15 Juin

Législatives 2017 – L’UDI investit ses candidats dans l’Hérault

Photo @MaxPPP

Photo @MaxPPP

L’UDI a attribué, ce mercredi 15 juin, ses investitures dans  l’Hérault. Sur les 9 circonscriptions du département, 8 ont été attribuées et 1 mise de côté. Ces investitures font suite à celles délivrées par le parti de Nicolas Sarkozy. Elles peuvent se révéler provisoires. En effet, en cas d’accord avec Les Républicains, les cartes peuvent être rebattues.

Rien n’est fait. Mais il existe une volonté d’aboutir du côté de l’UDI. Pour le parti centriste, une sorte de « primaire » au 1er tour n’est pas souhaitable.

En attendant l’ouverture des négociations et un éventuel accord, la liste des investitures est la suivante :

1ère circonscription : Joseph FRANCIS

2ème circonscription : Gérard FRANCALANCI.

3ème circonscription : gelée pour le moment.

4ème circonscription: Jean François ELIAOU.

5eme circonscription : Philippe HUPPÉ.

6eme circonscrption : Valérie BRIOT.

7eme circonscription : Gérard REY

8eme circonscription : Christine CAPORICCIO

9eme circonscription : Cécile PICQ.

 

Laurent Dubois (@laurentdub)

 

 

07 Juin

Législatives 2017- Les Investitures Les Républicains dans l’Hérault

La Commission Nationale d’Investiture de Les Républicains vient d’attribuer les investitures dans les 9 circonscriptions de l’Hérault :

1ère circonscription : Christine Darrigade.

2eme circonscription : Nancy Canaud (conseillère municipale Montpellier)

3eme circonscription : Catherine Darde (1er vice-présidente de Métropole Montpellier Méditerranée)

4eme circonscription : Laurence Cristol (conseillère départementale)

5eme circonscription : Catherine Rouille (chef d’entreprise)

6eme circonscription : Elie Aboud (député sortant)

7eme circonscription : Gilles d’Ettore (maire d’Agde)

8eme circonscription : Arnaud Julien (secrétaire départemental LR)

9eme circonscription : Stephan Rossignol (conseiller régional et maire de la Grande Motte)

 

Laurent Dubois (@laurentdub)

04 Juin

Législatives : Sylvia Pinel annonce sa candidature dans le Tarn-et-Garonne

Sylvia Pinel brigue un nouveau mandat législatif. Vendredi 3 juin, lors de l’assemblée générale du PRG82, la députée sortante du Tarn-et-Garonne a levé le voile sur ses intentions. A Beaumont-de-Lomagne, devant une centaine de militants et de cadres, Sylvia Pinel a annoncé sa candidature à sa propre sucession sur la 2ème circonscription du département de Jean-Michel Baylet.

Sylvia Pinel, ancienne ministre et députée du Tarn-et-Garonne à l'Assemblée National, photo : MaxPPP

Sylvia Pinel, ancienne ministre et députée du Tarn-et-Garonne à l’Assemblée Nationale, photo : MaxPPP

Cette officialisation a surpris une partie de son auditoire. Des doutes existaient sur les intentions de Sylvia Pinel. L’hypothèse d’un changement de circonscription et même de département a circulé un temps. D’une manière générale, les députés sortants entretiennent le suspens et évitent de se déclarer trop tôt.

De plus, la perspective d’un troisième mandat au Palais-Bourbon se heurte à la place de Sylvia Pinel dans le nouveau conseil régional. Le PRG a mené un véritable bras-de-fer avec son partenaire socialiste au moment des dernières régionales. Un bras-de-fer pour obtenir une 1er vice-présidence dans l’exécutif de Carole Delga.

Or, l’entrée en vigueur de la loi anti-cumul interdit de porter une double casquette de député(e) et de membre d’un exécutif local. Les législatives de 2017 vont se dérouler au mois de juin. Le délai légal est d’un mois. Entre le 17 juin et le 17 juillet 2017, Sylvia Pinel va devoir choisir entre l’Assemblée et la Région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées.

En cas d’alternance et de victoire de la droite, une nouvelle majorité parlementaire pourrait revenir sur l’interdiction du cumul. Un vote au Sénat (dans lequel la droite est majoritaire) avant la fin du quinquennat Hollande permettrait de faire passer rapidement (dans le 1er mois de la nouvelle législature) un texte devant l’Assemblée.

Mais ce scénario est improbable. Les Français sont farouchement hostiles au cumul des mandats. Débuter un bail élyséen par une réforme impopulaire ce n’est pas vraiment judicieux.

Le plus probable est donc que Sylvia Pinel soit confrontée à un choix qu’elle devra trancher dans la foulée des législatives. Une vice-présidence au conseil régional ou l’Assemblée Nationale ? Sylvia Pinel pourra rester conseillère régionale (de base). Mais impossible de conserver son fauteuil dans l’exécutif de Carole Delga.

Evidemment, cela suppose qu’un « détail » soit réglé : être réélue.

A Beaumont-de-Lomagne, Sylvia Pinel était sur ses terres, dans le fief d’un indéfectible soutien (le maire de la Commune, Jean-Luc Deprince). Elle était face à un public acquis. Avec notamment un fort contingent de militants de Valence d’Agen (la place forte de Jean-Michel Baylet). Néanmoins, quelques voix ont pointé le manque  d’implication de Sylvia Pinel dans la vie de sa circonscription.  Fait du hasard, la députée était, d’ailleurs absente d’une inauguration le jour même (vendredi 3 juin) à Montech. La commune de son ancien suppléant, Jacques Moignard.

Pendant que le ministre Baylet coupait le ruban d’un nouveau gymnase, la députée du Tarn-et-Garonne recevait une délégation chinoise au Conseil régional.

Il reste 12 mois à Sylvia Pinel pour retrouver le chemin de sa circonscription et des inaugurations.

Laurent Dubois (@laurentdub)

23 Mai

Législatives : duel Marine Le Pen-Marion Maréchal dans le Tarn-et-Garonne

Deux lignes politiques qui s’opposent et s’affrontent. Dans le Tarn-et-Garonne, les investitures pour les législatives de 2017 ne vont pas simplement opposer des ambitions et des profils différents. Dans le camp FN, c’est un « duel » entre la ligne Marion Maréchal Le Pen et le Front National version Marine Le Pen qui se dessine. Avec un siège gagnable dans la ligne de mire.

Marion Maréchal Le Pen et Marine Le Pen. Photo @MaxPPP

Marion Maréchal Le Pen et Marine Le Pen. Photo @MaxPPP

La première tendance s’incarne dans la candidature de l’assistant parlementaire de Marion Maréchal, Romain Lopez. Originaire de Moissac, candidat aux régionales et aux municipales, le jeune membre du FN vise l’investiture sur la 2ème circonscription. Une circonscription actuellement détenue par la radicale de gauche, Sylvia Pinel.

Une autre figure locale du Front National est également en piste. Selon plusieurs sources, Valérie Rabassa est candidate à la candidature. La procédure au sein du FN prévoit une phase de pré-selection au cours du mois de mai et la décision finale (prise au niveau national) interviendra en octobre prochain.

Romain Lopez et Valérie Rabassa incarnent les deux facettes du Front National. Comme le précise un cadre du parti, « bien-sûr Romain Lopez est sur la ligne de Marion. Il travaille avec elle« . La ligne Marion Maréchal Le Pen s’affiche à longueur de colonnes et de temps d’antenne dans la presse nationale.

A la différence de sa tante, la benjamine du Front National n’est pas une adepte de la « dédiabolisation » du FN. Un seul exemple. Marion Maréchal Le Pen a récemment déclaré : « Je suis d’une génération un peu saoulée par les valeurs de la République« .

Du côté de Marine Le Pen (qui ne cache pas un certain agacement envers sa jeune nièce), ce genre de propos n’appartient pas à son vocabulaire. La présidente du Front National revendique, au contraire, son républicanisme. Elle se définit même comme plus républicaine que les donneurs de leçons (républicains) du PS ou de LR.

Sur la 2ème circonscription du Tarn-et-Garonne, Valérie Rabassa est en phase avec le FN version Marine Le Pen. Ancienne conseillère régionale, venue des rangs de la droite, Valérie Rabassa n’est pas fan de polémique et de sorties tonitruantes. Son concurrent, Romain Lopez, agite Twitter et Facebook avec des déclarations sur Israël et l’élection du premier maire musulman de Londres. Sur Twitter, il lui arrive également de dialoguer avec un ami de Dieudonné, Alain Soral.

Capture d'écran Twitter

Capture d’écran Twitter

Pour un cadre du parti, malgré le parcours de Romain Lopez et le profil de Valérie Rabasse il n’y aura pas de « nationalisation » des investitures dans le Tarn-et-Garonne et de confrontation (par personnes interposées) entre la présidente du FN et Marion Maréchal Le Pen : « La zone d’influence de Marion est dans le Sud Est pas ici« .

Pas évident. Le Sud-Ouest est bien dans une « zone d’influence« . Celle du numéro 3 du FN et compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot. De plus, comment Marion Maréchal pourrait-elle se désintéresser du sort de son collaborateur ? Au delà d’une question de proximité politico-professionnelle, c’est une affaire éminemment stratégique : créer un réseaux de fidèles et peser sur le fonctionnement interne du parti.

Le terrain sur lequel se déroule ce jeu d’influence est loin d’être neutre. La 2ème circonscription du Tarn-et-Garonne est perçue comme une circonscription gagnable. La sortante est une ancienne ministre de François Hollande. Sylvia Pinel monte au front avec une cible dans le dos : le bilan du quinquennat. De plus, le crépuscule du système Baylet et les bons scores du FN aux régionales, aux départementales et aux municipales dopent les enjeux.

Le Front National est persuadé qu’il peut remporter un siège. Marine et Marion ont toutes les raisons d’entrer dans le jeu tarn-et-garonnais.

Laurent Dubois (@laurentdub)