14 Déc

A peine réunis, les radicaux de nouveau divisés

La députée européenne de l’Hérault, Virginie Rozière, crée le mouvement « Les Radicaux de Gauche ». Cette création intervient après la disparition du parti Radical de Gauche.

Virginie Rozière, députée européenne (PRG). Photo : MaxPPP

Virginie Rozière, députée européenne (PRG). Photo : MaxPPP

La parlementaire de l’Hérault n’a jamais caché son hostilité à une fusion entre radicaux de gauche et de droite. Des paroles, Virginie Rozière, passe aux actes. La députée européenne justifie clairement la création de son nouveau mouvement par la réunification des radicaux : Ce samedi 9 décembre, le parti radical de gauche (PRG)  a disparu. Né d’un schisme avec l’aile droite des radicaux en 1972, le PRG a cessé d’exister suite à une reconstitution de la famille radicale. Après 45 ans d’existence, le parti des radicaux des gauche a été absorbé dans une fusion avec les anciens rivaux « Valoisiens ». Et, pourtant,  ce jeudi 14 décembre, cinq jours après la disparition du PRG, les « radicaux de gauche » renaissent. La député européenne, Virginie Rozière, lance le mouvement « Les Radicaux de Gauche ».

Cette création (ndlr : du mouvement « Les Radicaux de Gauche ») fait suite à la fusion du Parti Radical de Gauche et du Parti Radical Valoisien, officialisée lors du congrès de réunification du 9 décembre dernier

Virginie Rozière revendique un positionnement à gauche. La députée européenne estime que le « centrisme », désormais revendiquer par ses ex-camarades du PRG, n’est pas conforme au radicalisme. Virginie Rozière se réclame des « valeurs historiques du PRG : européenne, de gauche, laïque, ouverte, soucieuse de l’humain, ferme sur ses racines« .  Virginie Rozière partage la présidence des « Radicaux de Gauche » avec une autre figure de l’ex-PRG, Stéphane Saint-André.

Virginie Rozière et Stéphane Saint-André revendiquent « une cinquantaine d’élus, militants et cadres de l’ex PRG ».

Laurent Dubois (@laurentdub)