Depuis le 1er novembre, un nouveau système d’assurance chômage est entré en vigueur. Pour la députée (PS) Valérie Rabault, 7000 demandeurs d’emploi du Tarn-et-Garonne risquent de subir une baisse de leur indemnisation.
Valérie Rabault est une aficionados de la calculatrice. Après une carrière dans la finance, la parlementaire a été la première femme nommée rapporteur général du Budget. Mais, surtout, la députée et présidente du groupe PS à l’Assemblée, s’est forgée une spécialité : traduire en chiffre la politique d’Emmanuel Macron.
Lors de la hausse de CSG (une hausse partiellement annulée après le mouvement des Gilets Jaunes), Valérie Rabault a évaluée à 8 millions le nombre de retraités impactés. Un chiffre choc qui a fait le tour des médias. La députée du Tarn-et-Garonne applique la même méthode s’agissant de la réforme de l’assurance chômage.
Une réforme qui produira pleinement ses effets en avril 2020 mais dont les premières mesures sont applicables depuis le 1er novembre. Pour Valérie Rabaut, 7000 chômeurs du Tarn-et-Garonne risquent de subir une baisse de leurs indemnités.
La députée ne donne pas de détail sur le mode de calcul (7000 ?) mais elle précise les raisons de la « décote » : la fin des droits rechargeables.
Valérie Rabault insiste également sur un autre point : la perte d’indemnisation pour les tarn-et-garonnais qui travaillent en CDD.
La députée socialiste rappelle que 55% des offres d’emplois sont des CDD inférieurs à 6 mois. Or, pour bénéficier d’une indemnisation, il faut désormais passer la barre des 6 mois. Dans l’ancien dispositif, 4 mois suffisaient.
Laurent Dubois (@laurentdub)