Les annulations de meetings se multiplient à Toulouse. Le préfet rappelle que les réunions électorales restent autoriser malgré l’épidémie de Covid-19. Elles sont considérées comme « indispensable à la vie de la Nation ».
Ce lundi 9 mars, le préfet de Région a réuni les élus de la Haute-Garonne. Le représentant de l’Etat a fait le point sur l’évolution du coronavirus en Haute-Garonne. A 7 jours du 1er tour des municipales, la question des réunions publiques et des meetings électoraux a été mise sur la table.
Le préfet relaye une décision du gouvernement s’agissant de l’interdiction des rassemblements supérieurs à 1000 personnes. Mais le représentant de l’Etat a également précisé que « les événements indispensables à la vie de la Nation restent autorisés notamment les meetings électoraux ». Bien évidemment, il s’agit d’un (simple) rappel des règles applicables ou, au mieux, d’une recommandation.
Les candidats sont libres de maintenir ou non leur meeting. Mais le préfet est le garant du bon déroulement des élections. il est dans son rôle en rappelant que des meetings participent de l’animation de la campagne et de l’information des électeurs.
Néanmoins, le rappel de ces évidences intervient dans un contexte particulier. A Toulouse, la campagne des municipales subit une véritable épidémie d’annulation. Le mouvement a été lancé par la candidate socialiste, Nadia Pellefigue. Et, en moins de 72 heures, les autres compétiteurs ont adopté la même position. Plus aucun meeting à Toulouse. Des solutions alternatives ont été mises en place : meetings numériques ou réunions en plein air. Mais, selon la préfecture de la Haute-Garonne, ll aurait été parfaitement possible de maintenir les meetings.
Laurent Dubois (@laurentdub)