Retrait de candidature, rivalité entre comités locaux. Les municipales à Lourdes sèment la Zizanie chez les « macronistes » des Hautes-Pyrénées.
Dans les Hautes-Pyrénées, les municipales secouent En Marche. Une marcheuse de la première heure, Marie-Agnès Staricky renonce à une candidature dans la cité mariale. L’ex candidate aux législatives a tenté d’alerter, début mai, le délégué général de son parti, Stanislas Guérini. Dans un courrier, la candidate (potentielle) attire l’attention des instances nationales d’En Marche sur les pratiques locales.
Marie-Agnès Staricky a soulevé une « bizarrerie » : l’annonce dès le 12 avril, lors d’une réunion, du nom des candidates retenues pour Lourdes et Tarbes.
Cette déclaration du référent départemental intervient 2 mois et demi avant…l’ouverture des candidatures et 6 mois avant une décision du « national ».
Marie-Agnès Staricky n’a jamais reçu de réponse de Stanislas Guérini au sujet de ce « passage en force ». Elle en tire donc les conséquences. Son retrait dégage la voie pour la candidate « officielle », adoubée par le référent départemental, Stéphanie Lacoste. La décision définitive n’est pas encore tombée. La commission nationale d’investiture va se réunir jusqu’au 12 octobre prochain. Le choix du référent départemental, Michel Houlié, n’est pas encore entériné et le nom d’un autre candidat semble faire consensus, Bruno Vinualès. Ce dernier bénéficie, d’ailleurs, du soutien du député LaRem, Jean-Bernard Sempastous.
Mais l’affaire a laissé des traces. Un comité local s’est constitué face au comité animé par le référent départemental.
Laurent Dubois (@laurentdub)