03 Nov

Edito : promesses et contribuables

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Ca y est ! On rentre dans le cœur du sujet… Les programmes commencent à se dessiner plus précisément et les priorités de chacun se font jour. Parce que baisse des dotations de l’Etat oblige, il faudra choisir.

La Région, comme un pouvoir public compensateur ? Compenser le manque de fond d’investissement de certaines entreprises, compenser encore un peu plus le manque de trésorerie des agriculteurs, compenser en aidant la recherche ou la culture… A croire parfois que le budget régional est un puits sans fond si l’on écoute certains candidats.

« Nous pouvons le faire ! Il suffit de le vouloir et de sélectionner précisément nos domaines d’action ! Oui cela aussi est de la compétence des régions ! » Le discours promotionnel est ainsi scandé et sa caravane publicitaire le suit de près. Oui, la campagne est lancée.

Le candidat a plutôt intérêt à se rappeler toutefois d’une chose, c’est qu’il s’adresse à des contribuables. Le coup du camelot à la potion miraculeuse, on lui a déjà fait. C’était aux Municipales. Et après avoir choisi cette potion sensée guérir toutes ses douleurs et surtout celles de notre économie, l’électeur-contribuable s’est parfois réveillé avec la gueule de bois en recevant sa première feuille d’impôts locaux ou ses premières factures de cantine scolaire.

Profil bas donc messieurs, dames, les bateleurs. Vous avez évidemment le droit d’avoir de grandes ambitions pour ce nouveau territoire, mais vous n’avez plus les moyens de réaliser de grands chantiers pharaoniques ou de distribuer les subventions et autres aides sans compter. L’ère du rêve est révolue depuis bien longtemps.

Ah tiens, personne n’a encore dégainé sur la « reprise »… – 0,7 % de chômeurs en septembre. Est-ce le retournement qu’attend la majorité au pouvoir ? Est-ce une réelle note d’espoir sur laquelle s’appuyer ? Parce que oui l’emploi est encore au cœur des préoccupations des français dans ce scrutin, comme dans tous les autres ces dernières années. « La reprise »… Voilà une promesse qui ne coûte pas cher.

P.Noviello

Une démission sur la liste de Carole Delga en Haute-Garonne qui en dit long

Alors que les dépôts de listes en préfecture ont débuté ce lundi, ça coince encore pour certains candidats. A Toulouse, le 32ème candidat sur la liste de la socialiste Carole Delga vient de jeter l’éponge.

Carole Delga, tête de liste PS aux régionales et secrétaire d'Etat

Carole Delga, tête de liste PS

Vendredi 30 octobre, c’est le premier secrétaire départemental du PS, Sébastien Vincini, qui adresse par email la liste « officielle » des 38 noms qui seront déclarés en préfecture de Haute-Garonne. Ousseynou Diaw, artisan serrurier à Toulouse, y figure en 32ème position, non-éligible.

Je ne reviendrai pas sur ma décision »

Ousseynou Diaw

Dimanche, à la veille de l’ouverture du dépôt des listes, ce militant socialiste annonce à Carole Delga sa démission. « Je ne reviendrai pas sur ma décision« , explique aujourd’hui l’intéressé à France 3, précisant qu’il a démissionné « pour des raisons personnelles » sur lesquelles il ne souhaite pas revenir. Certaines sources socialistes évoquent une « déception » quant à sa place sur la liste. D’après nos informations, lors d’une réunion de secrétaires de sections dans les locaux de la fédération du PS lundi soir à Toulouse, Ousseynou Diaw a expliqué à ses « camarades » qu’il ne voulait pas être une « simple caution » sur la liste Delga et n’avait pas supporté d’être « rétrogradé » d’une dizaine de places.

Ousseynou Diaw, figurait en 32ème position sur la liste Delga.

Ousseynou Diaw, figurait en 32ème position sur la liste Delga.

Car Ousseynou Diaw n’est pas un simple militant socialiste : il est secrétaire de la section 6 du Parti socialiste à Toulouse et membre du bureau fédéral du PS 31. On peut même écrire qu’il portait sur cette liste une triple casquette : socialiste donc, mais aussi Toulousain (ils sont de plus en plus rares sur la liste départementale de Carole Delga) et enfin représentant de la diversité. Sur ce dernier point, Ousseynou Diaw indique à France 3 s’en remettre à Carole Delga pour trouver une nouvelle tête « représentant la diversité ».

En tout cas, cette démission est un nouveau coup de canif porté dans les relations entre Carole Delga et le parti socialiste toulousain. Plusieurs secrétaires de sections avaient signé, nous en parlions récemment, une pétition pour demander le respect de l’ordre des candidats établi par le vote des militants. Dans le collimateur : le « glissement » d’Alexandre Borderies (ancien collaborateur de Martin Malvy et Pierre Cohen) à une place sans doute non-éligible après l’éventuelle fusion d’entre deux tours. Mais la candidate n’a rien voulu savoir et Alexandre Borderies n’est pas sur la liste.

Avec le départ de Ousseynou Diaw, ce sont ainsi deux représentants du PS toulousain qui ont disparu de la liste Delga, avec pertes et (surtout) fracas.

F. Valéry

02 Nov

Régionales 2015 : 1 liste en plus et 1 liste en moins ?

9 listes en compétition et, suite à un (possible) retrait, 9 listes qui finalement prendront le départ. « 9-1=9 ». L’opération peut sembler franchement douteuse. Mais, pourtant, c’est ce qui risque de ressortir des dépôts de listes en préfecture. En effet, d’après nos informations, la liste « Nouvelle Donne » n’a pas encore trouvé tous ses candidats. Elle pourrait se retirer. Mais, en revanche, « Bien Commun » de Christophe Cavard est en passe de se présenter.

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Dans un mail communiqué à Régionales 2015, « Nouvelle Donne » démarche encore des personnes pour essayer de boucler sa liste. Elle peut parfaitement y parvenir. Il reste encore 7 jours (clôture des dépôts le 9 novembre) pour trouver des noms. Mais le suspens est entier. Les péripéties de « Nouvelle Donne » rappelle toutefois une évidence : des listes annoncent publiquement leur participation au scrutin sans savoir si elles pourront participer.

Elles communiquent et occupent l’espace médiatique sans être certaines d’entrer réellement en course. Si leur participation se confirme, c’est juste un peu d’anticipation. En revanche, si elles restent sur le banc de touche, c’est de la publicité gratuite et une belle esbrouffe.

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Si « Nouvelle Donne » (ce qui, une fois encore, n’est pas certain) passe à la trappe. Une autre liste pointe le bout de son nez. Il s’agit du « Bien Commun ». Une liste montée par le député du Gard, Christophe Cavard. Cela « compenserait » une éventuelle disparition de « Nouvelle Donne ». De 9 listes on passerait à..9 listes.

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L’émergence de « Bien Commun » a d’ailleurs eu droit à une véritable coup de projecteur. Gérard Onesta et Philippe Saurel contestent l’authenticité de la liste et voient, derrière elle, une manoeuvre du PS pour déstabiliser le vote « Ecolo-Citoyen ». D’ailleurs, d’après nos informations, le Bureau National du PS a été saisi du sujet.

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Pour le commun des mortels, le guichet de la Préfecture est synonyme de paperasse et de morosité. Mais, quand il s’agit des Régionales, l’exercice a beaucoup plus de piment.

Laurent Dubois

Dans le rétro : sont-ils vraiment différents ?

LVEL

Samedi dernier, dans « La Voix est Libre » nous avons choisi de sortir des sentiers battus, comme je le précisais en introduction de l’émission.

Nous souhaitions entendre « des voix dissonantes » en invitant quatre nouvelles listes moins présentes dans les médias. Or différentes, l’ont-elles vraiment été ? 

 

Jean-Claude Martinez n’y va pas par quatre chemins : « Je suis venu vous apporter la vie ». Voilà à n’en pas douter un programme qui sort du lot. Seulement l’ancien vice-président du FN, désormais sous les couleurs de « Force France Sud », a l’air de tout pouvoir promettre ou développer n’importe quelle idée tant son art de la rhétorique est rôdé. Il formule d’ailleurs plus de 120 propositions dans son programme de la robotisation agricole, aux IRM mobiles sillonnant nos campagnes en passant par un train Toulouse-Montpellier en 40 minutes.

 

Face à lui, à table, Christophe Rudelle, candidat du mouvement « Nouvelle Donne » de Pierre Larrouturou. « Nous voulons que les citoyens reprennent la main ». L’intention est noble mais manque de démonstration concrète. Mais bon, si nos téléspectateurs sont tentés, ils peuvent se rendre sur le site du mouvement.

L’emploi recto-verso

« La Révolution »… Sandra Torremocha l’attend et l’espère. Selon elle, les travailleurs pourraient s’intéresser à ces élections à condition qu’on leur parle de leurs véritables préoccupations : celles des salaires et de la préservation de l’emploi. Pour ça, la candidate de Lutte Ouvrière préconise qu’on arrête de baser tous les programmes de relances économique sur des faveurs accordés aux patrons qui  eux, selon elle, ne tiendront pas leurs engagements d’embauche.

 

Et c’est là où ça achoppe avec celui qui lui fait face. Damien Lempereur de « Debout La France » estime qu’il faut encore plus aider les chefs d’entreprises. Quant aux hommes et femmes politiques actuellement aux affaires, pour lui la ligne directrice est simple : « il faut faire le ménage ». Casiers judiciaires vierges de toutes affaires de corruption pour pouvoir être élu, limiter les mandats, voici quelques solutions.

Une campagne, ça coûte cher

Lui, comme Jean-Claude Martinez, évoque la Présidence de Région pour mettre en œuvre ses projets. Mais eux-mêmes ne sont pas dupes… Il faut d’abord débourser près de 200 000 euros pour faire imprimer les bulletins de vote et professions de foi à son nom, essayer de garder un peu d’argent pour faire campagne et espérer dépasser la barre des 5% de votes pour espérer être remboursé. Tout ça pour faire entendre « sa différence », faire croire aux électeurs que d’autres chemins sont possibles.

 

Pas évident à l’heure où les façons de faire des grands partis qu’ils dénoncent occupent les « Unes », discréditant bien souvent la chose politique. Et puis, eux, après tout, que feraient-ils de vraiment différent s’ils étaient à leur place, l’Europe au dessus de la tête et une conjoncture pas très radieuse sur les bras ? Pas sûr qu’on le voit un jour… Mais c’est aux électeurs de décider.

Patrick Noviello

01 Nov

Gauche et PS : le week-end de toutes les accusations

Calme plat en surface. Tempête en coulisse. Le week-end du 1er novembre n’a pas été  rythmé par des petites phrases ou de grandes déclarations. Et pourtant. Il marque peut-être un tournant. Un véritable « ouragan » (fait de colère et de révolte) secoue la gauche. Le PS se retrouve dans l’oeil d’un cyclone. Ce sont les alliances de 2nd tour qui pourraient en pâtir.

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Des accusations de manipulation soufflent violemment dans en direction des socialistes. Le premier « tourbillon » vient de la mairie de Montpellier. Philippe Saurel soupçonne le PS de « miner » sa candidature avec un sondage qui le placerait en dessous de la barre des 4 points.

Le sondage n’existe pas encore. Mais le leader des « Citoyens du Midi » est persuadé qu’un mauvais coup se prépare : faire « exploser » des mauvais chiffres juste avant le dépôt de ses listes en préfecture.

Cette « mine socialiste » viserait un seul but : dissuader des candidats d’aller au bout de l’aventure et exclure Philippe Saurede la course.

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Le maire de Montpellier n’est pas le seul à prêter de « noirs desseins » au PS.

Gérard Onesta et  « Nouveau Monde » placent également sur le sellette leurs « camarades » socialistes. Et l’acte d’accusation est particulèrement lourd. Il ne s’agit pas simplement de sondages malveillants mais carrément d’un réquisitoire contre un acte de « piratage ». Une liste servirait à torpiller le vote « Ecolo-Citoyen ».

Bien évidemment, du côté de Carole Delga et du numéro 3 du PS, Christophe Borgel, le démenti est catégorique. En revanche, dans l’entourage de « Nouveau Monde » le dossier est jugé suffisamment sérieux pour remonter jusqu’au national. Cécile Dufflot est alertée.

Pour étayer le réquisitoire, l’entourage de « Nouveau Monde » égrène les faits : une réunion à Castelnaudary cet été au cours de laquelle le « deal » aurait été révélé par son principal bénéficiaire, des témoignages et un précédent.

Georges Frêche, ancien maire de Montpellier

Georges Frêche, ancien maire de Montpellier

En effet, au moment des Régionales 2010, Georges Frêche est soupçonné d’avoir téléguidé une liste. Une liste qui servait à émiétter le vote écologiste et empêchait les écolos de franchir la barre des 10% au 1er tour. Un membre du cabinet Frêche aurait été à la manœuvre.

D’après plusieurs membres de « Nouveau Monde » le scénario serait en passe de se répéter. Au sein du PS, différentes sources partagent cette conviction. Cela va du « c’est bien possible » au « je suis convaincu que c’est vrai ».

Evidemment, ces différents témoignages ne constituent pas une preuve.

Ils se heurtent à une question de fond. Monter une « vraie-fausse » liste suppose de financer cette « vraie-fausse » liste.

Le financement de la vie politique repose sur des principes. Les dons sont plafonnés à 4 600 euros et ils sont réservés aux personnes physiques. Les entreprises et autres personnes morales ne peuvent pas participer. De plus, il faut désigner un mandataire financier et les comptes de campagne doivent être validés.

Le PS ne pourrait pas financer en sous main. Des milliers de prête-noms ne passeraient pas inaperçus dans les comptes de campagnes. Un campagne « minimaliste » coûte 200 à 250 000 euros. Il faudrait des bataillons de donateurs. Impossible de ne pas éveiller les soupçons en multipliant les généreux volontaires.

Et puis cela poserait une autre question : comment payer des donateurs pour qu’ils payent la campagne ? L’argent ne peut pas sortir des caisses du PS.

Le financement électoral n’est plus celui des années 80-90. De très mauvaises langues parlent de voyages en Russie pour ramener des liquidités. Bien sur, c’est juste une « légende ».

Plus sérieusement, on image mal (le mot est faible) le PS en train de faire des chèques sous la table ou en train de glisser des enveloppes. En réalité, pour téléguider une liste (outre la mise à disposition de candidats), il reste une piste : fournir de la logistique.

Toutes les listes doivent imprimer des millions de documents (bulletins de vote, professions de foi) pour pouvoir participer au scrutin. Ces dépenses obligatoires peuvent être allégées par un imprimeur « sympathique » qui fait des ristournes. Toutes les collectivités dépensent des sommes importantes en imprimerie.

Il est évident qu’un gros client (mairie ou département) peut toujours convaincre son fournisseur d’être conciliant avec un « ami ». Il faut dire que les imprimeries n’ont pas bonne presse.

D’après un officier de gendarmerie spécialisé dans la criminalité organisée, les imprimeries servent parfois de machine à blanchir l’argent sale.

Malgré tout, ce faisceau d’éléments ne suffit pas à démontrer la réalité du « coup tordu » dénoncé par « Nouveau Monde ». Mais, fantasme ou réalité, cela va laisser des traces. Dans tous les sondages, la victoire de Carole Delga repose sur une addition des forces de gauche.

Cette addition prend désormais la forme d’une vraie division.

Pour éviter qu’elle ne dégénère en un véritable schisme, le PS va devoir apaiser rapidement la colère de son « partenaire ».

Laurent Dubois

 

 

[L’interview du Dimanche] Gilbert Collard : « nous sommes les seuls à avoir des idées ».

Avocat médiatique et tribun trublion, Gilbert Collard fait entendre sa voix sur la politique hexagonale ou internationale. Volontiers polémique, le député FN du Gard n’hésite pas à apporter son soutien à Nadine Morano suite à ses déclarations sur la « France pays de race blanche » ou à ferrailler (comme cette semaine) avec un chroniqueur de France Inter. Mais, moins de 30 jours avant le 1er tour,  le député FN du Gard a accepté de s’exprimer sur un sujet moins brûlant que le soutien à Bassar-el-Achar : les Régionales dans sa région. Affaire Reynié, la campagne, le Front anti-Front National le compagnon de route de Marine Le Pen (secrétaire général du Mouvement Bleu Marine) livre son opinion.

Gilbert Collard, avocat et député du Gard

Gilbert Collard, avocat et député du Gard

Régionales 2015-Pour vous, les Régionales de décembre prochain sont un rendez-vous politique important ou la seule échéance qui compte est celle des présidentielles ?

Gilbert Collard. Pour la première fois, les régionales vont être un rendez-vous politique. Et j’ai le sentiment que les gens vont se réveiller au dernier moment.

Régionales 2015-La fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, la création d’une Grande Région, est pour vous une bonne chose ou, au contraire, un facteur de démobilisation des électeurs ?

Gilbert Collard. La fusion et plus généralement la réforme territoriale déroute complètement les gens. Ils perdent leur boussole. Ils sont paumés.

Régionales 2015-Manuel Valls appelle à une Union de la Gauche pour faire faire face au péril FN. Droite et gauche s’opposent sur la question d’un retrait au second tour face au FN. Comment expliquez vous cette « frontisation » des régionales

Gilbert Collard. Nous sommes les seuls à avoir des idées et comme ils n’en n’ont pas ce n’est pas une campagne idées contre idées. Et quand il arrive à la droite d’avoir des idées, elle prend les nôtres. On va bien que, plus les événements tombent et plus nos idées s’imposent. On le voit sur la Russie avec Nicolas Sarkozy ou encore la Syrie et Bassar-Al-Assad.

Régionales 2015-Les Régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon présentent une particularité. Ce sont les seules Régionales dans toute la France pour lesquelles on s’interroge sur l’éligibilité d’un des principaux candidats. Le préfet doit se prononcer dans les prochains jours. Faites-vous confiance au contrôle de l’Etat ?

Gilbert Collard. Je fais davantage confiance aux tribunaux. Les préfets sont aux ordres du pouvoir. Mais, sur le fond de l’affaire, je trouve hallucinant qu’un professeur de sciences politiques (NDLR Dominique Reynié) ne soit pas capable de connaître et de respecter les règles élémentaires du Code Electoral. Je ne suis absolument pas contre que le fait que des candidats soient issus de la société civile. C’est même une bonne chose. Mais encore faut-il qu’ils soient compétents et capables.

Propos recueillis par Laurent Dubois.