Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, s’est séparé de la numéro 2 de son parti, Virginie Calmels. Le maire (LR) de Lavaur, dans le Tarn, soutient cette décision. Pour Bernard Carayon, ce divorce n’est pas lié à un problème de ligne politique.
Le divorce est consommé. La rupture était prévisible après les critiques publiques adressées par Virginie Calmels au président des Républicains. Mais le couperet est tombé ce dimanche 17 juin. Laurent Wauquiez a débarqué l’adjointe au maire de Bordeaux. Alain Juppé a immédiatement exprimé son soutien à Virginie Calmels.
Virginie Calmels a des convictions. Et du courage. Elle vient de le montrer. 👍
— Alain Juppé (@alainjuppe) 17 juin 2018
En Occitanie, la décision de Laurent Wauquiez est soutenu par le maire LR de Lavaur, Bernard Carayon. Ce n’est pas une surprise. L’ex-député du Tarn a dirigé la campagne de Laurent Wauquiez en Occitanie.
Pour l’élu tarnais, Virginie Calmels, n’a pas respecté une règle de base : » quand on est en conflit avec son chef, on le règle en vis-à-vis et pas en public. Virginie Calmels a travaillé dans le monde de l’entreprise. Elle sait qu’il existe un mode de fonctionnement hiérarchique. C’est valable aussi dans le milieu politique et a fortiori dans un parti comme le notre. Un parti qui est gaulliste ».
L’élu tarnais évoque et invoque un vieux dicton : « on lave son linge sale en famille ». Bernard Carayon explique l’attitude de Virginie Calmels par son profil. Virginie Calmels est issue de « la société civile » et elle ne connait pas les codes de la politique. C’est toujours le problème avec la société civile, on le voit bien avec En Marche ! ils ne savent pas comment ça fonctionne ».
Bernard Carayon considère qu’il n’a pas « de leçon de démocratie de la part d’En Marche ». Le maire de Lavaur insiste surtout sur un point. Selon lui, le débarquement de Virginie Calmels ne traduit absolument pas « un problème de ligne politique ». « Notre ligne politique est claire. Elle a été clarifié au moment de l’élection de Laurent Wauquiez. C’est une ligne gaulliste, souverainiste. Nous ne sommes pas des libéraux ».
Laurent Dubois (@laurentdub