En Haute-Garonne, Emmanuel Macron alimente une petite « intox ». L’accord Hamon-Jadot prive une socialiste de son investiture pour les législatives. Sandrine Floureusses doit laisser sa place à une candidate écologiste. Mais, pour convaincre le PS de faire machine arrière, la socialiste brandit la menace d’une candidature sous l’étiquette Macron. Problème. Les instances départementales du mouvement En Marche ! démentent.
Sur le site d’information, Côté Toulouse, Sandrine Floureusses est catégorique. La socialiste affirme qu’elle a été contactée par le mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron. Cette déclaration est loin d’être neutre. Elle intervient dans un cadre très particulier : les investitures législatives. L’évocation d’une relation ou d’un contact avec Emmanuel Macron est une sorte de chantage qui ne dit pas son nom. Ou plutôt une forme de pression qui utilise la marque Macron. Le sous-titre du film pourrait être : « retenez moi, rendez mon investiture ou je vais chez Macron ».
Du côté des instances départementales du Mouvement En Marche ! l’agacement commence à monter.
Les représentants d’Emmanuel Macron démentent tout contact avec Sandrine Floureusses. Les sorties médiatiques de la socialiste irritent passablement.
Contactée par France 3 Occitanie, Sandrine Floureusses n’a pas souhaité s’exprimer et livrer sa version des faits.
Mais une chose est certaine. Le succès d’un candidat se mesure au nombre de soutiens. Sur ce plan, Emmanuel Macron n’est pas mal loti. Ce jeudi 8 mars, le candidat d’En Marche ! a encore enregistré un ralliement et pas des moindres. Celui de l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë. Mais l’autre critère traduisant la vitalité d’un présidentiable est sa capacité à exister sur la scène politique.
Et là pas de doute. En Haute-Garonne, la marque Macron sert même à exister chez les candidats aux législatives.
Laurent Dubois (@laurentdub)