Le député (LR) du Lot, Aurélien Pradié, va associer les lotois à la rédaction de ses propositions de loi et de ses questions au gouvernement.
Le geste est symbolique. Mais le député du Lot fait un (vrai) acte politique en proposant aux lotois de « rédiger », à plusieurs mains, ses textes législatifs.
Le 19 octobre, les inscriptions seront terminées. Face à l’afflux de candidats, un tirage au sort va être organisé. A partir de Noël, une fois par trimestre, le parlementaire va se réunir avec des citoyens pendant « 1 ou 2 heures, pas plus ni moins ». Les lieux vont changer mais l’esprit reste le même : associer les lotois au travail législatif de leur député.
Merci pour votre participation déjà très active depuis le lancement des candidatures pour le @ConseilLotois46. Une démarche inédite qui rassemble citoyens et acteurs locaux du territoire. Pour vous inscrire dans 1 des 8 collèges :
✉ conseildeslotois46@gmail.com
📲 0679210921 pic.twitter.com/wVhTO8uB64— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) 8 octobre 2018
Des commissions sont également prévues. Elles se dérouleront en mode « auto-gestion », sans la présence du député et en fonction d’une périodicité particulère.
Une question se pose : l’utilité de cette co-production législative ? Pour Aurélien Pradié la réponse est évidente. « C’est un moyen pour que les citoyens connaissent et apprennent les contraintes de l’activité législative. Les contraintes constitutionnelles par exemple lorsqu’il s’agit de rédiger une proposition constitutionnelle ».
L’idée d’un « comité des lotois » est née lors de la campagne des législatives. Mais, selon Aurélien Pradié, elle s’est renforcée depuis le début de son mandat. « Ce doit être un vrai lieu ou l’on pose les étiquettes politiques » pour le jeune député. « Parmi les premiers inscrits », il a « reconnu des personnes qui n’ont pas du tout (ses) idées ». Ce décloisonnement change le parlementaire des combats du Palais Bourbon.
Des combats dans lequel il a acquis une réputation de « sniper ».
Ce sera différent dans le cadre du comité lotois. Différent mais pas nécessairement plus calme. La réunion de 50 citoyens, venus de tous horizons, n’est pas forcément simple à gérer.
Laurent Dubois (@laurentdub)