16 Avr

Où en est-on du projet d’autoroute Castres-Toulouse ? samedi à 11h30 dans la Voix est libre

©JEAN-PHILIPPE-KSIAZEK-AFP

En attendant la décision de la commission Mobilité 21, les chefs d’entreprises sud-tarnais ont menacé de couper l’alimentation du Canal du Midi pour protester contre le possible abandon d’une autoroute reliant Castres à Toulouse. Des rumeurs courent en effet selon lesquelles le projet  se retrouverait classé en «catégorie 2», et ainsi relégué dans les projets à engager dans les 10 prochaines années.

Y-a-t-il urgence à désenclaver le Sud du Tarn avec cette autoroute ? les avis divergent.

Pour en parler sur le plateau :

  • Pascal BUGIS,  Maire de Castres (Divers droite)
  • Thierry CARCENAC, Président Conseil Général du Tarn (PS)
  • Guillaume CROS, Président du groupe EELV CR Midi-Pyrénées

Une émission présentée par Pierjean Frison, avec notre politologue Laurent Dubois

15 Avr

Exclusif : Philippe Martin, « inutile de rendre public les patrimoines »

Philippe Martin. Député et président du conseil général du PS

Un grand déballage de printemps. Aujourd’hui, à 17 heures, les ministres dévoilent leur patrimoine. Ils vont révéler la marque et la cylindrée de leurs voitures. Les citoyens vont pouvoir connaître la signature des tableaux qui trônent dans leurs salons. Le député du Gers, Philippe Martin, est agacé par ce « strip-tease » collectif. Il plaide pour « un équilibre entre ne rien faire et tout déballer». Le parlementaire socialiste estime que l’affaire Cahuzac impose une transparence. « Une déclaration, des contrôles, une sanction. Un contrôle réel, indépendant, pouvant aller jusqu’à l’éligibilité », Philippe Martin est d’accord En revanche, « il est inutile de rendre public les patrimoines. C’est du voyeurisme ».  L’élu gersois est favorable à un renforcement du dispositif actuel. Il est  notamment »contre le cumul des fonctions d’avocat d’affaire et de parlementaire ». Il plaide clairement pour une interdiction. D’après lui, c’est la moindre des choses On lui « demande de choisir entre son mandat de député et un exécutif local ».  Il ne voit pas pourquoi  certains mélangeraient les genres. Le non cumul des mandats est présenté comme une avancée démocratique. Une réglementation des activités professionnelles est encore plus nécessaire. Il s’agit d’une question de salubrité publique. Mais, encore une fois, cette moralisation de la vie publique ne doit pas dégénérer en « grand cirque médiatique ». Philippe Martin veut une vraie instance de contrôle. Mais sans verser dans une exhibition malsaine. Philippe Martin souhaite défendre un projet en ce sens auprès du groupe PS.

LD

11 Avr

Les petites phrases de la semaine

    Paul Quilès - MaxPPP

  • «Je me félicite qu’Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, ait repris ma proposition d’organiser référendum sur la moralisation de la vie publique. » Paul Quilès, maire PS de Cordes, ancien ministre. Communiqué de presse
    • « Ma conviction est que ce n’est pas en les évacuant qu’on évacue le problème. On le déplace et donc on l’aggrave » Dominique Baudis, défenseur des droits, au sujet des expulsions de Roms . « Libération », 5 avril 2013.
      • « Après les pavés Chinois devenus Angolais pour l’urbaniste parisien de la Rue d’Alsace, après le goudron Espagnol pour le chantier du tram… voici maintenant les architectes Londoniens pour le projet du téléphérique de Rangueil. » Jean-Michel Lattes, porte-parole de Toulouse-Avenir (soutient Jean-Luc Moudenc, UMP, pour les futures Municipales) – Communiqué de presse
        • « Après de nombreux échanges avec les jeunes, les idées ne manquent pas : un Central Park à la toulousaine sur l’Ile du Ramier après le déménagement prochain du Parc des Expositions etc… » Christine de Veyrac, candidate UDI aux Municipales de Toulouse – Communiqué de presse

        10 Avr

        Feuilleton TLT : saison 2, les magistrats financiers

        Nouveau feuilleton TLT. Le groupe « Osons Midi Pyrénées » relance son offensive. Les élus régionaux d’opposition veulent obtenir, depuis des semaines, des explications sur le Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) signé entre la télévision locale et la Région Midi-Pyrénées. Pour parvenir à leur fin, ils ont saisi, en février dernier, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Faute de réponse, « Osons Midi-Pyrénées » se tourne vers la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA). Objectif, d’après Élisabeth Pouchelon, « obtenir les courriers entre TLT et le CSA au sujet du COM signé avec Martin Malvy« . D’après nos informations, le CSA planche bien sur le dossier TLT. Vendredi prochain, le 12 avril, le président de la télévision toulousaine, René Grando, doit se rendre à Paris afin de fournir des explications à l’autorité de régulation. En attendant, l’opposition régionale justifie son initiative par la lenteur de la procédure. Pour Jacques Thouroude, président du groupe « Osons Midi Pyrénées », « cela fait pas mal de temps qu’une demande est partie au CSA ». Il s’estime  » en droit de passer à la vitesse supérieure ». Le conseiller régional UMP considère que « l’argent public est de plus en en plus rare et de moins en moins cher ». Dans ce contexte de crise, l’attribution d’une enveloppe régionale au profit de TLT suppose « une transparence qui n’existe pas actuellement ». Visiblement Jacques Thouroude est motivé. Avec son groupe, il ajoute une nouvel « étendard » à sa « croisade ». : la Chambre Régionale des Comptes. Encore une fois, il s’agit d’interpeller les autorités de l’Etat sur le contenu et les modalités du COM liant la Région Midi-Pyrénées à une télévision locale dont le capital appartient principalement à la mairie de Toulouse et au groupe La Dépêche. Le versement,en 2012, de 500.000 euros (premier tiers d’un budget triennal s’élevant à 1 million 5) est particulièrement visé par l’opposition régionale. L’entrée en scène des magistrats financiers intervient dans un contexte particulier. TLT risque de perdre un de ses piliers. Le groupe La Dépêche envisage de racheter Sud Radio. Cette acquisition impose un choix. Une radio, un quotidien régional et des parts dans une télévision locale. Tout cela sur la même zone géographique. Ça fait beaucoup. Au regard de la Loi, c’est même trop. Un texte de 1986 interdit une telle concentration. Entre TLT et Sud Radio, l’avenue Jean Baylet doit arbitrer. D’ailleurs, c’est fait. L’abandon « volontaire » de la régie publicitaire de la télévision toulousaine répond aux contraintes juridiques qui pèsent sur les épaules de Jean-Michel Baylet. Un retrait pur et simple du capital de TLT est hypothétique.  La législation peut , potentiellement, tolérer un actionnariat « dormant ». Néanmoins, le groupe La Dépêche peut avoir envie de se concentrer sur Sud Radio. Un tel désengagement serait un sérieux coup dur.  Il constituerait un « casse tête »pour l’actionnaire principal de TLT : Pierre Cohen. Difficile d’augmenter sa participation. À quelques mois des municipales, l’opportunité d’une telle dépense alimenterait les critiques. Pas évident de trouver un remplaçant. La télévision locale n’est pas, pour les investisseurs, un produit attractif. Un faible taux d’audience, un budget dans le rouge, des perspectives de développement nébuleuses et une image dégradée (en raison de ses difficultés à se doter d’un nouveau PDG), TLT est « démonétisée ». Un seul rayon de lumière dans un ciel plombé. Rien n’est fait.  Les parts de La Dépêche dans le capital de TLT ne sont pas encore à vendre. Jean-Michel Baylet n’a pas encore Sud Radio dans son escarcelle. Le patron de La Dépêche a déposé une offre de rachat. Mais il a, en face de lui, des concurrents. On parle de négociations et d’une entente possible avec un autre candidat : Bernard Tapie. Il reste néanmoins encore en course d’autres offres. Notamment celle du groupe TF1.  Jean-Michel Baylet a aussi, en coulisse, quelques adversaires. Quelle que soit l’issue de l’aventure Sud Radio, une chose est sure. L’avenir de TLT est étroitement lié au destin de la radio sudiste.

        LD

        08 Avr

        Samedi 13 avril à 10h55, la Voix est libre vous propose une émission spéciale Gers

        Auch ©Chrwalker

        Vous connaissez son foie gras, son Armagnac, sa douceur de vivre, et son festival de Jazz de Marciac….
        Dans le Gers « le bonheur est toujours dans le près ». Mais plus seulement…
        Le département change.
        Les nouveaux arrivants sont désormais aussi là pour travailler.
        Et pas seulement dans l’agriculture mais aussi dans les nouvelles technologies.
        L’offre culturelle bouge, elle aussi.
        Les acteurs de ce changement seront en plateau avec nous, place de la Libération à Auch.
        « La Voix est Libre Spéciale Gers » c’est samedi à 10h55 sur France3 Midi-Pyrénées.

        Invités :
        Philippe Martin, président PS du Conseil Général.
        Michel Gabas, conseiller général « Divers droite », membre de la Nouvelle Droite Gersoise
        Rémi Roux, gérant d’Ethiquable basée à Fleurance et président de l’Union régionale des SCOP.
        – Jean-Claude Baudet, PDG de JCB Aéro.
        Sylvie Martigny, éditrice, Tristram éditions

        05 Avr

        Amnistie fiscale ?

        Jean-Luc Moudenc (UMP) à l'Assemblée nationale

        «C’est sûr que proposer un dispositif d’amnistie fiscale en plein affaire Cahuzac, ce n’est pas très pédagogique» avoue, réaliste, Jean-Luc Moudenc. Le député UMP de Haute-Garonne est l’un des cosignataires d’une proposition de loi déposé le 28 mars dernier à l’Assemblée. Son intitulé exact : «proposition de loi tendant à favoriser le retour des exilés fiscaux et à renforcer la compétitivité des entreprises». Le principe : les évadés fiscaux qui accepteraient de revenir seraient amnistiés après s’être acquittés d’une amende forfaitaire de 5% de la somme dissimulée au fisc. Cette manne une fois récupérée doit directement aider les entreprises à se créer, se développer ou à embaucher.

        «Ce système d’amnistie a très bien fonctionné en Italie, et ce avec une administration moins efficace que la notre» argumente le président de l’UMP31. Selon le texte de la proposition de loi, «plus de 104 milliards d’euros ont été ainsi régularisés ou rapatriés  en quelques mois» par les autorités romaines. La fraude fiscale en France, toujours selon ce texte, est évaluée à 40 Milliards d’euros chaque année.

        Mais de là à envisager que le gouvernement socialiste et François Hollande puissent se convertir à l’amnistie fiscale…. «L’année prochaine s’annonce extrêmement difficile en terme d’économie budgétaire. La croissance moins élevée que prévue va coûter plus de 7 milliards d’euros à l’Etat et il faut en trouver 30 de plus pour financer le plan Gallois et les rythmes scolaires. Alors il va bien falloir trouver cette somme quelque part !» explique Jean-Luc Moudenc.

        Et l’opinion publique, est-elle prête à cette amnistie de riches fraudeurs ? «Oui si on insiste sur la finalité du dispositif, c’est-à-dire créer de l’emploi» insiste le député UMP. L’article 3 de la proposition de loi donne un exemple. Grâce à ce dispositif et à l’argent récupéré, toute entreprise de moins de 10 salariés qui embaucherait se verrait exonérée de cotisations sociales, patronales et salariales pendant trois ans.

        Dernière précision que tient à apporter Jean-Luc Moudenc, ce dispositif ne s’appliquerait pas en cas de blanchiment d’argent par l’exilé fiscal ou si des poursuites ont déjà été entamées contre ce dernier. Autrement dit avec un tel dispositif (comme de manière plus générale), mieux vaut se dénoncer avant d’être pris par la patrouille. A méditer même si pour certains c’est déjà trop tard…

        Patrick Noviello

        04 Avr

        Christophe Borgel :  » choqué et attristé »

        Christophe Borgel

        Mardi 2 avril. 23 heures 15. Christophe Borgel sort d’une Commission  Mixte Paritaire. Au bout du fil, la voix est lassée. Les âpres négociations, entre sénateurs et députés, autour d’une loi électorale ne sont pas en cause. Christophe Borgel a appris les aveux de Jérôme Cahuzac. Le député de la Haute-Garonne est « à la fois choqué et attristé ». »Comme tous les parlementaires socialistes et de nombreux citoyens, (il est) sous le choc ». Toutefois, il ne « souhaite pas en rajouter ». Certains socialistes ont violemment critiqué Jérôme Cahuzac. Des parlementaires et des ministres ont « lapidé » publiquement le « cadavre » politique de l’ancien ministre. Christophe Borgel préfère la ligne de Jean-Marc Ayrault. « Comme l’a dit le premier ministre, c’est une personnalité qui a commis une faute. Ce n’est pas un parti ou un gouvernement ». Au delà de la ferme condamnation d’une attitude absolument condamnable, Christophe Borgel estime que cela « ne change pas les qualités de Jérôme Cahuzac ». En fait, le numéro 3 du PS songe surtout aux conséquences.  » Le mal politique est évident.  » Il ne s’agit pas de mettre un mouchoir dessus. Mais il ne faut surtout pas que l’opposition et la majorité se renvoient des affaires au visage ». Pour Christophe Borgel, un match « Sarkozy-Bettencourt contre Cahuzac-Hollande » se terminera par une défaite des deux camps. Une défaite qui profiterait à un arbitre qui rêve d’occuper le terrain : Marine Le Pen.

        03 Avr

        Cahuzac ou la Politique à terre…

        Jérôme Cahuzac ©MIGUEL MEDINA / AFP

        Je ne défendrai pas ici la classe politique…. D’ailleurs aujourd’hui qui pourrait le faire ? Elle est inexcusable. Cet édito sera plus un cri de révolte, un coup de gueule ou encore pour moi, qui suis attaché au débat dans la cité, le besoin de mettre quelques points sur quelques « i ».
        Doit-on encore revenir à Jérôme Cahuzac dont la vie est irrémédiablement détruite, tant sur le chapitre professionnel, si tant est que la Politique doit être une profession, que sur le plan personnel, comment pourra-t-il encore par exemple se promener un jour de marché à Villeneuve-sur-Lot ? Il est fautif, il l’a dit, trop tard certes, mais il sait désormais que son nom et sa réputation sont à jamais salies.
        A travers lui, c’est une fois encore l’ensemble du personnel politique qui est éclaboussé. Plaçons-nous tout d’abord du côté de l’opinion publique. Comment peut-elle accepter qu’un homme mente dans un des lieux les plus symboliques de la République : l’assemblée nationale ? Comment le citoyen frappé de plein fouet par la crise peut-il tolérer encore une fois qu’un homme au salaire de ministre laisse dormir (ou fructifier) 600 000 euros sur un compte. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je n’ai jamais eu 600 000 euros et je ne connais pas grand monde qui ait eu un jour cette somme disponible.
        Sur le plan plus technique ensuite, comment imaginer qu’au sein de l’appareil socialiste et dans la structure foisonnante des conseillers de Matignon et de l’Elysée, personne n’ait vu arriver le scandale ou mieux n’ait pu agiter un chiffon rouge au moment du choix de Jérôme Cahuzac pour le poste de ministre du budget. Ce compte caché l’était-il tant que cela ? Est-ce que vraiment personne n’était au courant de son existence, y compris chez les amis de l’intéressé ? Dans le meilleur des cas, c’est une erreur de casting qui va entacher durablement le mandat de François Hollande, dans le pire, c’est un excès de confiance ou un sentiment d’impunité effarant qui a prévalu à sa nomination.
        Le ministre chargé de la lutte contre la fraude fiscale lui-même fraudeur, qu’y-a-t-il de plus ubuesque ? Comment après un tel fait rétablir la confiance entre l’électeur et l’élu, entre le citoyen et le représentant de l’Etat ? Une fois de plus la pente sera dure à remonter pour les acteurs de notre vie politique, tel Sisyphe poussant sans cesse son rocher vers les sommets et le voyant systématiquement retomber dans la vallée.
        Je continuerai malgré tout à vouloir instaurer ce dialogue et ce débat entre les électeurs et ceux qui les représentent, mais aujourd’hui, le rocher semble plus lourd que jamais et la pente un peu plus escarpée qu’à l’habitude.

        Patrick Noviello

        Quel avenir pour le Canal du Midi ? samedi 6 avril à 11h30 dans la Voix est libre

        Canal du Midi ©MaxPPP

        Doit-il rester un simple atout touristique ou doit-il continuer à avoir une activité de fret ?
        Miné par un champignon qui attaque ses platanes, risque-t-il de permettre son classement Unesco ?
        Musée à ciel ouvert ou vrai lieu de vie ?
        Qui pour le financer et l’entretenir ?

        Autant de questions que nous poserons à nos invités parmi lesquels Catherine Grèze, députée Européenne EELV , Robert Marconis, géographe et Jean-Luc Moudenc, député UMP de Haute-Garonne.

        Reportage :

        Le Canal du Midi en danger par france3midipyrenees

        25 Mar

        En question, samedi à 11h30 dans la Voix est Libre : « La prison et après ? »

        Maison d'arrêt de Seysse - Photo : MaxPPP

        Des détenus de Lannemezan qui se filment armés dans un clip diffusé sur internet, des agents pénitentiaires de Rodez qui manifestent pour demander plus de moyens,un rapport de la LDH sur la maison d’arrêt de Seysse pointant le manque d’accompagnement social des détenus… A l’heure où insalubrité et surpopulation carcérales sont dénoncées partout, il est temps de faire des propositions.

        Invités :

        • Philippe Laflaquière, auteur de « Longues peines : le pari de la réinsertion (Milan) », procureur de la république adjoint de Perpignan, ancien juge d’application des peines à Toulouse (en duplex de Perpignan).
        • Laurens Maffre, secrétaire général Ufap Pénitentiaire Midi-Pyrénées.
        • Pascal Nakache, avocat, président de la Ligue des Droits de l’Homme 31.

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