Dans plusieurs villes de la Haute-Garonne, les affiches de campagne des candidats soutenus par En Marche sont recouvertes de croix gammées.
Dans trois communes de la Haute-Garonne, les affiches électorales des candidats En Marche sont recouvertes de croix gammées. A Castanet-Tolosan, Ramonville et Plaisance-du-Touch, les mêmes logos ont fait leur apparition depuis le début de la semaine dernière. Le logo de La République En Marche est détourné afin de former une croix gammée. Le symbole « national-socialiste » n’est pas reproduit en tant quel. Pas de svastika sur fond rouge. Mais l’allusion est évidente et le parallèle transparent.
Un des candidats visé dédramatise. Tête de liste soutenu par En Marche à Plaisance-du-Touch, Philippe Guyot, ne veut « pas répondre à la provocation par la polémique ». Le candidat continue sa campagne avec du porte-à-porte et une réunion publique ce jeudi 12 mars. Philippe Guyot précise toutefois : « je me suis dégoûté, je le déplore à vous de choisir la bonne formule ».
Philippe Guyot garde à portée de mains de la colle et des affiches pour réparer d’éventuelles (nouvelles) dégradations. Mais il en reste là et n’envisage pas de porter plainte. En revanche, à Castanet, une plainte a été déposée auprès des services de gendarmerie. Des images issues de la vidéo-protection vont être analysées.
A quelques kilomètres de Plaisance-du-Touch, la députée En Marche, Monique Iborra, a également trouvé sur la porte de sa permanence parlementaire deux croix gammées. Il s’agit du même « modèle » que celui utilisé à Plaisance-du-Touch, Ramonville et Castanet-Tolosan. Visiblement, les auteurs des faits ne vise pas uniquement les candidats aux municipales. Ils visent le parti d’Emmanuel Macron.
Des parallèles entre En Marche et le nazisme ne sont pas réservés à la Haute-Garonne. Il existe un précédent dans l’Est de la France.
Sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron est également comparé à…Adolf Hitler.
Laurent Dubois (@laurentdub)