La justice annule la procédure intentée par une conseillère municipale albigeoise (FN) contre 18 médias.
Ce procès aurait pu être (quasiment) inédit dans l’histoire de la presse française. Mais il n’aura pas lieu. Une conseillère municipale (FN) d’Albi, Gladwys Ramadji poursuivait en justice 18 médias nationaux et locaux. Le tribunal de grande instance d’Albi vient d’annuler, ce mardi 6 mars, la procédure. L’élue tarnaise n’a pas consigné, dans les délais, la somme de 1000 euros. Une consignation indispensable à la tenue du procès. En cas de condamnation aux dépens, la somme consignée devait permettre de rembourser les frais de justice des adversaires de Gladwys Ramadji.
Gladwys Ramadji poursuivait, en diffamation, tous les médias ayant repris une information exclusive de France 3 Occitanie. Une information concernant les visites de l’élue frontiste à la prison de Rodez.
L’avocat de la conseillère municipale a adopté une stratégie offensive sur les réseaux sociaux :
Affaire Glawdys RAMADJI …on sort la boîte à baffes
— philippe pressecq (@phpressecq) 27 octobre 2017
Le défenseur de l’élue albigeoise se montrait confiant :
affaire #ramadji
Aucun des 18 médias assignés en diffamation n’a proposé dans le délai de dix jours imparti par la loi, de démontrer que ses allégations sont véridiques.— philippe pressecq (@phpressecq) 17 novembre 2017
En définitive, c’est une erreur ou du moins un « oubli » de la plaignante qui clôt le dossier.
Laurent Dubois (@laurentdub)