Six députés La République En Marche (LREM) d’Occitanie constituent un groupe de travail sur la ruralité.
Des députés LREM du Tarn, du Gers, de l’Aveyron, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales et du Lot se penchent sur le dossier de la ruralité. Ce n’est que le début du commencement. Avec une trentaine de parlementaires de toute la France, les représentants de l’Occitanie « proposeront des pistes de réflexions dans les prochaines semaines« . Pour le moment, il s’agit d’une simple déclaration de principe. Les députés veulent « promouvoir une ruralité active« , « dépasser la fracture territoriale…entre les campagnes, les petites villes et les métropoles » et « défendre (ndlr la ruralité) car nos campagnes et leurs habitants se sentent isolés et délaissés« .
Ce constat n’a rien de nouveau. Il est formulé, depuis une dizaine d’années, par les gouvernements successifs et les élus locaux. En octobre 2014, le premier ministre de l’époque, Manuel Valls a animé des assises de la Ruralité. Trois chantiers sont ressortis : l’accès aux services publics, la couverture du numérique et l’offre de soin.
Ce sont les trois axes qui souhaitent explorer les députés La République En Marche. Désertification médicale. Déploiement des maisons de services publics. Numérique.
Sous la présidence Hollande, le précédent gouvernement s’est attelé à la tâche.
En mars 2015, Manuel Valls a annoncé la fin des « zones blanches ». Cet objectif ciblait particulièrement 169 communes ne disposant pas d’une couverture minimale de 2G. Le précédent gouvernement a également fixé un objectif chiffré pour les maisons de Santé. Ces maisons, réunissant sous un même toit plusieurs professions de santé, devaient atteindre le nombre de 800.
S’agissant du nouveau groupe de travail, un de ses membres insiste sur la proximité avec la réalité de la ruralité. La députée du Tarn, Marie-Christine Verdier-Jouclas déclare :
L’idée essentielle est d’être ancrée dans la réalité des territoires et d’être une force de proposition.
Les travaux ont débuté. Le rythme est hebdomadaire, sans parler des échanges de mails et d’une boucle sur la messagerie cryptée Telegram. Une première rencontre avec le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des Territoires, Julien Denormandie, s’est déroulée depuis l’instauration, début septembre, du groupe « ruralité ». Marie-Christine Verdier-Jouclas annonce également de prochaines audiitions.
A noter que d’autres instances de réflexion et de proposition ont été initiées par les députés de la majorité. C’est le cas dans le domaine de l’agriculture ou encore de la viticulture.
Laurent Dubois (@laurentdub)