Pour le conseiller régional Insoumis, Jean-Christophe Sellin le confinement plonge les quartiers populaires de Toulouse dans une situation de plus en plus difficile.
Depuis plusieurs jours, la presse régionale se fait l’écho d’incidents dans un quartier populaire toulousain. L’élu Insoumis, Jean-Christophe Sellin, ne commente pas. « Je n’ai pas réagi car je ne suis pas en mesure de recouper les infos » précise le conseiller régional.
En revanche, Jean-Christophe Sellin n’a pas apprécié le soutien aux forces de l’ordre exprimé par un des candidats de gauche aux municipales. « Antoine Maurice…s’est précipité pour être du bon côté du manche » assène l’élu régional.
Du social, pas des CRS
Pour lui, la question de la sécurité n’est pas le sujet. « Les quartiers populaires sont percutés violemment par la crise sanitaire. Ils ont besoin de social, pas des CRS » estime Jean-Christophe Sellin.
« La situation est de plus en plus difficile. La pauvreté grandit. Pour les gamins, l’école et la cantine avec un repas équilibré par jour manquent cruellement » souligne l’élu Insoumis.
Mais Jean-Christophe Sellin n’est pas pour autant favorable à la réouverture des écoles. Il se fait le porte-parole des habitants : « beaucoup de gens pensent que les conditions sanitaires de sécurité ne sont pas réunies pour une reprise le 11 mai ».
Laurent Dubois (@laurentdub)