En Marche a officiellement exclu Franck Biasotto. Une décision parfaitement assumée. C’est la seconde exclusion prononcée en Haute-Garonne dans le cadre des Municipales de 2020.
Ce lundi 6 janvier, le bureau exécutif d’En Marche a exclu un élu toulousain. Cette décision était parfaitement prévisible et même annoncée. Elle fait suite à la déclaration de candidature de Franck Biasotto face au maire (sortant), soutenu par En Marche. Il s’agit d’une simple officialisation. Le référent départemental d’En Marche relativise les choses et parle d’un « non événement ».
Mais Pierre Casteras enfonce le clou. Le patron des Marcheurs de la Haute-Garonne assume totalement la sanction. Il souligne également que le couperet est tombé également à Colomiers : une autre exclusion visant toujours un dissident.
Pour Pierre Casteras, l’ex marcheur, élu à la mairie de Toulouse, » a participé à des activités au sein du mouvement. Mais ce n’était pas le plus actif et le plus incontournable ». Il aurait également franchi, avant les municipales, deux fois la ligne rouge : en critiquant la politique du logement du gouvernement et en créant, contre l’avis d’en Marche, un groupe au sein de Toulouse Métropole.
Le responsable d’En Marche en Haute-Garonne tourne la page « Biasotto » et affiche son objectif : les municipales.
Pierre Castéras précise qu’il est « dans une logique de coalition avec Jean-Luc Moudenc » et souligne qu’En Marche participe à l’élaboration du projet du maire sortant. « Nos idées, nos propositions et nos valeurs sont de plus en plus entendus » se félicite Pierre Castéras.
Laurent Dubois (@laurentdub)