information est confirmée. Depuis la semaine dernière, des sources internes au PS évoquent une démission sur la liste de Jacques Valax. Le candidat socialiste a violemment démenti. Il parle d’une « rumeur déloyale ». La réception, en fin de matinée, d’une lettre recommandée met fin à la polémique. Une polémique qui a, d’ailleurs, pris une dimension « guignolesque ». Création d’un vrai-faux compte Facebook brandissant de pseudos-foudres judiciaires. L’assistant parlementaire de Jacques Valax assénant des leçons de déontologie. Le temps d’un coup de sang, Albi a eu des relents de petit « Marseille ». Mais les faits sont les faits. Jacques Valax à un mois du scrutin perd un de ses colistiers. Il l’a appris ce matin, par la Poste.

Anne-Marie Roquelaure a écrit à son ancienne tête de liste et aux militants de la section d’Albi. Elle quitte le navire. Un navire qu’elle décrit comme une véritable galère. D’après elle, Jacques Valax est sans gouvernail. Il n’a pas de projet. La conseillère municipale sortante, dénonce également le style Valax et sa gestion des relations humaines. Elle pointe notamment une stigmatisation liée à son âge.

6 mois avant le 14 juillet, c’est un vrai feu d’artifice.

Les premières fusées ont été tirées dès l’investiture du candidat Valax. Sa candidature « à la hussarde » a coupé en deux la section albigeoise.

Au moment de la constitution de la liste, des tensions et des divisions ont également explosé au grand jour. C’est maintenant au sein de l’équipe de campagne que les déchirements se manifestent.

Les listes doivent être déposées, en préfecture, au plus tard le 6 mars prochain. Jacques Valax va devoir trouver une remplaçante à Anne-Marie Roquelaure. Conformément au principe de parité, une femme doit succéder à la démissionnaire. Ce remplacement dans l’urgence ne va être pas trop compliqué. Jacques Valax trouvera toujours un nom au fond de son chapeau.

En revanche, politiquement, ce désaveu public tombe mal. Et va faire du mal à un candidat qui traine, à ses mocassins, l’image d’une personnalité clivante.

Laurent Dubois

Voici la lettre

COURRIER-VALAX-111

COURRIER-VALAX-21111

Sondage Toulouse Ipsos/France3 Midi-Pyrénées Rien n’est joué !

 

Tout d’abord ce sondage montre une toute autre réalité par rapport aux précédents quant à l’écart de voix probable entre Pierre Cohen et Jean-Luc Moudenc.

Rappelons que seuls 1200 suffrages les avaient départagés lors des précédentes Municipales.

Ce sondage montre aussi que tout tourne finalement autour des du maire sortant et de son adversaire UMP.

A noter d’ailleurs le tassement des autres candidats :

4% attribués à Jean-Christophe Sellin là où Mélenchon avait réalisé 16% sur la ville rose à la présidentielle.

Ces chiffres confortent  Pierre Cohen dans sa stratégie de ménager ses anciens alliés Verts, classés troisième force politique.

Même si le report de voix ne serait pas total.

Autre baisse amorcée dans ce sondage celle du FN.

Et là c’est Jean-Luc Moudenc qui est conforté dans sa stratégie : un programme sécurité très marqué mais sans trop en faire non plus.

Une notion de vote utile est certainement aussi à prendre en compte dans ce resserrement des scores entre Cohen et Moudenc.

Bref les cartes ne sont pas redistribuées mais pas mal de certitudes s’envolent aujourd’hui dans la tête de certains candidats.

La fin de campagne promet d’être chaude.

Patrick Noviello

 

21 Fév

EXCLUSIF : le numéro 2 du PRG livre son pronostic sur les municipales

PRG ©AFP

PRG©AFP

Sur les bords de la Garonne ou les rives du Tarn, le nom glisse. Les oreilles midi-pyrénéennes ne connaissent pas Guillaume Lacroix. Et pourtant. Cet élu de l’Ain s’intéresse à Toulouse, Albi ou Montauban. Secrétaire national du PRG, il est en charge des élections. Tractations avec le PS. Arbitrages au sein du parti. Guillaume Lacroix est le porte voix, parfois le porte flingue, de Jean-Michel Baylet. Trente jours avant le premier tour des municipales, il fait un premier bilan des listes en course. Il livre également son analyse nationale du prochain scrutin local.

Le 6 mars les candidatures seront closes. Depuis le mois de septembre, la chasse aux candidats a été ouverte. Recherche désespérée, souvent désespérante, de femmes afin de respecter une parité désormais obligatoire. Et surtout négociations entre partenaires pour arriver unis au premier tour. La pré-campagne s’achève dans quelques jours. Elle n’a pas été de tout repos. Les téléphones ont chauffés. Certaines oreilles aussi.

A Albi le PRG a connu de sérieuses turbulences. Le responsable local a même été  exclu. Deux courants ont rejoint les deux camps adverses. Une frange est allée du côté du socialiste Jacques Valax. Une fraction a rallié la dauphine du maire sortant, Stéphanie Guiraud-Chaumeil. A Montauban l’ambiance est également explosive. Jean-Michel Baylet a du descendre dans l’arène pour dissuader des dissidents. Des membres de son parti étaient prêts à affronter le socialiste  Roland Guarrigues.

Guillaume Lacroix a vécu ces événements au premier rang. Les conversations téléphoniques  et les réunions ont rythmé ses journées et ses soirées. Les investitures et autres délices des coulisses relèvent du domaine « présidentiel ». Jean-Michel Baylet coupe et tranche. Mais le patron des élections est tout de même au centre des grandes manœuvres

Des grandes manœuvres qui passent par une ligne rouge. Un contact direct avec Christophe Borgel. Le député de Haute-Garonne est l’homologue socialiste de Guillaume Lacroix. Entre les deux hommes, le ciel est au beau fixe. Le socialiste n’a toujours pas obtenu l’exclusion du PRG du concurrent de Pierre Cohen. Mais, malgré ces tensions amicales, Guillaume Lacroix parle « d’un duo qui fonctionne ». Pour le responsable du PRG  » Christophe Borgel a ardemment défendu les intérêts du PS. Il est dans le rapport de force mais il sait aussi écouter ». Les radicaux de gauche dénoncent régulièrement le comportement hégémonique des socialistes. Guillaume Lacroix préfère retenir la qualité de sa relation avec son interlocuteur. Une autre personnalité rejoint le club très fermé des partenaires respectueux. Guillaume Lacroix cite également le maire de Toulouse, Pierre Cohen.

Ces bons points appartiennent au passé. Le Temps des marchandages est terminé. Place au combat électoral. Guillaume Lacroix aborde l’échéance avec une préoccupation : la participation. L’impopularité de François Hollande. Le risque d’un vote sanction. Guillaume Lacroix les admet. Il sait que son camp prend le départ avec un boulet aux pieds. Mais « ce qu’ (il) a surtout compris c’est que la mobilisation des électeurs est un enjeu essentiel.

Guillaume Lacroix n’a pas de pronostic sur le taux de participation. Il exprime juste une préoccupation. En revanche, il a une idée sur les résultats. Pour lui,  » le FN va faire une percée ». Les derniers sondages montrent un tassement du parti de Marine Le Pen. Mais Guillaume Lacroix « sent monter le danger. Il dénonce « escroquerie politique ».

 » A Orange (dans le Vaucluse), les électeurs ne sont pas prêts à revoter pour le FN. Ils connaissent l’incompétence des maires d’extrême-droite ». Pour le secrétaire national du PRG,  » le FN n’est pas un parti républicain. Voter FN, c’est voter contre la République. C’est voter pour le seul mouvement politique français qui se transmet de père en fille et en petite fille ». Mais surtout « c’est un parti qui ne sait pas gérer les communes ».

Guillaume Lacroix souhaite arracher les masques. Le geste est salutaire. L’efficacité est douteuse. Les électeurs ne votent pas uniquement avec leurs cerveaux. Ils entrent aussi dans l’isoloir avec des ressentiments. Des ressentiment qui, en 2014, sont forts et nombreux.

Verdict le 23 mars prochain.

Laurent Dubois

19 Fév

L’air de la campagne (épisode 8)

 

Soupçons à Montauban

 

L’affaire est partie d’un de ses chargés de communication et d’un article de Médiapart.

Jean-Paul Fourment y accuse la maire sortante UMP de l’avoir rémunéré aux frais de la collectivité pour écrire des articles pro-Barèges.

Ce sont deux élus socialistes qui auraient envoyé un courrier pour dénoncer ces faits à la justice. La procureure de la République de Montauban va d’ailleurs procéder à une enquête.

Aucune plainte officielle pour détournement de fonds n’est déposée pour l’instant.

Mais déjà Brigitte Barèges contre attaque sur son site de campagne. « Jean-Paul Fourment travaille bien à la mairie. Il réalisait quelques piges en dehors. Tout cela est classique et autorisé ».

Affaire à suivre comme on dit…

 

Autre buzz et bug pour Barèges

 

Tout a commencé jeudi lors de la présentation de sa liste à Montauban….

Le principe était simple, une musique pour accueillir chacun de ses colistiers à la tribune.

Mais là, la maire sortante a voulu y rajouter un zeste d’humour. A sa façon…

Quand elle appelle son 28ème colistier, elle le présente comme je cite « la tache de notre liste ».Il s’agit de Jean Tepkri, son seul colistier noir.

Sur le site internet de la candidate, ce dernier défend la maire de Montauban.

« C’était une blague. A chaque fois que Brigitte est invitée dans la communauté africaine, moi je dis aux amis, je vous présente ma tâche blanche ».

Jean Tepkri reconnait que certaines personnes ont pu être choquées.

Mais il appelle au calme et précise qu’il continuera à appeler Brigitte Barèges sa tâche blanche et elle peut continuer à l’appeler sa tâche noire.

A noter qu’un autre colistier, lui, a été accueilli sur la musique du parrain. « je trouve que tu as une bouille de mafieux » aurait plaisanté avec lui la maire sortante de Montauban.

 

Rodez sondée

 

 Premier sondage sur Rodez réalisé par nos confrères de Centre Presse et Ifop. Et c’est la prime au sortant. .Le socialiste Christian Teyssèdre vire en tête au premier tour avec 45%.

Son adversaire UMP Yves Censi totalise 32% des intentions de vote. Un écart déjà conséquent.

Alors comme souvent ce sont les autres listes qui peuvent faire la différence. Notamment celle de Mathieu Danen, étiqueté Divers Droite mais qui accueille des candidats Front National. Avec ses 12% cette liste peut jouer les troubles fêtes.

Si elle se maintient au second tour, c’est défaite assurée pour Yves Censi.

Quant aux deux autres listes de Gauche, elles totalisent 6% pour Bruno Berardi et 5% pour Guilhem Serieys.

Rappelons également que notre prochain débat sur les Municipales sera consacrée à cette même ville de Rodez le samedi 8 mars à partir de 11H en direct sur notre antenne et sur notre site internet.

 

Mariage annulé

 

On vient de parler à l’instant d’une liste officiellement étiquetée Divers Droite mais qui engloberait des personnalités issues du Front National. Ce mélange fait grincer des dents dans plusieurs communes notamment à Graulhet dans le Tarn. Ce sont nos confrères du Figaro qui ont lancé le pavé dans la mare.

Selon le quotidien, des candidats lepénistes auraient pu fusionner avec la liste Divers Droite de Bruno de Boissezon pour arracher la ville à la gauche. Aussitôt le patron de l’UMP tarnais Bernard Carayon a mis les choses au clair. La liste De Boissezon  n’est pas estampillée UMP !

De toute façon le mariage ne s’est pas fait. De Boissezon a refusé de signer la charte municipale du rassemblement Bleu Marine. Reste maintenant à savoir si les frontistes auront une liste ou pas à Graulhet.

 

Homme/femme

 

Vous le savez désormais la loi sur la parité impose une alternance Homme-Femme sur les listes. Seulement Europe Ecologie Les Verts a innové, et ce pour faire bouger les mentalités et le débat. Ils ont donc inclus sur leur liste entre deux femmes, une candidate transgenre : Florence Bertocchio.

Seul hic : la porte-parole nationale de LGBT n’est plus un homme depuis juillet 2013 selon l’état civil. Résultat, cela fait trois femmes d’affilée sur la liste. C’est donc illégal.

Les Verts toulousains vont devoir faire sortir une candidate et accueillir un homme à la place.

Pour plus d’infos consultez l’article sur ce sujet sur notre site internet.

 

Où sont les jeunes ?

 

Une population importante, notamment ici à Toulouse : quasiment un habitant sur trois intra-muros est étudiant. Mais attention, ils ne votent pas forcément sur la ville de leur fac.

L’association de la fondation pour la vie étudiante, l’Afev, vient de réaliser une enquête.

Le panel se compose de 500 sondés de 15 à 30 ans.

On y apprend que seuls 7% d’entre eux sont encartés dans un parti. 84% en revanche aimeraient participer à un conseil jeune dans leur ville. Pourtant, leur abstention reste forte.

Et ce malgré une inscription d’office à 18 ans sur les listes électorales.

Exemple de mobilisation étudiante quand même sur ces municipales :  le débat sur Toulouse organisé à Science Po.

Ce sera le 26 février prochain de 18h à 20h.

 

La prime aux plus vieux

 

Que se passe-t-il si deux candidats obtiennent le même nombre de voix ?

Pas de panique, ce n’est arrivé une seule fois sous la Vème République.

C’était en 2008 à Givry, une commune de 3700 habitants de l’Oise.

Alors que dit le droit constitutionnel ?

Pour faire simple, pour les communes de moins de 1000 habitants, c’est le candidat le plus âgé qui gagne. Pour les autres, c’est la liste qui a la moyenne d’âge la plus haute qui l’emporte.

Vous voyez quand on dit, la prime à la jeunesse, et bien ça ne marche pas toujours.

 Rubrique réalisée par Patrick Noviello