18 Jan

Régionales : le numéro 3 des Républicains, Aurélien Pradié, dit « non » à un report après la présidentielle de 2022

Député du Lot et secrétaire général de LR (Les Républicains), Aurélien Pradié, n’est pas favorable à un nouveau report des Régionales, après la présidentielle de 2022.

Aurélien Pradié, député (LR) du Lot. Crédit Photo IP3 PRESS/ MAX PPP

Le patron du PCF ouvre la porte à un nouveau report des élections départementales et régionales. En raison du contexte sanitaire, une échéance, différente du calendrier initial, a déjà été fixé : juin prochain. Un projet de loi, en ce sens, doit être examiné en conseil des ministres le 7 Février. Mais Fabien Rousset, est favorable à un nouveau décalage dans le temps.  « Je serais plutôt favorable que rapidement, au vu de l’évolution de la pandémie et on va bien voir d’ici février quand la loi va arriver au Parlement (…) si le virus circule« , on décide « de reporter ce scrutin » après 2022, a expliqué sur France 3 le député du Nord.

 « Ça ne peut pas se tenir en septembre, on ne va pas faire campagne au mois d’août, donc si c’est après 2022, c’est après 2022« , a-t-il ajouté. « Ce qui me choquerait, ce serait d’imposer un scrutin aux gens en pleine pandémie comme on l’a vu pendant les municipales, donc ça ne me choque pas que ce soit reporté après 2022« , a précisé M. Roussel.

Le numéro 3 des Républicains n’est pas sur cette ligne. Pour Aurélien Pradié, « reporter les élections, c’est risqué d’affaiblir la démocratie. On ne joue pas avec les rendez-vous démocratiques. »

Reporter les élections, c’est risqué d’affaiblir la démocratie. Aurélien Pradié

Le député du Lot est favorable à un maintien du vote en juin prochain..En fait, Aurélien Pradié réaffirme la solution défendue dans le rapport remis par l’ancien président du conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré.

La démocratie doit s’exercer. Carole Delga

La présidente (sortante) du conseil régional d’Occitanie ne souhaite pas également un report en 2022. Contactée par France 3 Occitanie, Carole Delga précise : « ce n’est pas ma priorité de débattre chaque jour du calendrier. Pour autant, la démocratie doit s’exercer et nous devons en temps de crise avoir des exécutifs locaux en place, opérationnels et forts ». 

Laurent Dubois (@laurentdub)