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25 Mar
25 Mar
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21 Mar
Nouvelle saison. Nouveau climat. Le printemps arrive. L’atmosphère politique change. Jean-Jacques Bolzan tire les leçons d’un « hiver » électoral. Soutien actif de Christine de Veyrac, le leader du Parti Radical trouve la pré-campagne de la députée européenne trop frileuse. Il est refroidi par une absence de « dynamisme ». Pour lui, « une municipale, c’est le terrain. C’est travailler sur le fond. Il faut écouter, proposer, décider. Ce n’est pas une élection qui se fait avec une simple étiquette, comme pour une législative ou une européenne ». Jean-Jacques Bolzan revendique un travail de terrain, auprès des toulousains. Il souhaite un « vrai projet pour la ville Rose et ses habitants ». Or, « ça n’avance pas ». Jean-Jacques Bolzan déplore une « absence d’esprit d’équipe, de perspective et de leadership ».Décidemment, rude semaine pour Christine de Veyrac, elle vient de perdre l’architecte de son programme, Claude Doussiet. Ce proche de Jean-Louis Borloo lui reproche un manque de constance et de rigueur. Jean-Jacques Bolzan, quant à lui, ressent surtout « une immense frustration ». A la tête de son association, « Agir pour l’avenir des toulousains », il « souhaite apporter des solutions concrètes aux problèmes des toulousains ». Il aimerait « tout simplement travailler au meilleur projet possible » pour 2014. A l’heure actuelle, « ce n’est pas le cas ». Des commissions existent. Mercredi, par exemple, une trentaine de personnes ont débattu sur les questions de transports. Jean-Jacques Bolzan reconnait « le travail et le dévouement des militants » ; Mais, il « regrette une absence cruelle et réelle de leadership ». Pour le leader radical, le temps presse. « Il faut boucler un projet avant l’été et partir en campagne en septembre ». Dans son esprit, « cela repose sur l’unité ». Pour le moment, « c’est la désunion totale ». « On peut s’entendre à Ramonville avec une liste unique UDI-UMP. C’est possible à 10 km de la place du Capitole. A Toulouse, pour des raisons de personnes, c’est OK Corral ». Jean-Jacques Bolzan a suivi de près les dernières législatives partielles. Il en tire une conclusion sans appel : «sans unité, pas de victoire ».Il est convaincu que « les leçons nationales sont applicables au niveau local ». Sur le terrain, il constate que « les toulousains aspirent à un changement ». Pour lui « il est possible de battre Pierre Cohen ». Cette victoire passe par « une unité de la droite, du Centre et de la société civile ». Jean-Jacques Bolzan est catégorique. « A ce jour, l’unité passe par un travail commun avec Jean-Luc Moudenc ».
LD
20 Mar
« Il n’y a plus qu’en Chine populaire qu’un président de la république convoque la presse pour la faire assister à la signature d’un contrat entre deux entreprises privées ». Ces propos d’un journaliste anglais sont cette semaine retranscris dans « Le Canard Enchaîné » qui titre « Meeting aérien à l’Elysée ».
Je me faisais exactement la même réflexion que ce confrère britannique en voyant tomber les images du « signal » nous provenant de l’Elysée. D’autant que la petite mise en scène politico-économique m’avait légèrement agacé. Au départ, il était question d’une éventuelle venue lundi de François Hollande au siège toulousain de l’avionneur dans le cadre de la semaine de l’industrie. Un évènement finalement maintenu mais simplement comme le stipulait le communiqué de presse « sous le haut patronage de François Hollande » autrement dit en son absence.
Puis il fut question d’ « un accord industriel majeur » défloré dans un article des Echos qui évoque aux aurores lundi « un des plus gros contrats de l’histoire » qui doit être officialisé sous les ors de la République sans citer de sources. L’Agence France Presse relaie l’info mais Airbus et la présidence de la République se refusent au moindre commentaire.
Nous, télévisions, nous doutions bien de quelque chose, puisque dès dimanche après-midi, un mail nous informe d’une rencontre lundi matin à l’Elysée entre François Hollande et le PDG d’Airbus Fabrice Brégier. Un entretien retransmis en image via la coordination des voyages officiels. Mais à ce moment-là, nul allusion à Lion Air et à un contrat record.
Lundi peu après 10h30 donc apparaît la première image, la même fournie à l’ensemble des télévisions françaises, et un troisième personnage : Rusdi Kirana, PDG et cofondateur de Lion Air, une compagnie indonésienne. 234 avions vendus et 18 milliards plus tard, on apprendra que Lion Air est interdite de vol en Europe et aux USA. Information bien évidemment non relayée lors de la cérémonie élyséenne…
Alors, cette mise en scène politico-économique sonne-t-elle le départ d’une longue série de contrats solutions à la crise ? Nicolas Sarkozy se présentait volontiers comme un VRP de la France, on se souvient notamment de son voyage officiel en Chine. Est-ce aussi le nouveau crédo de François Hollande ? Après le ministre du redressement productif en marinière, à quand le Président en uniforme de commandant de bord…
Patrick Noviello
19 Mar
En 2008, l’enseignant columérin avait refusé d’appliquer l’aide personnalisée telle que demandée par le ministère Darcos. En lieu et place, il avait dispensé un atelier théâtre à ses élèves, devenant ainsi le symbole des « enseignants désobéisseurs ». Le tribunal administratif de Toulouse vient de rejeter la requête d’annulation des sanctions qui lui ont été infligées. Réaction.
Alain Refalo enseigne toujours à Colomiers. Dans son combat, il aura perdu « deux échelons » administratifs dans sa fonction et « 27 journées de salaires pour service incomplètement fait ». C’est ce que vient de confirmer le tribunal administratif de Toulouse. « J’avais argumenté sur la liberté pédagogique. Je n’ai pas été entendu » explique l’enseignant. Lui reste un recours possible : le conseil d’Etat. Des années de procédures en prévision, il préfère renoncer.
De toute façon, il estime son combat gagné. « Les faits nous ont donné raison. Les aides personnalisées vont être abandonnées à la rentrée prochaine. J’ai le sentiment du devoir accompli ». Alain Refalo ne serait toutefois pas opposé à un « geste » de la part de Vincent Peillon. Comme, lui, une dizaine d’autres enseignants désobeisseurs ont reçu une sanction disciplinaire. « Un geste d’apaisement, de réconciliation » pour effacer ces sanctions serait un bon moyen de commencer à combler « le fossé qui s’est creusé entre la hiérarchie et les enseignants ».
D’autant que tous les différends ne sont pas aplanis. Si Alain Refalo est, comme l’actuel ministre de l’Education Nationale, favorable à une « refondation de l’école de la république », pour lui « il y a une erreur de méthode ». « On est en train de préparer de nouvelles injonctions où nous risquons d’être à nouveau de simples exécutants qui devrons obéir en dépit du bon sens ». Pour exemple, les activités pédagogiques qui seront mises en place l’année prochaine en lieu et place des évaluations personnalisées. « Deux fois une demi-heure par semaine… Qui peut mettre en place une activité sur trente minutes ! C’est méconnaître le terrain » regrette le professeur des écoles de Colomiers.
Alain Refalo redoute aussi que ce soit « l’intérêt matériel des communes qui passe avant celui des élèves » dans l’application des rythmes scolaires. Pour l’heure, le dialogue est rompu avec le ministère depuis cet été. « En juillet, nous avions été reçus à Paris avec une délégation, une première » mais depuis plus rien… Le combat continue.
Patrick Noviello
Toute la semaine se tient au parc des Expositions de Toulouse le congrès national de la CGT.
Toute la semaine se tient au parc des Expositions de Toulouse le congrès national de la CGT. L’occasion pour « La Voix est Libre » de faire le point sur les syndicats aujourd’hui ? Sont-ils représentatifs ? Où en est le combat social ? Quels orientations politiques prend-t-il ? Comment est reçu l’accord national sur le travail ? La crise produit-elle des conflits plus durs ? Quels sont les rapports avec le patronat ?
Avec nous pour répondre à ses questions :
14 Mar
Une dédicace qui peut servir de titre. Martin Malvy publie un nouveau livre. Il sera en librairie le 28 mars. Sur la couverture, les lecteurs liront « Pour décoincer la France. Décentralisons ! ». En réalité, avant le sommaire, sept mots résument l’esprit de l’ouvrage : « A François Hollande, président de la République ». Les 94 pages éditées chez Privat sont écrites à deux plumes, avec l’économiste Nicolas Bouzou. Elles prennent la forme d’un dialogue et dépassent le cadre d’une interpellation de l’actuel Chef de l’Etat. Des références historiques, une réflexion et des propositions tirées de l’expérience de Martin Malvy rythment les trois chapitres du livre. Le financement des lycées, les TER, les absurdités du centralisme ou la zone économique de Lachappelle-Auzac dessinent un entrelacs d’anecdotes, de chiffres et de diagnostics. Néanmoins, François Hollande est au centre du texte. Son gouvernement prépare un nouvel acte de la Décentralisation. Martin Malvy intervient dans le débat. L’ancien député du Lot défend ses « amendements ». Cohabitation entre les régions et les métropoles, extension du « droit d’expérimentation », Martin Malvy défend sa conception d’une « République véritablement décentralisée ». Il le fait avec une vraie liberté de ton. Décentralisateur dans l’âme, « régionaliste » par nature, le président de la Région Midi-Pyrénées met en garde. Il prévient ses « amis » parlementaires. Ils doivent être à la hauteur des enjeux et conscients de leur responsabilité. « Si conformismes, lobbying et conservatismes faisaient échouer la réforme alors cela en serait fini pour trente ans ». Martin Malvy n’hésite pas à fixer une obligation de résultat. Il attend « que les Régions deviennent « chef de file » en matière économique. De la réponse apportée (à cette question) dépend le succès de la réforme annoncée par François Hollande ». A bon entendeur…
Martin Malvy, Nicolas Bouzou, Pour décoincer la France. Décentralisons ! Editions Privat. A paraître le 28 mars.
Une dédicace qui peut servir de titre. Martin Malvy publie un nouveau livre. Il sera en librairie le 28 mars. Sur la couverture, les lecteurs liront « Pour décoincer la France. Décentralisons ! ». En réalité, avant le sommaire, sept mots résument l’esprit de l’ouvrage : « A François Hollande, président de la République ». Les 94 pages éditées chez Privat sont écrites à deux plumes, avec l’économiste Nicolas Bouzou. Elles prennent la forme d’un dialogue et dépassent le cadre d’une interpellation de l’actuel Chef de l’Etat. Des références historiques, une réflexion et des propositions tirées de l’expérience de Martin Malvy rythment les trois chapitres du livre. Le financement des lycées, les TER, les absurdités du centralisme ou la zone économique de Lachappelle-Auzac dessinent un entrelacs d’anecdotes, de chiffres et de diagnostics. Néanmoins, François Hollande est au centre du texte. Son gouvernement prépare un nouvel acte de la Décentralisation. Martin Malvy intervient dans le débat. L’ancien député du Lot défend ses « amendements ». Cohabitation entre les régions et les métropoles, extension du « droit d’expérimentation », Martin Malvy défend sa conception d’une « République véritablement décentralisée ». Il le fait avec une vraie liberté de ton. Décentralisateur dans l’âme, « régionaliste » par nature, le président de la Région Midi-Pyrénées met en garde. Il prévient ses « amis » parlementaires. Ils doivent être à la hauteur des enjeux et conscients de leur responsabilité. « Si conformismes, lobbying et conservatismes faisaient échouer la réforme alors cela en serait fini pour trente ans ». Martin Malvy n’hésite pas à fixer une obligation de résultat. Il attend « que les Régions deviennent « chef de file » en matière économique. De la réponse apportée (à cette question) dépend le succès de la réforme annoncée par François Hollande ». A bon entendeur…
Martin Malvy, Nicolas Bouzou, Pour décoincer la France. Décentralisons ! Editions Privat. A paraître le 28 mars.
12 Mar
Samedi, France 3 Midi-Pyrénées, consacre une journée à l’Amérique du Sud à l’occasion de la 25ème édition du festival Ciné Latino.
« La Voix est Libre » se met donc elle aussi à l’heure sud-américaine avec une question centrale : quel regard peut-on porter sur les régimes politiques de la péninsule ?
Avec nous pour en parler notamment :
« La Voix est Libre » spéciale « Politiques d’Amérique du Sud », c’est samedi à 11h30 sur France 3 Midi-Pyrénées.
07 Mar
On les appelle les citoyens assesseurs…
Ce sont des gens comme vous et moi, tirés au sort sur les listes électorales, appelés l’espace de quelques jours à rendre la justice en correctionnelle.
Ce dispositif (Toulouse est l’une des deux cours d’appel à l’expérimenter en France) vient d’être sévèrement critiqué dans un rapport. Décrite comme extrêmement lourde et coûteuse, inadaptée pour rapprocher les citoyens de la justice, l’expérience est manifestement condamnée à mort…
Dès lors, quelle place la justice française réserve-t-elle désormais au citoyen, au peuple ?
Et, au-delà du détricotage des mesures phares de l’ère Sarkozy, quelle est précisément la politique qu’entend mener la très médiatique Christiane Taubira?
Autant de questions que « La voix est libre » soumettra samedi aux deux principaux syndicats de magistrats.
Invités:
Une émission présentée par Laurent MAZURIER, avec Laurent DUBOIS, politologue.
On les appelle les citoyens assesseurs…
Ce sont des gens comme vous et moi, tirés au sort sur les listes électorales, appelés l’espace de quelques jours à rendre la justice en correctionnelle.
Ce dispositif (Toulouse est l’une des deux cours d’appel à l’expérimenter en France) vient d’être sévèrement critiqué dans un rapport. Décrite comme extrêmement lourde et coûteuse, inadaptée pour rapprocher les citoyens de la justice, l’expérience est manifestement condamnée à mort…
Dès lors, quelle place la justice française réserve-t-elle désormais au citoyen, au peuple ?
Et, au-delà du détricotage des mesures phares de l’ère Sarkozy, quelle est précisément la politique qu’entend mener la très médiatique Christiane Taubira?
Autant de questions que « La voix est libre » soumettra samedi aux deux principaux syndicats de magistrats.
Invités:
Une émission présentée par Laurent MAZURIER, avec Laurent DUBOIS, politologue.
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