Le maire (sortant) de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, propose une exonération de fiscalité pour les start-up. Le président de la CCI d’Occitanie, Alain di Crescenzo, soutient le projet.
Jean-Luc Moudenc et les start-up, c’est quasiment un rituel de campagne. Lors des précédentes municipales, en 2014, le maire sortant et candidat à sa succession, a « ciblé » les entreprises innovantes. Pour les municipales de 2020, Jean-Luc Moudenc propose une exonération de fiscalité locale. Pendant 7 ans, pas de contribution foncière (CFE) ou de contribution sur la valeur ajoutée (CVAE) pour les start-up.
Une proposition d’autant plus intéressante que la métropole toulousaine est une des plus chères de France s’agissant de la CFE.
La promesse de campagne de Jean-Luc Moudenc n’aura pas de mal à se concrétiser. En effet, il s’agit tout simplement d’appliquer un dispositif gouvernemental en vigueur depuis le 31 décembre 2019.
Il suffit qu’une collectivité vote une délibération pour bénéficier du dispositif. Le président de la chambre de commerce et d’industrie d’Occitanie est favorable à ce scénario. Alain di Crescenzo soutient la proposition de Jean-Luc Moudenc car « tout ce qu’un maire peut faire en faveur des entreprises est positif ».
Et, pour le président de la CCI, une exonération fiscale des start-up est particulièrement judicieuse. « Pour une entreprise innovante, tout ce qui ne passe pas dans l’investissement » insiste Alain di Crescenzo.
Laurent Dubois (@laurentdub)