01 Juin

Municipales à Toulouse : après le retrait de Nadia Pellefigue, les négociations échouent entre le PS et Archipel Citoyen

Le retrait de la Nadia Pellefigue devait dégager la route d’un accord entre ses ex-colistiers et Archipel Citoyen.  Mais les négociations ont (provisoirement ?) échoué.

Nouveau rebondissement. Ce matin, Nadia Pellefigue a annoncé son retrait du 2nd tour des municipales. Cette décision avait un but officiel : permettre à certains de ses ex-colistiers de fusionner avec la liste Archipel Citoyen d’Antoine Maurice.

Coup de théâtre. Selon nos informations, les négociations n’ont pas abouti. Initialement, une fusion des listes assurait 19 places éligibles (dont 6 dans les 17 premiers rangs) à Nadia Pellefigue. Avec le retrait de la tête de liste (PS-PC-PRG) et d’une 20aine de ses co-listiers, Archipel Citoyen a revu les bases de calculs.

10 places éligibles au lieu de 19

Le PS et ses alliés se voient attribuer 10 places éligibles, 7 de moins que prévu au départ.

Du côté d’Archipel Citoyen, cette révision (à la baisse) est qualifiée de « logique ». Il s’agit de tenir compte d’un fait : la fusion concerne uniquement une partie de l’ex liste de Nadia Pellefigue.

En revanche, les socialistes ne l’entendent pas de cette oreille et qualifient la proposition d’inacceptable.

Il reste 24 heures pour trouver un terrain d’entente. Ce 2 juin, à 18 heures, les listes doivent être déposées en préfecture.

Le compte à rebours est lancé. Mais une issue favorable n’est pas hors de portée.

D’ailleurs, un des négociateurs, insiste sur le caractère « provisoire » du blocage.

Archipel en position de force

Sans un accord, les ex-colistiers (socialistes, communistes et radicaux de gauche) de Nadia Pellefigue (François Briançon, Claude Raynal, Pierre Lacaze, Pierre-Nicolas Bapt) se retrouveraient privés de 2nd tour.

Leur marge de manoeuvre est quasiment inexistante. Archipel Citoyen est, de facto, en position de force.

Quelques concessions devraient permettre de clore le feuilleton. Mais, décidément, les municipales 2020 ne ressemblent à aucune autre.

Laurent Dubois (@laurentdub)